Vous êtes un inconditionnel du football et vous vous demandez comment faire en sorte que chaque tir compte ? Quoi de plus important que de savoir tirer pour jouer au foot ? Cela peut paraître comme une évidence mais peu de joueurs maîtrisent vraiment les différentes manières de frapper et les utilisent à bon escient. Chaque tir a sa spécificité et doit être utilisé lors d’une situation précise. Pour vous aider à assimiler le tir dans toute sa splendeur, Ilosport vous décortique sept façons de tirer.
Pour commencer, le tir est avant tout un geste technique. Chaque détail compte et ne doit pas être négligé. L’exécution d’une frappe se décompose généralement de la même façon. La jambe de tir se lance de l’arrière vers l’avant tandis que l’autre jambe se bloque pour servir d’appui. On passe ainsi d’une flexion à une extension complète de la jambe de frappe sur la cuisse mais aussi à une flexion de la cuisse sur le tronc, les bras ainsi que les autres membres supérieurs vont servir pour l’équilibre au moment de l’impact.
Le premier facteur qui entre en compte est cognitif, soit analyser la situation en observant vite ce qui se passe autour de soi - le positionnement du gardien et des défenseurs, où se situe le ballon et le but - puis agir en conséquence tout en anticipant la trajectoire du ballon et son point de chute. Le deuxième facteur s’assimile à l’activité motrice soit la coordination nécessaire pour frapper le ballon comme souhaité ainsi que l’ajustement de la foulée à l’approche de l’impact. En dernier lieu intervient le facteur décisionnel et donc l’action de tirer.
Pour maîtriser les différentes façons de frapper, l'entraînement demeure obligatoire comme la répétition.
Les surfaces de contact se situent autour de l’arrête interne du pied. L'intérieur du pied est utilisé pour des frappes très précises. C’est pour cette raison que les passes sont principalement réalisées de l’intérieur du pied. Lorsqu’on frappe de cette manière, la puissance est limitée mais cela au profit de la précision. D’où la fameuse expression: « Plat du pied, sécurité ! » En tirant de l’intérieur du pied, il est possible de donner un effet brossé au ballon. Un des adeptes et spécialistes de ce genre de frappe est Thierry Henry, dont le tir enroulé avec l’intérieur du pied était quasiment une marque de fabrique. Il est donc conseillé d’effectuer un intérieur du pied lorsqu’on est proche du but, lors d’un face à face avec le gardien notamment.
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La surface de contact est l’axe médian du pied (la partie supérieur du scaphoïde soit le dessus du pied). Le tir cou-de-pied permet de frapper de manière sèche, quasiment sans effet (la trajectoire du ballon est rectiligne). Le tir du cou-de-pied permet une meilleure transmission de vitesse du ballon grâce à des alignements segmentaires (tronc, jambe, cuisse, pied et ballon). Ainsi toute l’énergie de frappe du ballon se transforme en énergie cinétique qui va rendre les tirs extrêmement puissants.
La surface de contact se situe entre le métatarse et l’hallux (le gros orteil). Cette façon de frapper est le meilleur compromis entre la puissance (d’un tir cou-de-pied) et la précision (d’un intérieur du pied). Ce tir permet de varier les effets et effectuer différents styles de frappe comme le lob, le tir en rupture ou le tir en feuille morte. Cette façon de tirer fait en quelque sorte la part belle à la créativité car il permet de donner des trajectoires complètement variées à la balle. Par exemple, les tirs de David Beckham effectués avec cette partie du pied sont différents de ceux de Juninho qui diffèrent aussi de ceux de Ronaldo malgré quelques similitudes.
La surface de contact se situe au niveau des épiphyses distales des phalanges. Le pointu n’est pas la manière de frapper la plus gracieuse mais il peut s’avérer efficace. Souvent utilisé en dernier recours, lorsque les défenseurs reviennent vite et qu’on n’a pas vraiment le temps d’armer une frappe ou lorsqu’on arrive en bout de course, le pointu sert simplement à pousser le ballon au fond du but le plus rapidement possible. Le pointu doit être utilisé à faible et moyenne distance du but. Le modèle de référence est le pointu réalisé par Ronaldinho contre Chelsea.
Les surfaces de contact sont l’arrête externe du pied, le quatrième et cinquième métatarsien ainsi que les phalanges. Le tir de l’extérieur du pied donne un effet latéral au ballon. Il est sans doute le tir le plus difficile à réaliser et aussi le plus approximatif. Peu de joueurs le maîtrisent et le réalisent même si le joueur portugais Quaresma en a fait sa spécialité. L’extérieur du pied le plus marquant reste toutefois celui effectué par Roberto Carlos en 1997 contre la France. L’extérieur du pied se réalise généralement lorsqu’on est loin du but car les muscles sollicités lors de son exécution sont proches de la frappe du cou-de-pied.
La surface de contact est le calcanéus (talon). Le tir du talon se réalise principalement dans la surface de réparation en déviation comme Madjer ou comme Zlatan Ibrahimovic, qui a carrément réinventé le geste. La mécanique classique de la frappe, d’arrière en avant, est inversé lorsqu’on réalise une talonnade.
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Le tir de la tête est un moyen efficace de marquer un but sur un coup de pied arrêté. Il nécessite un timing parfait. Une prise d’élan accompagnée d’un saut rend le tir de la tête plus puissant. L’appréciation ou lecture de la trajectoire du centre reste primordiale comme le moment de l’impulsion et la détente. Frapper le ballon du front permet une meilleure précision même si certains joueurs préfèrent effectuer une tête avec le crâne.
Cette analyse technique et musculaire du tir et de la frappe au football est une étude biomécanique des mouvements impliqués dans l'action. Elle met en évidence les principaux muscler à travailler pour tirer fort. On peut décomposer le tir en 3 phases.
La prise d'élan et l'ajustement du tir est une phase de contraction et de relâchement, en alternance, des quadriceps (droit antérieur, vaste médial, vaste latéral), du muscle adducteur droit interne et des ischio-jambiers (demi tendineux et demi membraneux). Ilio-psoas, adducteurs et abdominaux sont particulièrement sollicités durant cette dernière phase.
Voici un exemple de séance de préparation physique à faire. Pour travailler correctement les tirs et transformer l’action menée par l’équipe en un but, voici une sélection de quatre exercices flexibles et complets. Vos attaquants n’auront plus d’excuses pour une occasion ratée ! L’attaquant démarre avec le ballon et se positionne comme indiqué sur les quatre exercices ci-dessous. Les 3 plots sont à placer sur la course de l’attaquant. Vous avez un super exercice pour l’entraînement à partager ?
Cette séance d’entrainement physique porte sur la vivacité, la coordination et l’agilité. Les joueurs peuvent passer seuls sur cet exercice. Tout d’abord, passez sur l’échelle de rythme en mettant un appuis à droite, un appuis à gauche (en dehors de l’échelle), puis un appuis à droite et un appuis à gauche à l’intérieur de l’échelle de rythme.
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Description : Sur cet exercice, il faut être deux, un passeur et un joueur. Vous devez passer en pas chassés entre les haies, puis une fois la ligne atteinte, mettre un pied en avant de la ligne, puis l’autre, puis un pied en arrière, puis l’autre et répéter ce cycle. Consignes : 5 passages, alternez avec le passeur, la récupération se fait pendant que le passeur fait le parcours. 5 séries avec 2 minutes de récupération entre les séries.
Comme pour toute technique de football, vous devez vous entraîner si vous voulez améliorer vos performances de tir. Heureusement, les techniques utilisées pour les tirs sont similaires à celles utilisées pour les passes. Entrainez-vous à être réactif pour une prise de décision rapide. Plus vous attendez avant de tirer, plus vous laissez de l’espace à l’adversaire pour venir vous contrer. Pour cela, pas de miracle : de l’entrainement.
Cet ultime conseil est le plus important : vous ratez 100 % des tirs si vous ne tentez jamais. C’est pourquoi, il faut apprendre à saisir la moindre occasion.
Les différentes blessures musculaires succeptibles de se produire en football, telles que les déchirures, les contractures, les élongations ou les claquages, nécessitent une identification précise des symptômes, des douleurs ressenties et des circonstances qui ont provoqué la blessure. Une tendinite est une affection très douloureuse et handicapante d'un tendon. Les crampes musculaires font partie, avec les courbatures, des douleurs musculaires les plus fréquentes en sport. La périostite tibiale survient surtout chez les athlètes en début de saison et chez ceux qui débutent une nouvelle activité. Le football est un grand pourvoyeur de pubalgie, étymologiquement douleur au pubis. Tous les sportifs peuvent cependant être touchés. Une pubalgie est à craindre en cas de surentraînement ou lors d'une reprise après arrêt prolongé.
Avant de commencer toute activité physique, consultez un professionnel de santé pour assurer que vous êtes en bonne santé. Les conseils sur ce site ne remplacent pas ceux d'un professionnel de santé.
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