Le tireur d’élite est un combattant qui, à l’aide d’un fusil de précision, délivre des feux sélectifs dans la profondeur sur des objectifs clés.
Un sniper est avant tout un tireur d’élite qui est entraîné à tirer de façon précise sur des cibles situées à longue distance. La plupart des snipers opèrent en solitaire et reçoivent une formation intensive pour apprendre à repérer et à neutraliser les cibles avec précision.
En outre, le sniper doit souvent se rendre sur le champ de bataille en tant qu’unité individuelle, ce qui signifie qu’il doit être capable de s’adapter rapidement à des situations difficiles et dangereuses.
En raison de sa capacité à se déplacer discrètement et à atteindre son objectif avec précision, le sniper est considéré comme l’une des armes les plus importantes à la disposition des forces armées modernes.
Les missions d’un tireur d’élite sont variées et peuvent inclure l’observation, la collecte d’informations, et la neutralisation de cibles à long rayon d’action. Ces tireurs se déploient souvent dans des zones de conflit pour effectuer des tirs stratégiques et protéger leurs unités, jouant ainsi un rôle clé dans des opérations de sécurité.
Lire aussi: Puget-sur-Argens : Attaque et race Kangal
Le travail d’un tireur d’élite exige une concentration extrême et une aptitude à travailler sous pression. Au-delà du tir, il est impliqué dans la préparation des missions, qui comprend l’analyse du terrain et la planification des interventions. Les tireurs doivent souvent se cacher dans des lieux sensibles et faire preuve d’une grande discrétion.
Pour exceller en tant que tireur d’élite, plusieurs qualités sont essentielles :
Pour devenir tireur d’élite, un parcours militaire est souvent recommandé. Un diplôme de niveau bac est généralement requis, mais des études dans des domaines techniques, tels que la photographie ou l’ingénierie, peuvent également contribuer à l’acquisition de compétences utiles. Les tireurs d’élite suivent des programmes de formation spécialisés qui incluent des cours sur le tir à longue distance, la balistique, ainsi que la connaissance approfondie des armes et des munitions. Ces formations se divisent en sessions théoriques et pratiques, permettant aux candidats d’acquérir les compétences nécessaires dans des conditions réelles. Des stages de perfectionnement sont aussi organisés pour les tireurs expérimentés.
La formation des tireurs d'élite dépend essentiellement de l'unité d'élite à laquelle ils appartiennent. Ainsi, les tireurs d'élite de la Police nationale sont formés au Centre national de tir (CNT) de Montlignon par des animateurs en Activités physiques et professionnelles (APP) de la Direction des ressources et des compétences de la police nationale (DRCPN). Les snipers des Pelotons d'intervention de la gendarmerie (PI2G), des Pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) et des Pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie (PSPG) reçoivent une formation auprès de tireurs d'élite du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIPN). Les autres unités d'élite sont, quant à elles, formées au sein du Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier.
Avant de pouvoir devenir tireur d’élite, il faut d’abord devenir gendarme. Le candidat doit réussir des épreuves écrites, orales et sportives. À noter : il est possible d’intégrer la gendarmerie sans condition de diplôme grâce aux sélections de Gendarmes Adjoints Volontaires (GAV). L’organisation de ce concours est similaire à celle du concours de SOG. Il est composé d’épreuves écrites, sportives et orales, mais le niveau y est beaucoup plus élevé. La spécialité de tireur d’élite n’est pas ouverte aux gendarmes débutants.
Lire aussi: En savoir plus sur l'Insigne Tireur Certifié Police Nationale
Pendant ces deux jours, les candidats passent des épreuves physiques, des épreuves de tir et de connaissances militaires. Les sélections sont éprouvantes. À l’issue des 48 heures, les plus performants sont sélectionnés pour suivre la formation de TEG. À la fin du stage, le tireur doit être capable de tirer sur un objectif de 15 cm de côté à 200 mètres de distance, en toute condition (jour, nuit, pluie, vent…). Ceux qui font partie des antennes du GIGN, des PSPG, de la GTA et de la Garde républicaine effectuent deux stages de Moniteur Tireur d’Élite Gendarmerie (MTEG) par an.
Comme nous venons de la voir, pour devenir policier, le plus simple est de passer le concours de gardien de la paix (niveau BAC). Mais les candidats sont nombreux, et votre réussite à l’examen n’est pas du tout garantie. Vous pouvez préparer le concours en achetant des livres. C’est une formation à distance que vous pouvez suivre de n’importe quel endroit, quand vous le souhaitez et à votre rythme.
Le premier niveau concerne le tireur de la Section de Protection et d’Intervention (SPI). La formation dure 15 jours. Les meilleurs éléments du stage SPI sont ensuite sélectionnés pour la formation avancée de tireur Tikka de niveau I. Les snipers du RAID doivent, quant à eux, d’abord réussir les sélections du RAID et suivre la formation initiale de 4 mois.
Les évolutions de carrière pour un tireur d’élite peuvent prendre plusieurs directions en fonction des compétences acquises et des expériences professionnelles vécues. Au sein de l’armée, un tireur d’élite peut gravir les échelons pour devenir chef de groupe ou occuper des postes de commandement qui intègrent des responsabilités plus vastes, telles que la gestion d’une équipe de tireurs d’élite ou l’élaboration de stratégies d’intervention. Des spécialisations supplémentaires en sécurité ou en formation des nouveaux tireurs peuvent également ouvrir des portes vers des rôles consultatifs ou de formation.
Le salaire d’un tireur d’élite varie en fonction de son expérience et de son affectation. En moyenne, un tireur d’élite au sein de l’armée française ou de formations spécialisées telles que le GIGN peut gagner entre 2 500 et 3 500 euros par mois, tandis que ceux au sommet de leur carrière pourraient recevoir des compensations plus élevées, prenant en compte les primes de risque et autres indemnités liées aux opérations.
Lire aussi: Obligations SIA : Guide
En règle générale, un tireur d'élite commence sa carrière en tant que tireur de précision au sein d'une unité d'infanterie de l'Armée de terre. Après plusieurs années d'expérience sur le terrain, il peut espérer être promu au poste de tireur d'élite qui constitue, en quelque sorte, une consécration pour un sniper.
Salaire brut mensuel d'un débutant: 1 500€
Utilisés pour l'appui à moyenne ou longue distance des troupes au contact, ils se répartissent en deux catégories :
La différence (en plus de la sémantique) réside principalement dans la doctrine d'emploi, totalement différente.
Bien que les termes soient souvent utilisés de manière interchangeable, un sniper se concentre souvent sur des missions d’observation et de dissimulation, tandis qu’un tireur d’élite exécute des tirs avec un objectif opérationnel clairement défini.
En règle générale, un tireur d'élite commence sa carrière en tant que tireur de précision au sein d'une unité d'infanterie de l'Armée de terre. Après plusieurs années d'expérience sur le terrain, il peut espérer être promu au poste de tireur d'élite qui constitue, en quelque sorte, une consécration pour un sniper. Si vous parvenez à ce niveau d'excellence, vous disposerez alors d'une totale autonomie que ne possèdent pas les tireurs de précision. Cela signifie qu'en mission, vous serez amené à gérer votre propre survie en emportant votre nourriture, vos vêtements, vos munitions. Tout cela augmentera considérablement le poids de votre sac.
Il faut également savoir qu'un tireur d'élite travaille généralement en binôme avec un observateur que l'on appelle le chef de pièce. Bien souvent, ce dernier est un ancien tireur d'élite. Si son rôle principal est de donner les corrections de tir au sniper, il peut toutefois le remplacer lorsque la mission d'observation dure plusieurs heures.
Caractéristique | Tireur de Précision | Tireur d'Élite (Sniper) |
---|---|---|
Missions | Appui à courte et moyenne distance | Observation, dissimulation, neutralisation à longue distance |
Autonomie | Limitée, intégré à un groupe de combat | Totale, survie autonome |
Équipement | Fusil de petit ou moyen calibre, semi-automatique | Fusil de moyen ou gros calibre, répétition manuelle |
Camouflage | Non prioritaire | Essentiel (Ghillie suit) |
Objectifs | Soutien direct, réduction des dommages collatéraux | Cibles stratégiques, contre-sniping, destruction de matériel |
Le fusil de précision (aussi appelé entre autres fusil à lunette ou fusil de sniper) est destiné à permettre des tirs plus précis qu'un fusil d'assaut classique. Il s'agit de l'arme des tireurs d'élite.
Tous les fusils de précision comportent une lunette de visée télescopique qui par son zoom permet de mieux voir sa cible (même s'il y a quelques rares exceptions comme le fusil type 99 en 7,7 mm japonais de 1939).
Le FR-F2 (Fusil à Répétition modèle F2), produit par GIAT Industries est l'arme actuellement utilisée par les tireurs de précision de l'armée française. Il s'agit d'une évolution du FR-F1, lui-même basé sur un système dérivé du MAS 36. Le FR-F2 existe en deux versions : l'une a un fût en bois, l'autre un fût composite. Il est muni d'un tube anti-calorique qui évite un échauffement excessif du canon, et dissipe la chaleur préjudiciable à la précision du tir. Cette arme est équipée d'une lunette APXL 806, ou SCROME J8 pour le tir de jour, et peut être aussi équipée d'une lunette de nuit SOPELEM OB-50 et d'un désignateur laser AIM-DLR. Son calibre en 7,62 OTAN permet d'engager des cibles jusqu'à 850 mètres. Au-delà est utilisé le fusil longue portée PGM Hécate II de 12,7 mm.
Le Hécate II peut recevoir plusieurs types de montages de lunettes : un montage de lunette à démontage instantané STANAG OTAN, ou un rail Picatinny incliné à 20 MOA, 30 MOA ou 1°, ce qui autorise l'utilisation de la plupart des lunettes de visée et d'intensificateurs de lumière existants. La lunette la plus courante est la LTE (Lunette de Tireur d'Elite) J10 modèle F1 de grossissement 10 x 40 mm de la société française Scrome. La lunette J10 a des graduations en chevrons de 50 m en 50 m, pour les distances allant de 500 à 1800 m.
tags: #tireur #d'elite #gendarmerie #missions