L'expression « tir au pigeon » est employée dans divers contextes, allant de la politique au sport. Cet article explore l'origine et l'évolution de cette expression.
Dans le domaine politique, l'expression « tir au pigeon » est utilisée pour critiquer une situation où une personne ou un groupe est perçu comme une cible facile. C’est l’expression du maire de Rontignon pour parler du panachage. Le panachage c’est cette vieille tradition du code électoral en vigueur dans les communes de moins de 1000 habitants.
C’est-à-dire que l’on peut prendre plusieurs listes, et rayer des noms. Rayer rageusement bien souvent. Le genre de pratique qui donne du sel, il faut bien le dire à ce rendez-vous électoral. Le genre de pratique qui rend les dépouillements électriques bien souvent. Et le sujet de bien des conversations. Ca peut mettre aussi une drôle d’ambiance. Une ambiance de suspicion, de malentendu et de faux semblant.
Mais donc, on en parle ce matin sur Ici Béarn Bigorre : les parlementaires sont en train de réformer ce mode de scrutin. Si les navettes entre l’assemblée nationale et le Sénat se passent bien, ce tir au pigeon sera impossible aux prochaines municipales l’an prochain. Au printemps 2026. On ne pourra plus rayer.
Au delà du coté "ludique" de crayonnage, il faut bien dire dans cette chronique que cette réforme est plutôt heureuse. Parce que le manque de vocation pour être maire dans les petites communes est de plus en plus criant. La perspective de ne plus s’exposer au coup de crayons rageurs c’est un plus pour ceux qui hésitent à se représenter. Parce que les plus exposés ce sont bien souvent les sortants. Et le maire en particulier.
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Personne n'aime se faire pigeonner. Comment dit-on ailleurs ? tirer qn. mettre qn. iemand belazeren ; nB. renvoi à St. Ci-dessus vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communauté d'utilisateurs et non vérifiées par notre équipe. En étant enregistré, vous pourrez également en ajouter vous-même. Ce mot vient en effet de la huppe (), oiseau qui tire son nom de sa huppe ou crête. "dé-hupper" (contracté en 'duper'), c'est enlever la huppe de l'animal, donc le plumer.
Le pigeon étant un animal bien plus fréquemment rencontré que la huppe, mais tout aussi déplumable, il est rapidement devenu un synonyme de 'dupe', puis de 'sot' puisque celui qui se laisse duper est forcément considéré comme un imbécile.
Et franchement, on va oser le dire. Le ball trap compte 3 disciplines olympiques et 6 autres gérées par la Fédération française de ball trap. Vous aimez les surprises ? Optez pour les hélices. Même si cette activité ne fait pas partie des disciplines olympiques, c’est celle qui se rapproche le plus de son prédécesseur, le tir aux pigeons. Les disques d’argile sont munis de petites ailettes qui rendent leur trajectoire complètement aléatoire.
Le double trap et la fosse olympique présents aux JO, ainsi que la fosse Euro-DTL et la fosse universelle seront un peu plus prévisibles. Les plateaux lancés sont appelés “des fuyants”, c’est-à-dire qu’il s’éloigne de vous, mais vous ne connaîtrez pas leur direction. Le skeet olympique, le parcours de chasse et le compak sporting comporte une grande variété de plateaux, mais vous savez à l’avance lesquels seront utilisés. Ils sont physiquement les mêmes, mais auront une orientation différente.
Nous venons de voir “les fuyants”, mais nous pouvons citer parmi d’autres “les traversards” qui suivent une courbe en l’air de notre droite à notre gauche ou inversement, “les rentrants” qui viennent vers nous, “les chandelles” qui montent dans le ciel ou encore “les rabitt” qui rasent le sol. Finalement, le sanglier courant qui se rapprochera du tir à la carabine sur cible mobile.
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Un tireur de ball trap doit obligatoirement s’équiper d’un casque de protection auditive et de lunettes pour le parcours de chasse, le skeet olympique et le compak sporting. Même si elles ne sont pas imposées pour les autres disciplines, les lunettes de protection sont tout de même fortement conseillées. Maintenant que nous avons fait le tour des accessoires, passons au fusil ball trap. C’est un fusil à canon lisse. Au-delà, ils auront des caractéristiques plus spécifiques. Si vous faites partie des petits gabarits, tournez-vous vers un fusil semi-automatique. Malgré l’inconvénient de devoir ramasser les douilles, vous prendrez plus de plaisir pour débuter. Sinon, le mieux est de vous tourner vers le fusil superposé Browning qui peut s’utiliser dans plusieurs disciplines du ball trap.
Bon à savoir : certains clubs proposent tout ou une partie du matériel en location. Vous pourrez retrouver les clubs de ball trap en France sur le site de la Fédération française de ball trap. Le site internet de la ligue régionale ou du club peut y être renseigné ou les coordonnées de la personne responsable du département. L’âge minimum pour s’inscrire est de 12 ans, mais certaines associations n’acceptent les mineurs qu’à partir de 16 ans.
La chasse aux pigeons ramiers migrateurs se pratique suivant des modes diversifiés dans le Sud-Ouest de la France et sous forme de tir au vol, « tir au pigeon », sur de nombreux cols du Sud de la France et du Nord de l'Espagne.
Le tir en plaine et la chasse à l'aide de filets demandent une longue préparation et connaissent leur aboutissement à l'automne quand les palombes migrent des pays nordiques vers la péninsule Ibérique. Les Pyrénées représentent un obstacle difficilement franchissable ; aussi les passages sont-ils connus et ces sites sont intensivement exploités. Les pigeons ramiers (palombes) s'arrêtent principalement dans le Lot-et-Garonne, les Landes, le Gers, les forêts des Pyrénées, où ils se reposent, où ils se nourrissent de glands, de maïs…
Il existe six modes de chasse s'exerçant aujourd'hui sur les pigeons ramiers migrateurs :
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Chasse aussi dite « de type landais ». Le principe de cette chasse est immuable : il s'agit en manœuvrant des appeaux (ou appelants) d'attirer les vols de passage pour les faire se poser d'abord sur les arbres de la palombière, et ensuite de faire descendre au sol les oiseaux pour les capturer vivants au filet. Le but est donc d'imiter avec ces « appelants », qui sont des pigeons domestiques ou des palombes, des oiseaux en train de se poser, de se restaurer ou de se reposer dans le bois. On trouvera en général ces installations dans des bois à dominance de pins. Ce type de palombière est habituellement rencontré dans les Landes, mais aussi en Gironde, dans le Gers et le Lot-et-Garonne.
On présentera ici l'ensemble des éléments composants la palombière, sachant que bien sûr certaines installations ne comporteront pas exactement tous ces éléments.
Autrefois, on se rendait à la palombière à vélo ou à pied. Maintenant, il n'est pas rare de trouver des palombières équipées d'un garage 1 place, voire 2 places, pour camoufler le ou les véhicules. Ce garage peut être construit soit à quelques centaines de mètres de la palombière, soit directement à côté de celle-ci, rendant l'accès encore plus pratique et rapide. Ce garage est utilisé par les chasseurs eux-mêmes mais aussi par les visiteurs éventuels qui doivent bien sûr se conformer aux consignes traditionnellement utilisées pour annoncer leur approche. Le code traditionnel veut que l'on siffle pour demander « la permission » d'avancer. Si le chasseur répond, c'est qu'il n'y a pas de palombes posées et que le visiteur peut avancer et se joindre à la chasse.
C'est le poste de commandement, le centre vital et le poste de guet de la palombière. C'est une cabane plus ou moins grande, surélevée par rapport aux autres constructions, plus ou moins confortable où sont regroupées toutes les commandes des appeaux. Certaines palombières peuvent comporter des équipements allant des toilettes à l'électricité, la télévision ou bien le téléphone et tout ce qu'il faut pour y dormir, mais dans la plupart des cas on y trouvera l'essentiel : une pièce centrale comprenant une cuisinière, une table et des bancs, un placard de rangement pour les ustensiles de cuisine et parfois un poêle à bois pour les froides matinées d'octobre.
C'est le centre nerveux d'où le chef de chasse surveille l'arrivée des vols et manœuvre les appeaux par l'intermédiaire des ficelles qui aboutissent toutes en ce point stratégique. Il peut aussi coordonner les actions d'autres chasseurs positionnés dans d'autres cabanes plus ou moins éloignées qui possèdent eux aussi parfois des commandes d'appeaux. Ce poste de guet est surmonté d'un capuchon que les chasseurs abaissent lorsqu'ils aperçoivent un vol en approche. Il doit être correctement camouflé mais suffisamment « dégarni » pour que les chasseurs puissent suivre à travers l'évolution du vol, y compris à l'arrière du poste. C'est pourquoi certains s'installent sur un fauteuil pivotant pour rester tout le temps en contact visuel avec le vol.
Le banc du guet est assez long pour pouvoir accueillir 2 à 3 personnes. C'est normalement le chef de chasse qui manœuvre les commandes et lui seul, mais dans certaines palombières les rôles sont souvent partagés par les personnes qui se trouvent là et qui en ont l'habitude. Le poste est toujours orienté nord, nord-est, face au passage. Les chasseurs élaguent tous les ans les arbres obstruant leur champ de vision et qui masquent l'arrivée des palombes. En effet, pour pouvoir les « travailler » correctement, les palombes doivent être aperçues assez tôt.
C'est le principal allié du guetteur. C'est souvent un pigeon domestique ou une palombe qui joue ce rôle. Placé devant la cabane à l'air libre, à vue du chasseur, cet oiseau est là pour signaler la présence de palombes ou de rapaces que le chasseur n'aurait pas vus. Il se manifeste en penchant la tête et en regardant dans la direction où il a aperçu quelque chose d'anormal. Il n'est jamais interpellé par les petits oiseaux. Il est donc indispensable pour les vols de retour, les palombes qui se posent seules et aussi les rapaces tentés par les proies faciles que sont les appeaux.
On ne la retrouve pas dans toutes les palombières, certains chasseurs se contentant de descendre les appeaux à 2 mètres du sol pour les mettre hors de portée des prédateurs. Un peu à l'écart, on y laisse les appeaux pendant la nuit (et les prises de la journée que l'on veut conserver en vie). Elle est généralement assez vaste (10 à 12 mètres carrés), bien fermée pour décourager les prédateurs (sauvagines) et aussi bien camouflée que la cabane principale. Elle contiendra non seulement les appeaux mais aussi le nécessaire à leur alimentation c’est-à-dire graines et eau, et généralement un peu de matériel de bricolage.
Le bâtiment du centre est relié aux autres petits postes de guet, aux sols ou aux arbres de pause par un réseau de couloirs couverts, en forme de tunnel, qui permettent aux chasseurs de se déplacer en silence et à l'abri. En général d'une largeur d'un mètre, ils sont parfois enterrés sur une profondeur de 50 centimètres pour se fondre au mieux dans la végétation. Certaines palombières ne comportent qu'une dizaine de mètres de couloirs, d'autres peuvent en compter jusqu'à un kilomètre.
Ce sont des emplacements dégagés de la végétation où se poseront les palombes si les chasseurs arrivent à les y faire descendre et où les filets se rabattront. Ces surfaces sont planes et mesurent de 8 à 10 mètres de longueur pour 5 à 6 mètres de large. Elles sont souvent en terre battue ou parsemées de gazon assez ras. On peut y disséminer quelques branches de bruyère ou de pin pour masquer une trop grande nudité. À l'origine, ils s'appelaient des tirasses. Ils n'étaient pas actionnés par de puissants ressorts comme aujourd'hui mais par le chasseur lui-même qui les refermait en se jetant en arrière en tirant sur une corde. Composés initialement de chanvre ou de coton, ils sont maintenant en nylon teinté. Elles sont souvent en terre battue ou parsemées de gazon assez ras. On peut y disséminer quelques branches de bruyère ou de pin pour masquer une trop grande nudité.
Chaque sol est flanqué de 2 pantes se rabattant l'un vers l'autre en se croisant sur une largeur de 50 cm environ. Il faut en effet un décalage à la fermeture pour que les deux filets ne se rencontrent pas, et ce léger décalage est obtenu par un Les filets sont tendus de part et d'autre. Les chasseurs disposeront quelques grains de blé ou de maïs qui serviront d'appâts. On y trouvera aussi un petit point d'eau. Le but est donc de faire descendre sur le sol les palombes qui sont posées sur les arbres alentour. Pour cela, rien de mieux que d'imiter une palombe qui est déjà sur le sol pour décider ses congénères à descendre.
Pour cela, les chasseurs ont des « piocs » ou « poulets » qui sont poussés dans un petit couloir le long ou au milieu du sol et qui vont faire croire aux palombes que la situation est sans danger et que l'on peut s'alimenter facilement. Le chasseur roucoule et manipule un appeau pour imiter le vol de la palombe se posant sur le sol.
À l'origine, ils s'appelaient des tirasses. Ils n'étaient pas actionnés par de puissants ressorts comme aujourd'hui mais par le chasseur lui-même qui les refermait en se jetant en arrière en tirant sur une corde. Composés initialement de chanvre ou de coton, ils sont maintenant en nylon teinté. Chaque sol est flanqué de 2 pantes se rabattant l'un vers l'autre en se croisant sur une largeur de 50 centimètres environ. Il faut en effet un décalage à la fermeture pour que les deux filets ne se rencontrent pas, et ce léger décalage est obtenu par un réglage d'un dispositif de déclenchement et de la tension des ressorts.
Le nombre de filets par installation n'est pas limité. Seule la surface des filets au sol est réglementée : elle ne peut excéder 300 mètres carrés. Les départements sont soumis à l'autorisation de créer des droits de filets pour la chasse à la palombe. L'obtention de ces droits de filets permet la création de nouvelle palombières ou de renouveler un droit à une palombière obsolète. Le chasseur bénéficie, après instruction, d'un arrêté préfectoral à son nom. Il devient ainsi le titulaire d'un droit de filets. Le droit de filets peut suivre le chasseur s'il change d'installation.
C'est une petite cabane qui fait face au sol, souvent une extension du tunnel. Elle est assez sommaire mais suffisamment spacieuse pour que le chasseur puisse actionner une autre arme redoutable pour la pose des palombes au sol : la palombe de cabane. C'est une palombe qui reste à l'intérieur avec le chasseur et qui ne sera utilisée que dans le but d'imiter le bruit des oiseaux qui se posent au sol. Le chasseur peut aussi roucouler la palombe pour la mettre en confiance. Pour plus d'explications, voir Les Appeaux au sol.
Le principe de cette chasse est immuable : il s'agit en manœuvrant des appeaux (ou appelants) d'attirer les vols de passage pour les faire poser sur les arbres de la palombière. Le but est donc d'imiter avec ces appeaux, qui sont des pigeons domestiques ou des palombes, des oiseaux en train de se poser, de se restaurer (glaner) ou de se reposer dans le bois. On trouvera en général ces installations dans des bois à dominance de feuillus, hêtres et chênes. Ce type de palombière est traditionnellement rencontré au Pays basque et en Béarn. On pourra en trouver bien sûr dans les autres régions du grand Sud-Ouest (Lot, Dordogne, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne, Gironde, Charente, Hautes-Pyrénées et Ariège), jusqu'aux confins de l'Île-de-France.
Les chasseurs sont donc cachés dans une cabane d'où ils manœuvrent des mécaniques. Cette cabane est à la cime d'un arbre, d'une taille plus ou moins importante et très bien camouflée. On retrouve dans ces installations les éléments essentiels qui composent une palombière au sol puisque le but recherché est le même c’est-à-dire faire poser les oiseaux autour de la palombière, à la différence près que le poste de guet et de tir est au sommet d'un arbre et que les oiseaux ne sont plus capturés vivants avec des filets, mais tirés au fusil.
Les équipements sont très similaires aux palombières au sol. Pylône (installation fixe surélevée) utilisé pour le tir au vol de la Palombe (avec ou sans appelants) sur le secteur littoral en Gironde La palombière est composée d'au moins une cabane principale qui peut accueillir de 2 à 4 chasseurs. D'autres cabanes satellites peuvent être présentes si le site est important ainsi que le nombre de chasseurs. Les cabanes sont toujours installées au sommet des arbres dominants, en général un hêtre ou un chêne. Les chasseurs y accèdent par l'intermédiaire d'une échelle plus ou moins sécurisée ou parfois grâce à un ascenseur. Elles peuvent se trouver à plus de 25 m de hauteur. Elles servent à la fois de poste de guet, de commande et de tir. Très bien camouflées, elles comportent des meurtrières par lesquelles les chasseurs passent le fusil pour tirer.
Certains soutiennent les arbres à cabane par des gros câbles pour qu'ils ne bougent pas trop les jours de grands vents. Ces chasseurs sont de véritables paysagistes qui taillent chaque année leurs arbres pour que ceux-ci se transforment en grosse boule au feuillage dru et à la cime plate. Ils appellent cela des plateaux.
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