Grenoble, ville des Alpes, est confrontée à une recrudescence de la violence armée, marquée par une série de fusillades qui ont endeuillé la communauté et suscité de vives inquiétudes.
Une fusillade a éclaté à Grenoble ce dimanche 4 août 2024 au soir, faisant un mort et deux blessés. La fusillade est survenue peu avant 20 heures. Un homme âgé de 47 ans se trouvait sur l’avenue Teisseire quand il a été pris pour cible par un homme circulant sur une trottinette électrique.
Dès l’arrivée des secours, les trois victimes ont été immédiatement transportées à l’hôpital. L’homme de 47 ans n’a pas survécu à ses blessures et est décédé à l’hôpital. Le parquet a ouvert une enquête pour "assassinat et tentatives d’assassinat".
Un quadragénaire est décédé dimanche 4 août après avoir été la cible de tirs en pleine rue, dans le quartier Teisseire à Grenoble. Alertés par téléphone des coups de feu, les forces de l'ordre ont trouvé une victime au sol à leur arrivée sur les lieux.
L'homme de 47 ans n'a pas pu être réanimé par les services de secours. Son fils, qui se trouvait a proximité, a été blessé au bras tandis qu'un autre homme a été touché à la cuisse. Les deux jeunes de 24 ans ont été transférés à l'hôpital. Les trois hommes ont été interpellés dans la soirée de dimanche. Leurs gardes à vue ont été levées ce mardi 6 août. "Ils ont tous trois été remis en liberté.
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Un employé municipal de Grenoble, touché par deux balles au thorax dimanche matin alors qu'il voulait empêcher l'auteur d'un accident de la circulation de s'enfuir, a succombé à ses blessures en début d'après-midi, selon Le Dauphiné Libéré.
Le responsable de l'accident - à bord d'une Audi RS3 avec une plaque d'immatriculation polonaise - roulait « à grande vitesse » avant de percuter une voiture arrêtée à un feu rouge près de la mairie de Grenoble, selon une source policière. Une altercation aurait alors éclaté entre les conducteurs des deux véhicules.
Un passant a tenté de maintenir le responsable de l'accident sur place et un agent de propreté de la Ville, en civil, est sorti de son véhicule pour lui prêter main-forte. Le suspect aurait alors tiré deux coups de feu sur l'employé municipal, qui a reçu deux balles dans le thorax. Le tireur était en état d'ivresse et a pris la fuite à pied.
Deux douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées sur place. L'agent est décédé en début d'après-midi. Il était âgé de 49 ans et père de deux enfants. « Le parquet a saisi de l'enquête les policiers du SLPJ de Grenoble, qui recherchent activement le tireur » toujours en fuite, a indiqué le procureur de Grenoble.
L'agent municipal victime de coups de feu ce dimanche matin est décédé, a indiqué le parquet de Grenoble. Il avait reçu deux balles dans la poitrine de la part d'un automobiliste qui avait provoqué un accident de la route. L'agent tentait de l'empêcher de fuir. Le tireur est activement recherché.
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Selon le parquet, "il aurait cherché à empêcher" le conducteur d'une Audi de prendre la fuite alors que ce dernier venait de provoquer l'accident de la circulation, devant l'entrée du Stade des Alpes, en direction de Meylan. Selon les premiers éléments de l'enquête, c'est accidentel et non intentionnel.
Toujours est-il que l'agent municipal qui a assisté à la scène est intervenu, une discussion s'est engagée entre les deux hommes et elle s'est soldée par ces coups de feu et deux balles dans le thorax. La conductrice de la Peugeot, n'a pas été blessée dans l'accident, mais est sous le choc. Le tireur, qui a réussi à s'enfuir, est activement recherché. Il a utilisé une arme de poing.
Selon le journal régional Le Dauphiné Libéré, l’altercation s’est produite sur les lieux de l’accident entre un véhicule Peugeot et une Audi qui l’avait percuté. Le véhicule du tireur était une Audi RS3 avec une plaque d’immatriculation polonaise, a indiqué Éric Vaillant.
« Nous sommes en deuil », a réagi le maire de Grenoble, Éric Piolle, sur le réseau social X, évoquant « un acte inqualifiable, d'une violence extrême, qui a visé l'un de ses agents qui exerçait ses missions municipales ». Il a indiqué que la ville ouvrira lundi une cellule de soutien psychologique.
Selon le maire, l'agent de propreté « exerçait ses missions municipales ce dimanche matin ». La conductrice du véhicule percuté, une dame âgée, est quant à elle légèrement blessée, a indiqué une source policière.
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La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a assuré à « sa famille, à ses proches et à l'ensemble des Grenoblois endeuillés » de tout le soutien de sa famille politique. Le président contesté du parti Les Républicains Éric Ciotti, a dénoncé « un nouveau drame qui traduit l'explosion de la violence et le défaut d'autorité dans notre pays ».
Ce fait divers « révèle la violence aveugle et gratuite subie par tous ceux qui portent la défense de l'intérêt général », a estimé la députée Les Républicain du Doubs Annie Genevard. « Toutes nos pensées vont à (ses) proches, ses collègues de travail et camarades de luttes » a réagi sur X l'union CGT du Grand Grenoble, à laquelle l'agent était affilié.
« Il est évident que des mesures doivent être prises », a estimé, sans les préciser, le groupe d'opposition au maire de Grenoble, dont fait partie l'ancien maire de droite Alain Carignon. « Nous sommes effondrés que ce soit un agent communal dévoué à sa tâche, qui a réagi comme citoyen, qui soit la victime de cette sauvagerie installée dans la ville », ajoute le groupe.
Un homme de 28 ans a été visé par des coups de feu au volant de sa voiture à Grenoble mercredi 16 octobre. Légèrement blessé par les éclats de sa vitre, il a été transporté à l’hôpital. L’enquête ouverte par le parquet de Grenoble a été confiée à la police judiciaire de Grenoble. Illustration.
Selon le quotidien Le Dauphiné, qui relaye l’histoire, l’homme se trouvait au volant de sa voiture dans le quartier de la Villeneuve, à Grenoble, lorsque des coups de feu - au moins trois - ont été tirés en sa direction par le passager d’une trottinette conduite par un complice. Aucun des coups de feu n’a touché la victime, cependant blessée aux mains par des éclats de vitre. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête.
Quasiment un an jour pour jour après une fusillade qui a failli coûter la vie à un adolescent de 15 ans, à Grenoble (Isère), sur un point de deal du quartier de l'Alma, un suspect a été arrêté à Marseille (Bouches-du-Rhône) ville dont il est originaire. Âgé de 24 ans, le suspect a été arrêté le 14 mai dernier selon une information du Dauphiné Libéré, confirmée à ICI Isère.
Il est suspecté d'avoir participé à l'attaque du point de deal de l'alma à Grenoble, le 23 mai 2024, il y a presque un an jour pour jour. Un mineur isolé de 15 ans, originaire de Tunisie était tombé sous les balles d'une kalachnikov. Gravement blessé, longtemps entre la vie et la mort, l'adolescent a finalement survécu.
Arrivé seul à Grenoble, il avait été recruté comme vendeur sur le point de deal de l'Alma, un des plus importants de la capitale des Alpes et a donc été victime de la guerre que se livrent depuis fin 2023 des bandes rivales pour le contrôle du trafic de drogue dans l'agglomération grenobloise. L'homme qui a été arrêté a Marseille a été mis en examen et écroué.
Après la fusillade qui coûté la vie à un adolescent de 15 ans mardi soir à Grenoble et qui a blessé grièvement un autre jeune de 17 ans, Éric Vaillant, procureur de la République, a révélé mercredi de nouveaux éléments. Une guerre de gangs sévirait pour le contrôle d'un point de deal quartier Hoche.
Jean-Pierre Maldera, ancien visage du grand banditisme grenoblois, a été tué ce mercredi matin, lors d’un échange de tirs entre Grenoble (Isère) et Chambéry (Savoie) sur l'autoroute A41, a appris Le Figaro auprès du parquet de Grenoble. L’échange de tirs s’est déroulé vers 10h30 au niveau de Meylan.
Jean-Pierre Maldera était au volant d'une BMW et a été pris pour cible par les tireurs qui le poursuivaient au volant d'une autre voiture, une Mégane RS de couleur blanche, volée et retrouvée incendiée peu après à quelques kilomètres au niveau de la ville de Saint-Martin-d'Hères, limitrophe de Grenoble.
Jean-Pierre Maldera est sorti de sa voiture et «a été retrouvé décédé sur la voie opposée de l’autoroute», indique le parquet de Grenoble dans un communiqué ce mercredi en fin d’après-midi. Selon les premières conclusions du légiste, l’ancien mafieux aurait d’abord été visé par des tirs de kalachnikov «dont au moins un» qui l’aurait atteint au niveau du coude.
Le légiste évoque un geste de défense, précise encore François Touret de Coucy, le procureur adjoint. Le véhicule agresseur a fait demi-tour et a emprunté l’autoroute à contresens pour venir le percuter violemment. «Le corps a été projeté et retrouvé sur la voie opposée de l’autoroute.
Les gendarmes assistés par la section de recherches ont effectué les premières constatations. «L’autoroute a été coupée dans les deux sens de circulation et un important bouchon s’est par conséquent formé», explique François Touret de Coucy dans son communiqué. «Le ou les assaillants» de l’autre véhicule ont pris la fuite à bord de ce dernier.
Jean-Pierre Maldera appartenait au milieu du grand banditisme grenoblois. Son casier judiciaire bien fourni comporte huit mentions pour des condamnations prononcées entre le 24 février 1978 et le 21 avril 1999. Il a notamment été condamné par la cour d’assises de l’Isère le 19 mars 1986 à 15 ans de réclusion criminelle pour un vol à main armée.
| Date | Lieu | Description | Victimes |
|---|---|---|---|
| 4 août 2024 | Avenue Teisseire | Homme de 47 ans tué par un individu à trottinette | 1 mort, 2 blessés |
| 8 septembre 2024 | Près de la mairie | Employé municipal tué en tentant d'empêcher un automobiliste de fuir | 1 mort |
| 16 octobre | Quartier de la Villeneuve | Homme de 28 ans ciblé par des tirs depuis une trottinette | 1 blessé léger |
| 23 mai 2024 | Quartier de l'Alma | Fusillade sur un point de deal | 1 adolescent blessé |
| Mercredi matin | Autoroute A41 | Assassinat de Jean-Pierre Maldera | 1 mort |
Ces événements tragiques soulignent l'urgence de renforcer la sécurité et de lutter contre la criminalité à Grenoble. La communauté locale et les autorités sont appelées à collaborer pour trouver des solutions durables et rétablir un climat de confiance et de sécurité dans la ville.
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