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Le Français Tanguy de La Forest a participé à tous les Jeux Paralympiques depuis ceux d'Athènes en 2004. Une régularité incroyable pour l'actuel numéro 1 mondial.

Découverte du Tir et Débuts

"J'ai découvert le tir lors d'une kermesse, j'avais sept ans. J'ai remporté le concours et j'ai tout de suite accroché. Le fait d'avoir gagné malgré le handicap a certainement joué. Car j'adorais le sport et le tir me permettait ainsi d'en faire. C'est donc ce sport qui m'a choisi autant que je l'ai choisi. J'ai alors intégré un club à Rennes où j'habitais, la Du Guesclin. Là, je tirais avec les valides, il y avait beaucoup de jeunes, ça m'a emballé."

Tanguy De La Forest découvre le para tir très jeune, à 7 ans lors d’une kermesse.

Carrière et Performances

Entré en 1997 en équipe de France, il a déjà participé à six paralympiades.

Son meilleur classement aux Jeux est une 4e place en 2016 du côté de Rio.

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Ce natif de Rennes est quintuple champion du monde et devient champion paralympique aux Jeux de Paris 2024.

Son titre paralympique accompagné d’une belle médaille d’argent lui valent le rôle de porte-drapeau aux côtés d’Aurélie Aubert, championne paralympique de boccia, à l’occasion de la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques de Paris 2024.

Pour ses 6es Jeux paralympiques, Tanguy de La Forest a décroché ce vendredi la première médaille de sa carrière sur le tir à 10 mètres à la carabine à air debout.

Mais à domicile, du côté de Châteauroux, de La Forest n'a pas craqué sous la pression pour finir 2e derrière le Slovène Francek Tirsek qui, lui aussi, a vaincu le signe indien alors qu’il avait fini à trois reprises en argent lors de ses participations précédentes aux Jeux paralympiques.

«C'est beaucoup d'émotions», confiait le Français sur France Télévision les larmes aux yeux. «Il m'aura fallu six Jeux pour y parvenir, et je suis heureux que ce soit enfin arrivé. J'ai travaillé très dur depuis Tokyo. Et ce n'est peut-être pas fini pour celui dont la vocation sportive est née à l'âge de 7 ans lors d'une kermesse puisqu'il a encore deux épreuves à son programme lors de ces Jeux : le tir à 10m avec une carabine à air «couché» dimanche et le tir à 50m mercredi prochain.

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Une suite de l’aventure que Tanguy de La Forest vivra aux côtés de son épouse, Gaëlle Edon, elle aussi engagée en paratir sur deux épreuves au pistolet.

«C'est extraordinaire de pouvoir faire des compétitions et pratiquer ce sport en couple», sourit le Breton, atteint d'une maladie neuromusculaire, l'amyotrophie spinale infantile, qui lui a fait perdre l’usage de ses jambes.

Exigeant et brillant tant dans sa vie professionnelle que sur un pas de tir, Tanguy vise toujours le haut niveau.

Les valeurs du handisport

Alors que l’on déplore dans notre pays une dégradation des rapports humains, nous affirmons dans notre mouvement que les notions de service, de convivialité, de respect et de solidarité sont au coeur de notre engagement.

L’épanouissement personnel grâce au sport est le fer de lance des 1 354 structures affiliées à la FFH. Ces clubs ou sections handisport intégrées à des associations « valides », constituent un réseau exceptionnel proposant une offre variée.

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Outre la compétition via les sports traditionnels, chacun peut y trouver une multitude d’avantages, s’y épanouir pour son bien-être, pour le plaisir ou pour la confrontation, selon son envie.

La Fédération Française Handisport est multisports et offre la possibilité à toutes les personnes en situation de handicap de pratiquer une activité avec des moniteurs et/ou des éducateurs formés à la discipline choisie et au handicap.

S’inscrire dans un club ou une section offre la possibilité de pratiquer avec des personnes ayant les mêmes problématiques que soi.

Bénéficier d’un encadrement formé est « rassurant pour les parents et les sportifs qui pratiquent en toute sécurité.

S’inscrire dans un club handisport ponctuellement, ou à long terme, offre également l’occasion de gagner en autonomie dans la vie de tous les jours.

Dans un club handisport, le nouveau licencié entend souvent un son de cloche différent de celui qu’il connaît dans son entourage.

Jean Minier, Directeur technique national confirme cet état d’esprit qui imprègne tout le mouvement handisport : « Nous sommes une fédération qui met en avant le potentiel, et tout ce que le licencié peut faire, et non ce qui ne lui est “pas possible”… Cela se concrétise chaque jour dans nos clubs ! Nous avons une stratégie de solutions ou d’options systématiques pour chacun. Nous n’enfermons pas les personnes. Avec handisport, les personnes ne sont pas réduites à leur simple apparence physique.

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