En 2023, l’accord interprofessionnel qualité « Melon charentais-Calibrage, Conditionnement » prend de nouvelles dispositions, marquant une évolution significative dans la manière dont les melons sont calibrés et conditionnés.
La méthode de calibrage est désormais double. En plus du calibrage au poids, s’ajoute le calibrage au diamètre, à la demande de la DGCCRF pour être en adéquation avec la Norme CEE-ONU.
Le conditionnement en plateaux de dimensions 60 x 40 cm uniquement doit obligatoirement respecter la correspondance grammage/nombre de fruits ou la correspondance diamètre/nombre de fruits par emballage.
Rémi Javernaud, nouvel animateur à l’AIM, explique qu’il s’agissait de « s’adapter à la réalité de marché, aux évolutions des variétés ». Le calibre 12 est devenu la référence sur le marché, la base des promotions, au détriment du calibre 15.
Myriam Martineau, la présidente de l’AIM, insiste : « C’était déjà en pratique dans les stations, cette mise à jour permet simplement d’être en adéquation avec les contrôles d’Interfel. » L’accord, qui est effectif depuis le 1er janvier et jusqu’en 31 décembre 2025, concerne les produits français (qui seront sur le marché à partir de mai) mais est appelé à être généralisé.
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L’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation du calibrage du melon doit apporter plus de flexibilité de mise en marché du fruit « roi de l’été ».
À l’occasion du Medfel, et lors de prévisions de plantation, l’AIM (Association interprofessionnelle du melon) a présenté la nouvelle grille de calibrage du melon français basée sur le grammage des fruits et du nombre de fruits par plateau. Les adaptations de celle-ci ont été réalisées afin d’élargir au maximum les fourchettes de calibre du calibre 12, devenu le conditionnement de référence du marché, au détriment d'un des deux calibres 15 désormais supprimé.
Ainsi, en poids le calibre 12 concerne désormais des melons de 750 g à 1 200 g. « Ce chevauchement des calibres apporte plus de flexibilité et de souplesse dans l’offre », commentent les responsables de l’association. Il a été précisé que ce nouvel accord est applicable depuis le 1er janvier 2023 pour une durée de trois ans.
« La nouvelle grille apporte plus de souplesse pour le producteur et ça lui évite d’être pénalisé, concède Julien Godet, producteur de melons à Cizay-la-Madeleine dans le Maine-et-Loire. Un exemple : pour compléter un plateau de calibre 12 si le producteur n’avait que 9 melons de calibre 12, il fallait qu’il mette 3 calibres supérieurs du 11 par exemple. Et le producteur pouvait être pénalisé.
Le consommateur était gagnant (il avait de plus gros calibres), la GMS aussi, mais le producteur, même s’il mettait du plus gros calibre pouvait en plus avoir une sanction !
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« Réalisé par le CTIFL. En Europe, les principaux pays producteurs de melon sont l’Espagne, l’Italie et la France. D’origine africaine, la culture du melon s’est étendue à partir de l’Egypte ancienne et du Proche-Orient. Il fut introduit en France lors des guerres d’Italie à la fin du XVe siècle.
Sa production commença à se développer dans la région de Narbonne au XVIe siècle. Depuis 2006, seize principaux types de melons présents sur les marchés européens ont été définis par l’OCDE et intégrés dans la normalisation internationale.
Pour les melons charentais, il existe des variétés dont l’écorce est lisse et d’autres dont l’écorce est couverte de motifs liégeux. Lorsque ces motifs sont très nombreux, on parle de melon brodé. Aujourd’hui, le melon est disponible toute l’année.
En provenance des Caraïbes (Saint-Domingue, Guadeloupe) par avion, du Sénégal ou des Canaries, les melons de contre-saison assurent une continuité de l’approvisionnement du marché. Le choix des variétés se fera en fonction de la présentation des fruits, la sensibilité aux pourritures, l’apparition de fentes, le calibre moyen, la vigueur de la plante, la tenue du feuillage et la qualité gustative.
Les maladies et ravageurs les plus problématiques en AB sont les nématodes à galles (vers ronds), les maladies du sol (surtout fusariose et verticilliose), les maladies aériennes (oïdium, viroses, bactérioses …) et certains ravageurs tels que le puceron. La protection contre le puceron se fait par l’emploi d’auxiliaires pour les cultures sous abris et par l’emploi de voiles de protection pour les cultures de plein champ.
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S’ils le souhaitent, les expéditeurs peuvent indiquer une catégorie et/ou un calibre sur les colis de produits. L'accord interprofessionnel Melon charentais "Calibrage - Conditionnement" s'applique aux melons de type charentais et produits en France. Le Label rouge "Melon" correspond à un cahier des charges particulier.
Le melon de petit calibre est apprécié en restauration collective, car coupé en deux, il constitue une entrée ou un dessert. La période des vacances d’été prive toutefois le melon d’une utilisation plus importante en collectivité, surtout scolaire. Dans l’ensemble toutefois sa consommation en RHD n’a cessé d’augmenter depuis 2000.
Les charentais jaunes, souvent les plus gustatifs, sont pour la plupart des melons de type classique ou intermédiaires. Le melon est très riche en eau (84,20 %) et apporte en moyenne 62,70 kcal pour 100 g (soit 265 kJ). Sa principale caractéristique : sa richesse en vitamine A (formée à partir du béta-carotène). Le melon est aussi source de vitamine B9 (29 % des VNR). Cette vitamine, appelée également folates, est particulièrement connue pour son rôle dans la croissance des tissus maternels durant la grossesse. Quant à l’apport en minéraux, le melon est source de potassium (19 % des VNR), substance minérale qui contribue à une fonction musculaire normale.
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