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Les tirs au but sont souvent le point culminant dramatique d'un match de football, un moment où la chance et la pression se rencontrent.

Quand les décisions arbitrales font la différence

Les exemples du genre sont légion.

  • Finale de la Coupe d’Afrique des nations 2000 : Le but de Victor Ikpeba pour le Nigeria est invalidé malgré le fait que le ballon ait franchi la ligne.
  • OM-Lens, Coupe de la Ligue, 1999 : Éric Roy voit son tir au but, qui rebondit derrière la ligne, refusé par l'arbitre : « Je suis le dernier tireur, si je marque, on se qualifie. Le ballon frappe la barre, rebondit largement derrière la ligne et ressort. Mais l’arbitre ne le valide pas. Derrière, on perd à la mort subite. »
  • Alberto Gil est aujourd’hui un joueur d’Ourense, en troisième division espagnole. Sa carrière aurait-elle été différente si son tir au but face à Chelsea, en huitièmes de finale de la Youth League 2015-2016, n’avait pas été injustement refusé ? Ce jour-là, sous les couleurs de Valence, l’ailier s’élance, sa frappe croisée tape le cadre, puis s’éloigne de la cage, et l’arbitre suisse Adrien Jaccottet invalide donc la tentative. Problème : le tir de Gil n’a pas rebondi sur le montant, mais sur l’équerre située à l’intérieur du but. La séance se poursuit, et au bout, Tammy Abraham qualifie les Blues. Là, vu l’enjeu, on est sur l’un des plus gros scandales de l’histoire de ce jeu.

Ces incidents soulignent la complexité de l'application des règles et l'impact des décisions arbitrales sur le résultat des matchs.

Quand les gardiens dépassent les limites

Personne - parmi ceux qui étaient là pour le voir, du moins - n’a oublié Jerzy Dudek et ses bonds jusqu’aux six mètres, ou presque, pour mettre en échec Andrea Pirlo puis Andriy Shevchenko lors de la légendaire finale de Ligue des champions 2005 entre Liverpool et l’AC Milan. Mais l’escroc polonais n’est évidemment pas le seul à avoir abusé du laxisme qui a longtemps entouré la position du gardien de but sur les penaltys et tirobs : en 2002, un jeune - et pas encore casqué - Petr Čech dégoûtait par exemple les Bleuets de Julien Escudé et Jean-Alain Boumsong en finale de l’Euro Espoirs, en n’hésitant pas à avancer de plusieurs mètres sur chaque frappe adverse.

Le laxisme entourant la position du gardien de but sur les penaltys a souvent été exploité :

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  • Jerzy Dudek (Liverpool, 2005) : Ses bonds extravagants lors de la finale de la Ligue des champions ont déstabilisé les tireurs milanais.
  • New York City FC vs Orlando (2020) : Le gardien d'Orlando est exclu pour avoir quitté sa ligne trop tôt, et c'est un défenseur qui arrête le tir au but suivant. On est le 21 novembre 2020 aux États-Unis dans un match entre le New York City FC et Orlando. Un but partout à l’issue de la prolongation, place aux tirs au but. Classique, pour le moment. Orlando mène 4-3, le dernier tireur new-yorkais se présente face à Pedro Gallese. S’il l’arrête, Orlando est qualifié. Miracle, il détourne le ballon et rugit de joie. Sauf… qu’il n’avait pas de pied sur sa ligne. Conséquence directe : tir au but à retirer et carton jaune ! Cet avertissement est son deuxième de la partie, synonyme d’exclusion. C’est Rodrigo Schlegel qui enfile les gants. Le deuxième gardien ? Non, le défenseur de l’équipe ! Et vu que le foot est un sport comme aucun autre, Schlegel stoppe cette tentative et offre la qualif’ aux siens.
  • Termano (2011) : Un gardien célèbre trop tôt, et le ballon, après avoir heurté la barre, finit par rentrer après plusieurs rebonds. « Le penalty le plus fou de la saison », c’est comme ça qu’a baptisé la presse italienne en 2011 un tir au but du club amateur de Termano. L’attaquant tire sur la barre transversale, le gardien exulte et s’en va célébrer sauf que… le ballon revient vers le but et rentre, après d’interminables rebonds. L’arbitre accorde le but, et Termano s’impose au terme de la séance. Furieuse, l’équipe adverse, Dro, saisit la Fédération pour rejouer le match.
  • FAR de Rabat (2010) : Un gardien marocain voit le ballon, après une parade, reprendre la direction du but. En 2010, le gardien du FAR de Rabat, Khalid El Askari, se fait avoir de la sorte, en huitièmes de finale de Coupe du Maroc.
  • Kings World Cup (2024) : Un tir dévié par le gardien rebondit contre le plafond, mais est validé. Comment parler des tirs au but sans évoquer la Kings World Cup, cette compétition de foot organisée en mai 2024, rassemblant d’anciennes gloires à la retraite et des amateurs draftés pour l’occasion, formatée pour les réseaux et diffusée en direct sur la plateforme Twitch ? Lors des TAB, la frappe du tireur argentin Edwin Cardenas est détournée par Christophe Npasu et rebondit contre le plafond - car oui, les matchs ont lieu en indoor. Les coéquipiers de Jérémy Ménez sont aux anges, mais l’arbitre accorde le but. Le ballon était rentré après la parade… Une décision injuste pour les Français qui pointent du doigt la non-validité de cette dernière tentative. Selon eux, le temps s’est écoulé avant que le ballon ne franchisse la ligne et que le ballon aurait touché le plafond, ce qui invalide le penalty.

Le derby de Madrid: Une rivalité historique

Le derby de Madrid, opposant le Real Madrid à l'Atlético de Madrid, est bien plus qu'un simple match de football. C'est une rivalité ancrée dans l'histoire et les divisions socio-économiques de la ville.

Origines du derby

L’histoire du derby de Madrid commence au début des années 1900, lorsque le Real Madrid et l’Atletico Madrid font leurs premiers pas en tant que clubs de football. Le Real Madrid a été le premier à être créé en 1902, devenant rapidement l’équipe préférée de l’aristocratie madrilène. Un an plus tard, l’Atlético de Madrid voit le jour, se présentant comme le symbole de la classe ouvrière de la ville.

Depuis leur premier face-à-face en 1906, les deux clubs représentent des valeurs et des identités différentes. Leur rivalité s’enflamme dès leur premier face-à-face en 1906. Depuis ce premier match, les deux clubs représentent bien plus que l’excellence sportive. Les batailles sur le terrain font écho aux clivages socio-économiques qui traversent la ville. Depuis plus d’un siècle, ces compétitions ne se limitent pas à marquer des buts. Il s’agit d’une lutte pour la fierté et la domination de la ville, d’une scène où les hiérarchies sociales sont remises en question et les identités renforcées.

Chaque match est une lutte pour la fierté et la domination de la ville. Dès le début, le derby de Madrid n’a pas seulement été l’occasion de savoir qui marquerait le plus de buts, mais aussi quelle voix résonnerait le plus fort dans une ville divisée par la classe et le statut social. Chaque rencontre entre les deux équipes était - et est toujours - une démonstration vivante du tissu social madrilène. L’élite, drapée dans le blanc royal du Real Madrid, contre les bandes rouges et blanches de l’Atlético, représentant la classe ouvrière.

Quelle que soit leur position dans le championnat ou leurs résultats dans les autres rencontres, le derby de Madrid est un spectacle à part entière, une compétition féroce profondément ancrée dans le tissu socio-économique madrilène.

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Choc des styles: Attaque contre défense

Le Real Madrid est traditionnellement associé à un style de jeu offensif et spectaculaire, attirant des superstars mondiales. Lorsque le coup de sifflet retentit au début d’un derby madrilène, on peut presque sentir la tension palpable qui accompagne l’affrontement de deux philosophies footballistiques très différentes. Le Real Madrid, historiquement connu pour attirer des superstars mondiales dans ses rangs, est généralement associé à un style de jeu offensif et rapide. Leur jeu se caractérise par un jeu de jambes éblouissant, des courses à couper le souffle et un penchant pour les buts accrocheurs.

L’Atlético de Madrid a traditionnellement adopté un style plus conservateur et intransigeant. De son côté, l’Atlético de Madrid a traditionnellement adopté un style plus conservateur et intransigeant. Les Rojiblancos sont depuis longtemps admirés pour leurs structures défensives disciplinées et leur détermination. Ils ne se contentent pas de défendre leur but, ils le protègent avec une ténacité et une cohésion qui peuvent être passionnantes à observer.

Le contraste entre les manœuvres offensives flamboyantes du Real Madrid et la résistance défensive inébranlable de l’Atlético de Madrid ajoute une dimension tactique captivante à leurs rencontres. Le derby ne se résume pas à la question de savoir qui marquera le plus de buts. Il s’agit aussi de savoir quelle équipe peut imposer son style au jeu, contrôler le tempo et, en fin de compte, imposer sa volonté à son adversaire.

Matchs mémorables

Le derby de Madrid a donné lieu à des matchs qui ont marqué l'histoire du football :

  • Finale de la Ligue des champions 2014 : Le Real Madrid remporte une victoire écrasante (4-1) après prolongation face à un Atlético Madrid résistant, grâce à un but égalisateur de dernière minute de son défenseur emblématique, Sergio Ramos.
  • Quarts de finale de la Ligue des champions : L'Atlético de Madrid prend sa revanche en éliminant le Real Madrid aux tirs au but. Deux ans plus tard, les dieux du football ont écrit un nouveau chapitre passionnant dans les chroniques du derby de Madrid. Le match a été à la hauteur du battage médiatique, culminant dans une séance de tirs au but éprouvante qui a vu l’Atlético de Madrid sortir victorieux, se vengeant ainsi de son échec deux ans plus tôt.

Importance récemment

Avec le Real Madrid et l'Atlético de Madrid au sommet des compétitions nationales et européennes, le derby a acquis une importance mondiale. Dans le paysage footballistique actuel, le derby de Madrid revêt une importance qui dépasse largement les limites de la capitale espagnole. Le Real Madrid et l’Atlético de Madrid étant toujours au sommet des compétitions nationales et européennes, l’importance du derby s’est accrue de manière exponentielle.

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Le résultat de ces rencontres peut influencer la course au titre en Liga et avoir des répercussions sur les compétitions européennes. Ce qui n’était qu’une compétition locale est devenu un événement mondial aux implications considérables. Le résultat d’un derby peut souvent faire basculer la course à la Liga, le championnat espagnol de première division.

Real Madrid - Atlético de Madrid: Un duel épique en ligue des champions

Encore une fois, l’Atlético a cru tenir son exploit, mais le Real, porté par sa réussite légendaire, l’a crucifié aux tirs au but et file en quarts. Il y a des scénarios qui se répètent inlassablement, comme une fatalité inscrite dans l’ADN du football européen. L’Atlético de Madrid a livré une bataille dantesque, il a dominé, il a cru tenir son exploit. Mais à la fin, c’est toujours le Real qui triomphe. Après s’être incliné à l’aller (2-1), les hommes de Diego Simeone ont su inverser la tendance avec un but dès la 29ᵉ seconde de jeu signé Connor Gallagher. Une entame rêvée, une intensité folle et un Real Madrid totalement dépassé. Mais quand il s’agit de survivre, la Casa Blanca a ce supplément d’âme, cette once de magie - ou de chance, selon les perspectives - qui lui permet toujours de s’en sortir. Au bout d'un match fermé, le Real Madrid s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en éliminant l'Atlético de Madrid aux tirs au but, ce mercredi soir.

Tout a basculé quand Julian Alvarez, deuxième tireur de l'Atlético, a réussi son tir mais que le VAR l'a annulé pour un double contact. Llorente (Atlético) et Vazquez (Real Madrid) se sont ensuite ratés avant que Rüdiger ne décroche la qualification pour les tenants du titre.

Les Colchoneros savaient sûrement qu’il serait difficile de battre les Merengue à ce petit jeu, dans lequel ils excellent. Un chiffre qui démontre la capacité des Merengue à se concentrer et à gérer la pression dans les moments importants.

Une domination merengue incontestable

D’après les données d’Opta, cette séance de tirs au but entre le Real Madrid et l’Atlético était la sixième entre les deux clubs, toutes compétitions confondues. Et chacune de ces séances a été remportée par la Maison Blanche.

Un scénario cruel pour l'Atlético

Encore une fois, l’Atlético a cru tenir son exploit, mais le Real, porté par sa réussite légendaire, l’a crucifié aux tirs au but et file en quarts. Il y a des scénarios qui se répètent inlassablement, comme une fatalité inscrite dans l’ADN du football européen. L’Atlético de Madrid a livré une bataille dantesque, il a dominé, il a cru tenir son exploit. Mais à la fin, c’est toujours le Real qui triomphe.Après s’être incliné à l’aller (2-1), les hommes de Diego Simeone ont su inverser la tendance avec un but dès la 29ᵉ seconde de jeu signé Connor Gallagher. Une entame rêvée, une intensité folle et un Real Madrid totalement dépassé. Mais quand il s’agit de survivre, la Casa Blanca a ce supplément d’âme, cette once de magie - ou de chance, selon les perspectives - qui lui permet toujours de s’en sortir.

Le tournant du match: L'intervention du VAR

Le Real Madrid a décroché sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions ce mercredi en éliminant l’Atlético aux tirs au but. Une séance marquée par une tentative réussie puis annulée de Julian Alvarez en raison d’un léger double contact au moment de la frappe.

Plusieurs joueurs madrilènes, dont Kylian Mbappé, se sont adressés à l’un des assistants de Szymon Marciniak, soupçonnant un double contact de l’Argentin après une glissade au moment du tir. Le visionnage par la VAR était déjà en cours et a rendu son verdict: tir au but annulé en raison d’une double touche. La loi 14 des règles du football est formelle: "Le tireur ne doit pas jouer le ballon une seconde fois avant que celui-ci n’ait été touché par un autre joueur."

"C’est la première fois que je vois ça dans un match officiel mais ça fait partie des règles. On voit que le foot se joue à des détails", regrettait Clément Lenglet au micro de Canal +. Le contact, bien que léger, semble bien exister entre la pointe du pied gauche d’Alvarez et le ballon frappé du pied droit. C’est donc bien le Real qui affrontera Arsenal en quart de finale de la Ligue des champions.

Un match fermé, une qualification difficile

Au bout d'un match fermé, le Real Madrid s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en éliminant l'Atlético de Madrid aux tirs au but, ce mercredi soir. Vainqueurs lors de l'aller (2-1), les hommes de Carlo Ancelotti ont vu leur petite avance (et leur plan de jeu) fondre en l'espace de... 28 secondes, le temps pour le pitbull Connor Gallagher d'initier une action et de la conclure, bien trouvé par un centre de Rodrigo De Paul.Dans une chaude ambiance, les Colchoneros n'ont jamais pu creuser l'écart, l'intenable Alvarez échouant sur Courtois (25e, 47e) ou dans son petit filet (39e). Piégé par la densité de l'Atlético dans l'axe, le Real Madrid n'a rien montré, dans l'intensité ou l'utilisation de sa large possession (62 % en première période). Mais sa défense a tenu le choc jusqu'au bout, Courtois repoussant un tir lointain de Simeone (71e) et Rüdiger s'imposant sur un centre de Correa (92e).Pour son 75e match de Ligue des champions à la tête du Real, un record, Carlo Ancelotti a longtemps subi la loi de Diego Simeone. Mais l'Italien, qui sera privé d'Aurélien Tchouaméni en quarts face à Arsenal pour cause de suspension, est sorti vainqueur de ce duel très tactique lors de la séance de tirs au but fatidique. Llorente (Atlético) et Vazquez (Real Madrid) se sont ensuite ratés avant que Rüdiger ne décroche la qualification pour les tenants du titre.

Un raté historique de Vinicius

Lancé par Jude Bellingham, Kylian Mbappé a obtenu un penalty sur un joli enchaînement et une erreur de Clément Lenglet, qui l'a fait tomber. Jamais en réussite face à l'Atlético, Vinicius s'est alors présenté face à Jan Oblak et a expédié son tir très largement au-dessus de la cage colchonera (69e).

Réactions après le match

Interrogé à la radio espagnole, Diego Costa est revenu sur l'épisode du tir au but invalidé de Julian Alvarez, qui avait précipité l'élimination de l'Atlético de Madrid contre le Real en huitièmes de finale de Ligue des champions, en mars dernier (1-2, 1-0, 2-4 aux t.a.b.). L'Espagnol de 36 ans n'aurait pas agi comme les joueurs de son ancien club. Sans club depuis janvier 2025, l'ex-international espagnol s'est exprimé sur l'improbable séance de tirs au but disputée entre l'Atlético de Madrid et le Real en huitièmes de finale de Ligue des champions, en mars dernier. Les Merengues s'en étaient sortis (2-1, 0-1, 4-2 aux t.a.b.), alors que la tentative de Julian Alvarez avait été invalidée par le VAR car l'Argentin avait touché deux fois le ballon. Interrogé par Radio Marca, l'ancien attaquant des Colchoneros a regretté que Diego Simeone et sa troupe ne se soient pas davantage révoltés sur le moment. « Cette séance de tirs au but ne se serait pas terminée comme ça si on avait été sur le terrain. Raul Garcia, Godin ou même moi : on aurait arrêté le match. On aurait peut-être été expulsé, mais ça n'aurait pas continué comme si de rien n'était. Il faut avoir du tempérament », a clamé l'avant-centre de 36 ans, qui a connu plusieurs passages à l'Atlético de 2007 à 2021.

Statistiques du match Atlético de Madrid contre Real Madrid
Statistique Atlético de Madrid Real Madrid
Possession 38% 62%
Tirs cadrés 8 3
Passes 510 856
Duels gagnés 61 65
Fautes commises 11 16
Arrêts 3 7

tags: #séance #tir #au #but #atletico #madrid

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