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Le décor est planté dans ce lieu confiné qui se situe dans le sous-sol du parking de la rue de Gouédic.

Les Débuts et l'Évolution du Club

« À la création du club par Jean Simier en 1981, nous étions une section du Cob, explique Henry Gervaise, président du TSB depuis 2000. Suite à quelques problèmes, nous sommes partis avec armes et bagages. Tout le matériel nous appartenait. » C'est le maire Yves Le Foll qui nous a trouvé l'endroit. Et on y est très bien. Surtout depuis que tout a été désamianté.

Après avoir partagé un temps ces locaux avec les escrimeurs du Cercle de l'épée et quelques haltérophiles, qui ont vite déménagé faute d'y trouver vestiaires et douches, les licenciés du TSB sont depuis les seuls locataires de ce qui ressemble fort à un bunker.

De l'extérieur, seul le logo de l'association, collé sur une porte ridiculement petite au regard de la taille du bâtiment, permet de deviner ce qui se cache derrière ces murs en parpaings.

Les Installations et la Sécurité

« Nous disposons au TSB d'installations qui font des jaloux, sourit Henry Gervaise. Sur ce pas de tir, par exemple, nous avons 20 postes avec rameneurs de cibles électriques. Les adhérents tirent avec des pistolets et carabines à air comprimé. Des armes personnelles ou que nous leur prêtons. Ils utilisent des plombs de 4,5 mm. »

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« Ici, la première chose que l'on enseigne, ce sont les règles de sécurité », explique le président Gervaise. Autrement dit, les licenciés alignés ce lundi soir sur le pas de tir à 10 m sont loin d'être des fous de la gâchette. Les Lucky Luke et autres Inspecteur Harry n'ont pas leur place ici.

La salle réservée aux armes à feu est insonorisée avec les moyens du bord. La sécurité, toujours. Là, c'est du sérieux. Contrairement à leurs collègues, les trois hommes ont le permis de port d'armes. Ces dernières sont transportées cadenassées dans une boîte elle-même verrouillée...

L'Enseignement et les Jeunes

Tout est mis en place pour accueillir les jeunes sur le pas de tir, où ils débutent à la carabine ou au pistolet à plomb, sur des cibles placées à 10 m.

« Nous nous efforçons d'assurer l'application des gestes pour réaliser le tir parfait, au centre de la cible. Le comportement au pas de tir doit être irréprochable, et ceci dans le respect des règles de sécurité », note Jean-Claude Théry, l'un des initiateurs du club.

Les jeunes, âgés de 8 à 17 ans, sont encadrés par Jean-Claude Théry, Paul Merlier, Gérard Behr, Jean-Michel Thiénnot, Dany Kirchhein et Suzanne Daniel, le mercredi, de 14 h à 15 h 30.

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Oscar Giguelay, 15 ans, de Saint-Brieuc, en fait partie : « Je pratique depuis trois ans, à raison d'une séance par semaine. J'ai essayé d'autres sports, mais c'est le tir sportif qui a ma préférence, parce que je me trouve au calme et je peux me concentrer sur mes objectifs. »

La Compétition et les Succès

Avec deux titres et quatre podiums, les jeunes de Fréhel tir ont sorti le grand jeu, aux championnats des Côtes-d'Armor des écoles de tir, à Lannion.

Marie-Ange est licenciée au Tir sportif briochin, depuis 2009 et pratique le tir depuis une vingtaine d'années.

« Mes bons résultats aux championnats départementaux et régionaux m'ont permis d'être sélectionnée parmi les 40 premières. Je suis allée à Bordeaux, j'étais la seule de mon club. »

« Avec le cumul de mes points qui est de 566 sur 600 possibles, j'ai établi un nouveau record de France, l'ancien record était détenu depuis 2007 par Odile Rousseau, d'Angers, avec 563 points. »

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L'Armurerie de l'Ouest à Plurien

Jean-Pierre Hallier a ouvert les portes de son armurerie mardi. Il y a un an, il a décidé, avec sa femme, de poser ses bagages à Plurien pour rejoindre sa belle-famille. Il entreprend d'ouvrir une armurerie car « il y a ici une forte population de chasseurs et de tireurs sportifs, la demande n'est pas négligeable dans les Côtes-d'Armor.

« Diplômé de l'École d'armurerie de Liège, en 2008, après trois ans d'études, j'ai commencé à travailler chez un armurier à Paris, d'où je suis originaire », explique le commerçant. Pas de concurrence proche, une population importante de chasseurs, et de tireurs sportifs locaux : le jeune homme est conforté dans son choix.

Jean-Pierre assure l'accueil, la vente, le conseil et le nécessaire au chasseur et au tireur. Et l'entretien. « J'ai un atelier, chez moi, qui me permet d'entretenir et de réparer les armes. Nous ne sommes plus beaucoup à le faire ».

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