Le football est un sport où l'histoire s'écrit à chaque match, et les tirs au but en sont souvent des chapitres mémorables. Des moments de tension, de joie et de déception qui marquent à jamais les supporters et les joueurs.
L'histoire du Maroc dans les compétitions internationales a été ponctuée de moments forts, notamment lors des séances de tirs au but. Ces instants cruciaux ont souvent déterminé le sort de l'équipe, gravant des noms dans la légende et suscitant des émotions intenses.
Ce mardi 6 décembre, le Maroc et l’Espagne s’affrontaient en huitième de finale de la Coupe du monde de football disputée au Qatar. Les Lions de l’Atlas ont réalisé un véritable exploit en sortant les champions du monde 2010 au terme d’une séance de tirs au but totalement maîtrisée (0-0, 3-0 tab).
Yassine Bounou, auteur de deux arrêts lors de la séance de tirs au but, a qualifié le Maroc pour le premier quart de finale de son histoire. Yassine Bounou, le gardien du Séville FC, a enfilé ses habits de sauveur en repoussant les tentatives de Soler et Busquets.
Côté marocain, Sabiri, Ziyech et Hakimi, sur une subtile panenka, ont transformé leur tir au but et fait chavirer de bonheur le stade 974. Achraf Hakimi, qui est né et a grandi dans la banlieue sud de Madrid, a conclu la superbe performance du gardien Yassine Bounou, qui joue depuis dix ans en Espagne et qui a été infranchissable pendant la séance des tirs au but, d'une panenka somptueuse. Jamais les Lions de l'Atlas n'avaient atteint les quarts de finale d'un Mondial.
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Enorme sensation à Doha où le Maroc a sorti l’Espagne aux tirs au but au bout d’une partie indécise (0-0, t.a.b. 3-0). Le Maroc, qui avait déjà créé la sensation en finissant premier d’un groupe où il côtoyait la Croatie, la Belgique et le Canada, a validé mardi son billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde au détriment de l’Espagne.
Aux tirs au but, Bounou a arrêté les tentatives de Busquets et Soler, tandis que Sarabia a touché le poteau. Les Espagnols n’ont pas inscrit le moindre tir au but et Hakimi a réussi la tentative décisive… d’une panenka.
Invaincus lors de la phase de poules, les hommes de Walid Regragui ont fait le dos rond durant toute la rencontre. Si la possession du ballon a été très largement en faveur des Espagnols (76%), la domination a été stérile et les Marocains ont été irréprochables tactiquement. Bien en place, ils n’ont pas concédé énormément d’occasions.
Après une dernière frayeur avec une frappe de Pablo Sarabia qui est venue lécher le poteau de Bounou, les Marocains ont eu l’occasion d’écrire leur histoire lors de la séance de tirs au but.
Dominatrice tout au long de la rencontre (76,8 % de possession de balle), l'Espagne n'a jamais su se montrer efficace. Les hommes de Luis Enrique ont ainsi dû attendre la 54e minute pour cadrer leur premier tir, une frappe d'Olmo détournée par Bounou. Les Marocains, eux, ont défendu courageusement et intelligemment, tentant de profiter des pertes de l'Espagne pour lancer des contres.
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Les Marocains auraient pu nourrir de gros regrets après les trois grosses opportunités vendangées par Walid Cheddira (voir par ailleurs) en fin de rencontre mais ils ont finalement mieux réussi leurs tirs au but que les Espagnols. Si Badr Benoun, troisième tireur, a manqué sa tentative, Abdelhamid Sabiri, Hakim Ziyech et surtout Achraf Hakimi - qui a réussi une audacieuse Panenka - ont permis au Maroc de rejoindre le tour suivant.
Côté espagnol, ni Pablo Sarabia, ni Carlos Soler, ni Sergio Busquets ne sont parvenus à tromper Yassine Bounou, le portier marocain, qui a arrêté deux tirs sur trois, le premier échouant sur le poteau.
Pour la Roja, l'histoire se répète : les champions du monde 2010 avaient déjà été sortis par une équipe à leur portée, la Russie, lors du Mondial-2018. Le sélectionneur espagnol Luis Enrique avait pourtant prévu ce cas de figure en demandant à ses joueurs de se préparer à l'exercice.
"Ils devaient arriver avec au moins mille penalties tirés avec leurs clubs, avait expliqué Enrique en conférence de presse lundi. Mais c'est bien Bounou, le portier du Séville FC, qui a pris la lumière en fin de match, en arrêtant deux tirs aux but, de Carlos Soler et Sergio Busquets, alors que celui de Pablo Sarabia avait heurté le poteau.
Il a confirmé ce qui apparaît comme une évidence à l'issue du combat remporté contre l'Espagne : le Maroc possède bien la meilleure défense de la compétition, qu'aucun joueur adverse n'a encore trompé.
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Premier du groupe F, le Maroc est la dernière nation africaine encore en lice dans cette Coupe du monde au Qatar. Jusqu'ici, les Lions de l'Atlas n'ont toujours pas perdu après leur nul face à la Croatie (0-0) et leurs victoires face à la Belgique (2-0) et le Canada (2-1). Les Espagnols, eux, ont terminé deuxièmes du groupe E en raison de leur défaite face au Japon (2-1) lors de la dernière journée. Avant cela, ils avaient étrillé le Costa Rica (7-0) et concédé le nul face à l'Allemagne (1-1).
Au niveau du jeu, les Marocains s'appuient sur une défense solide depuis le début de la compétition avec Aguerd et Hakimi notamment, tandis que les Espagnols brillent offensivement. Cette rencontre entre deux équipes joueuses s'annonce passionnante. Le vainqueur du match affrontera la Suisse ou le Portugal en quarts.
L'Espagne a chuté en 8ème de finale du Mondial 2022 face au Maroc en ne parvenant pas à transformer le moindre penalty (0-0 ; 3 tirs au but à 0). La performance négative de la Roja dans le registre la place dans les pires équipes d'une Coupe du monde."L'explication est claire. Je me suis trompé. J'ai choisi les trois premiers tireurs sans leur laisser le choix, et sur les tireurs suivants ce sont eux qui choisissaient. Ce n'était pas la chose à faire, j'ai fait une erreur". C'est l'explication donnée par Luis Enrique en conférence de presse, dans des propos rapportés par L'Equipe, afin de justifier le 0 pointé de Pablo Sarabia, Carlos Soler et Sergio Busquets qui ont tous échoué devant Bounou lors du 8ème de finale du Mondial 2022 entre le Maroc et l'Espagne (0-0 ; 3 tirs au but à 0).
Après la séance ratée de ce mardi, Opta indique l'Espagne est devenue la première équipe à perdre 4 séances de tirs au but dans l'histoire du tournoi. Cela avait été notamment le cas en 8ème de finale du Mondial 2018, avec une élimination face à la Russie en 8ème (1-1 ; 4 tirs au but à 3). En outre, la Roja s'est également hissée à un autre rang peu enviable : elle est désormais la seconde équipe à ne réussir aucun de ses tirs au but dans une séance en Coupe du Monde après la Suisse contre l'Ukraine en 8ème de finale du Mondial allemand en 2006 (0-3 également).
Le Maroc, qui avait déjà créé la sensation en finissant premier d’un groupe où il côtoyait la Croatie, la Belgique et le Canada, a validé mardi son billet pour les quarts de finale de la Coupe du monde au détriment de l’Espagne. Les Lions de l’Atlas, qualifiés pour la première fois en quarts de leur histoire, affronteront le vainqueur du match Portugal - Suisse prévu dans la soirée.
Les Lions de l’Atlas, qui sont la 4e nation africaine à accéder aux quarts de finale, tenteront de devenir la première à passer dans le dernier carré, samedi à 16h, face au Portugal ou à la Suisse. Après cette éreintante partie, où ils ont vu Aguerd sortir blessé et Saïss finir sur une jambe, auront-ils encore assez d’énergie ?
Le Maroc a égalé sa meilleure performance dans un Mondial. Face à l’Espagne, les joueurs sont décidés à « marquer l’histoire », portés par un entraîneur fédérateur. En trois mois, après le limogeage de Vahid Halilhodzic, Walid Regragui a insufflé un vent nouveau dans la sélection. L’ancien latéral d’Ajaccio a su la pacifier et fédérer un groupe en un temps record.
4 Le Maroc est la 4e équipe africaine à se hisser en quarts de finale de la Coupe du monde après le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010. (Opta)1 Le sélectionneur du Maroc Walid Regragui est devenu le tout premier entraîneur africain à atteindre les quarts de finale de la Coupe du Monde. (Opta)
Comme son homologue croate Dominik Livakovic la veille, le gardien marocain Yassine Bounou a été le héros de son pays lors du huitième de finale de la Coupe du monde contre l’Espagne. Grâce à deux tirs au but arrêtés, les Lions de l’Atlas se sont qualifiés pour la première fois de leur histoire en quarts de finale d’un Mondial.
Mais c'est bien Bounou, le portier du Séville FC, qui a pris la lumière en fin de match, en arrêtant deux tirs aux but, de Carlos Soler et Sergio Busquets, alors que celui de Pablo Sarabia avait heurté le poteau. Il a confirmé ce qui apparaît comme une évidence à l'issue du combat remporté contre l'Espagne : le Maroc possède bien la meilleure défense de la compétition, qu'aucun joueur adverse n'a encore trompé.
Les deux équipes se sont départagées aux tirs au but après un match et une prolongation sans but (0-0, t.a.b. 3-0).Conformément à ce qu’avait annoncé la conférence d’avant-match du sélectionneur marocain Walid Regragui, et le déroulé des précédents matchs de l’Espagne, la Roja a eu une large possession en première période (69 %). En dehors d’une frappe d’Asensio, qui n’a pas cadré après avoir été lancé dans le dos de la défense (26e), elle a cruellement manqué d’inspiration. Les Marocains l’ont bien contenue, ont relancé court, mis beaucoup d’intensité dans les duels et joué les contres. Mazraoui (33e) et Aguerd (42e) se sont montrés dangereux.
La deuxième période a été bien moins rythmée, entre des Espagnols qui jouaient à la passe à dix et des Marocains qui se contentaient de rester bien en place dans leur 4-1-4-1. Les dix dernières minutes ont été plus animées avec deux moments chauds dans chaque surface et surtout un bel arrêt de Bounou sur un coup-franc de Pedri au bout du temps additionnel. En 90 minutes, les équipes n’auront cadré qu’une fois chacune…
En prolongation, l’Espagne a maintenu son emprise et sa domination, mais le Maroc s’est procuré la plus grosse occasion du match à la 105e minute, quand Cheddira a perdu son face à face avec Simon. La Roja a failli l’emporter in extremis mais Sarabia a vu sa volée du droit, en angle fermé, finir sa course contre le poteau marocain.
Le meilleur joueur marocain a d’abord été Sofiane Boufal, qui a fait vivre un enfer à Marcos Llorente (aligné latéral droit par Luis Enrique, ce qui a surpris tout le monde), avec notamment une feinte qui l’a laissé cloué au sol. Mais après une première période enflammée, l’Angevin s’est éteint et a été remplacé. À l’inverse, Sofyan Amrabat a été constant du début à la fin et surtout omniprésent. Le milieu défensif de la Fiorentina a couru partout, bouché tous les trous, été vaillant au duel et servi de première rampe de lancement à un paquet de contres marocains. Le joueur de 26 ans aura sans doute vu sa cote monter, lui qui serait surveillé par Liverpool.
En 1998, les Bleus s'étaient inclinés face à l'équipe du Maroc, dans un match amical. Sur les cinq matches joués entre les deux équipes, ce fut la seule défaite des Français face aux Marocains.
Pour préparer le mondial, l’équipe de France avait participé au tournoi amical Hassan II à Casablanca. Après une victoire 1 à 0 face à la Belgique, ils avaient affronté les Lions de l'Atlas. Ceux-ci venaient d'être défaits par les Anglais, à la grande déception de leurs supporters.
À l'issue des 90 minutes, les Bleus concédèrent le match nul 2 à 2 et s'inclinèrent aux tirs au but, 6 à 5. Le joueur Youri Djorkaëff racontait un match « très difficile parce que les Marocains étaient bien en place, ont donné le maximum. » Et Laurent Blanc d'ajouter : « on a été chahuté pendant une longue partie du match, pour ne pas dire tout le temps. (...) Ce match a été très difficile pour nous, plus difficile qu'on le pensait. Je crois qu'il faut se rendre à l'évidence.
Une défaite des Bleus qui avait inquiété les supporters. « Y a-t-il un pilote dans l'équipe de France.
| Match | Résultat | Compétition |
|---|---|---|
| Maroc vs Espagne (2022) | Victoire du Maroc (3-0 tab) | Coupe du Monde |
| France vs Maroc (1998) | Victoire du Maroc (6-5 tab) | Match amical |
tags: #tir #au #but #maroc #histoire
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