Le "coup de doigt" est une erreur courante qui affecte la précision du tir à la carabine. Il se produit lorsqu'une pression incorrecte est exercée sur la queue de détente, entraînant un mouvement involontaire de l'arme au moment du tir. Cet article explique comment éviter le coup de doigt et améliorer votre précision au tir.
Le coup de doigt apparaît souvent lorsque le tireur est hésitant.
C'est ce qu'on appelle « le coup de doigt« .
Cela est dû à un mauvais appui sur la queue de détente (souvent appelée à tort la « gâchette »).
Pour déclencher le coup de feu il faut exercer une poussée parfaitement perpendiculaire à la queue de détente.
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Mais la principale est de bouger son arme au moment du tir.
La principale raison est un appui avec la mauvaise partie du doigt sur la détente.
Pour un droitier: les pieds sont en position, le pied gauche en avant, la jambe légèrement fléchie, la pointe du pied en direction de la cible.
Le pied droit est en arrière, la jambe tendue, la pointe du pied à plus ou moins 1 heure / 2 heures .
La crosse est bien calée à l'épaule et la joue est appuyée sur la crosse.
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Au moment d’aller au résultat, vous entendez des phrases du genre « mon arme tire à gauche, je fait des contre-visées » ou bien « mon arme n’est pas réglée, ça groupe pas à 10 mètres ».
Tes pieds sont en position ( pour un droitier )pied gauche en avent , jambe légèrement fléchie ,pointe du pied en direction de la cible .
STOP! Les armes récentes et des munitions bien stockés groupent à 10 mètres, 25 mètres ou même 50 mètres sans trop de difficultés pour un tireur appliqué.
De plus, le groupement ne dépends pas du réglage de l’arme!
Afin d’éviter le coup de doigt, le tireur doit exercer une pression constante et progressive sur la queue de détente.
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La position idéale est de presser la queue de détente avec ce que l’on appelle la pulpe de la 3e phalange.
Autrement dit le milieu de cette dernière, c’est l’endroit le plus sensible du doigt, mais aussi celui qui bénéficiera de la meilleure « articulation ».
En effet, l’extrémité de votre doigt ne bouge jamais seule, elle est lié aux articulations de chacune des phalanges.
En tir sportif, hormis le stress, le coup de doigt se gère par une routine de tir à sec, pour bien sentir le point dur et la pression qui déclenche le coup.
Un autre point aussi , dans le cas d'une prise à deux mains (logique pour une carabine ou un fusil) , est d'avoir une force symétrique main faible/main forte pour compenser un écart dû à l'appui sur la détente (par ex main droite) en ayant une action qui la contrebalance avec la main gauche (main faible pour un droitier).
Cela est notamment vrai avec les armes de tir réglementaire dont la détente tient plus de la charrue que de la plume.
Pour éviter les coups de doigt, on peut s’entrainer chez soi en faisant du tir à sec (tir sans munition ou avec une douille vide ou encore un amortisseur).
Cela permet de mettre en évidence le « coup de doigt » à chaque fois que le canon bouge lors du départ.
Lorsqu’on s’apprête à essayer une nouvelle arme, il peut être utile de gérer « le coup de doigt » par une routine de tir à sec, pour bien sentir le point dur et la pression qui déclenche le coup.
Le coup de doigt est naturel.
Un petit entraînement est donc nécessaire pour corriger ce défaut.
Tout d’abord, ce sera l’occasion de contrôler le réglage de votre lunette.
En plus, vous vous entrainerez à placer et actionner correctement votre doigt sur la queue de détente.
Vous avez certainement constaté que chaque tireur à « son truc » pour bien tenir son arme et bien se placer!
Rempli tes poumons un bon coup puis vide les en gros à moitié ou au 3/4 et bloque ta respiration le temps de tenir 4 à 6 secondes , ta visée (patatoïde) ne sort plu de la boite .
Quand on lâche son coup , on reste épaulé en visée au moins une fraction de seconde après le départ du coup .
Dans le premier cas, la carabine et l’optique (le cas échéant) que vous utilisez doivent vous convenir parfaitement.
Dans le second cas, direction au stand pour régler correctement son arme.
Vous pouvez très bien le faire vous même du moment que vous avez un endroit dans lequel vous pouvez tirer au moins à 50 mètres.
Et ce en toute sécurité (pour vous et pour les autres bien sûr).
Ne négligez pas les 5 principes fondamentaux du tir.
Votre choix pourra se porter sur des armes de poing ou d’épaule, selon votre propre sensibilité.
Il n'est pas inutile de le faire au calme, les yeux fermés et de consacrer toute sa concentration au tir à sec.
Mais aussi on fait confiance à ses différents sens pour être surpris par le départ du coup.
Cela s'entend en imaginant une "patatoïde" qui représente la zone de tolérance dans laquelle on réalise son résultat classique.
Si on vaut 9/10, cette patatoïde est de la taille du neuf, soit un cercle de quelques centimètres.
Quand tous les paramètres sont bon et avec une pression continue sur le point dur, le coup part, déclenché par le cerveau.
Cela n'empêche pas bien évidemment de se dire qu' "on y est pas " et que l'on retient son coup.
Dés que tu as lâché ton coup , tu baisses ton arme pour voir le résultat , en réalité tu anticipe le départ et tu commence à baisser l'arme .
Cette seconde permet dans un premier temps de voir la réaction de la bête et si cela est nécessaire d'être quasiment en visée pour une deuxième couche .
Pour réussir vos tir avec une arme, vous devrez maîtriser les 5 principes fondamentaux du tir.
Une chose à ne pas négliger: l’importance du lacher.
Une technique pour éviter d’anticiper le départ du coup consiste à se répéter « PREEEESSSSSSSSSER » lorsque vous appuyez sur la queue de détente.
L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin.
Pour s’en convaincre, il suffit de pointer le doigt sur la cible et de voir avec netteté, d’abord le doigt, puis la cible et ensuite essayer de voir net les deux à la fois.
C’est impossible !
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