À Istanbul, le tireur turc Yusuf Dikeç a de nouveau fait la fierté de son pays. Sous les projecteurs d’Istanbul, le champion turc Yusuf Dikeç s’impose une fois de plus. Cette victoire à domicile, saluée par un public enthousiaste, marque un moment fort pour le sport turc.
Originaire de Kahramanmaraş, Dikeç incarne la rigueur et la constance. Ancien officier de gendarmerie, il s’entraîne depuis plus de vingt ans au sein de la Fédération turque de tir sportif. À Paris, Dikeç avait fasciné le public par son apparente impassibilité, qui avait rapidement viré au phénomène viral. Une déclaration sincère, qui résume bien la dualité de cet athlète discret : une concentration d’acier, sous laquelle bouillonne une intensité contenue.
La performance de Dikeç s’inscrit dans un ensemble de succès collectifs pour la Turquie. Les compétitions se sont déroulées dans le complexe d’Üsküdar, modernisé pour l’occasion, et retransmises sur plusieurs chaînes locales.
Alors que les Jeux Olympiques 2024 de Paris battent leur plein, le tireur turc Dikec Yusuf a fait sensation dans l’épreuve mixte du pistolet à air comprimé. Les fausses informations se sont invitées aux Jeux olympiques 2024 en cours à Paris, en France, après la performance et l’attitude du tireur turc Dikec Yusuf, décrochant une médaille d’argent avec sa coéquipière Sevval Ilayda Tarhan, le 31 juillet 2024. Le tireur turc, Yusuf Dikec a captivé l’attention des fans en adoptant une attitude différente de ses adversaires à l’épreuve mixte du pistolet à air comprimé à 10 mètres. L’athlète de 51 ans a concouru sans casque de protection ni lunettes spécialisées, avec une main dans sa poche. Une attitude qui a suscité beaucoup de réactions et des rumeurs.
Selon les auteurs de ces publications devenues virales sur les réseaux sociaux, “cet homme (NDLR: Dikec Yusuf) de 52 ans, qui travaille comme mécanicien dans un petit garage d’Istanbul, a commencé à utiliser une arme à feu lors d’une médiation de divorce particulièrement frustrante”. Cette information est également fausse.
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Contrairement à ce qui est avancé dans la publication, Dikec Yusuf n’a pas appris la fusillade récemment et n’a pas non plus participé aux Jeux Olympiques pour la première fois. Le tireur turc est d’ailleurs à sa cinquième participation après 2008 en Chine, 2012 en Angleterre, 2016 au Brésil et 2020 au Japon. Cette médaille d’argent est la toute première médaille olympique gagnée remportée par le tireur.
Né le 1ᵉʳ janvier 1973, Dickec Yusuf est titulaire d’une maîtrise en coaching de l’Université Selcuk en Turquie. Sa carrière sportive a débuté en 2001 au sein du club sportif de la gendarmerie turque de Jandarma Gücü à Ankara. « J’ai commencé le tir sportif après avoir commencé à travailler comme sous-officier au commandement général de la gendarmerie.
Des recherches effectuées par Fasocheck sur le tireur turc à partir des termes “Dickec Yusuf”, “Jeux olympiques Paris 2024” ont permis de retrouver l’origine de cette rumeur qui provoque de nombreuses réactions des internautes. Une analyse de la description de la page montre qu’elle se présente comme un média de “Satire” de “parodie” et de “mèmes” qui s’appuie sur des évènements sportifs.
Yusuf Dikec est vice-champion olympique par équipes en pistolet à air comprimé à 10 mètres. Vous avez forcément vu passer cette photo sur les réseaux sociaux : habillé d'un simple haut blanc sans aucune protection, cheveux poivre et sel, regard sans pitié derrière des lunettes de comptable, ce tireur turc ressemble au tueur à gages d'une série américaine. Forcément, cette étrange (ou inquiétante) décontraction a fait beaucoup rire sur le web.
À 51 ans, Yusuf Dikec doit surtout être salué car il a remporté la médaille d'argent par équipes en pistolet à air comprimé à 10 mètres.
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On a demandé à notre reporter Jean-Christophe Bassignac, sur place à Châteauroux, qui était ce super personnage. Il a joint Walter Lapeyre, entraîneur de la pistolière Camille Jedrzejewski (qui entre en lice vendredi en 25m). Qui nous a expliqué qu'en fait, Yusuf Dikec n'a rien d'un tueur à gages.
« S'il n'a pas d'équipement, c'est qu'il tire ''naturel'', parce qu'il aime ça, et qu'il est d'un très haut niveau aussi ! » Walter Lapeyre, entraîneur de la pistolière Camille Jedrzejewski « Yusuf, c'est un mec adorable, une crème. La façon dont on le décrit aujourd'hui sur les réseaux est à l'opposé de ce qu'il est. Complètement. C'est le plus doux des hommes. À chaque fois qu'on le croise en compétition, il nous offre des loukoums, j'en ai plein les placards chez moi. Même dans son tir, on a l'impression qu'il est en lévitation. C'est la force tranquille. »
Lapeyre poursuit : « S'il n'a pas d'équipement, c'est qu'il tire ''naturel'', parce qu'il aime ça, et qu'il est d'un très haut niveau aussi ! Parce qu'il faut un haut niveau pour se le permettre. C'est la philosophie ''on tire comme on est'', très basique avec un pistolet ''steyr'', c'est-à-dire tout ce qu'il y a de plus classique. C'est curieux, parce qu'il s'est qualifié vraiment à l'arrache, il ne devait pas venir et voilà, il est vice-champion olympique !
Forme spécifique de la liberté d’expression, la liberté de manifester est une liberté constitutionnellement garantie. Elle est également consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme. Cependant, c’est dans la mise en œuvre de son régime juridique particulièrement libéral que se révèle la portée de la liberté de manifestation.
Le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 18 janvier 1995 sur la loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité, n° 94-352 DC, a estimé que la liberté de manifester constituait une forme de combinaison de la liberté d’aller et venir et du droit d’expression collective des idées et des opinions auxquels il reconnaît une valeur constitutionnelle.
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La liberté de manifestation apparaît également comme une composante de la « liberté de réunion pacifique » garantie par l’article 11 de la Convention européenne des droits de l’homme. Cette liberté, que la Cour européenne des droits de l’homme analyse de façon constante en lien avec la liberté d’expression des opinions prévue à l’article 10 de la Convention, peut cependant subir des limitations, si celles-ci sont prévues par la législation nationale et poursuivent l’objectif général de sauvegarde de l’ordre public. La CEDH a précisé cet équilibre dans sa jurisprudence en posant comme principe que les ingérences dans l’exercice de la liberté de manifester doivent être justifiées par « un besoin social impérieux » et « proportionnées au but légitime visé ».
En pratique, la possibilité de manifester n’est subordonnée qu’à un régime déclaratif. C’est le décret-loi du 23 octobre 1935, codifié à l’article L. 211-1 du code de la sécurité intérieure, qui a institué une obligation de déclaration préalable pour « tous cortèges, défilés et rassemblements de personnes et d’une façon générale, toutes manifestations sur la voie publique ».
Le régime juridique des manifestations prévu par le code de la sécurité intérieure dispose que toutes les manifestations doivent être déclarées, et que « si l’autorité investie des pouvoirs de police estime que la manifestation projetée est de nature à troubler l’ordre public, elle l’interdit par un arrêté qu’elle notifie immédiatement aux signataires de la déclaration au domicile élu » (art. L. 211-4).
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