Les tirs au but sont souvent le point culminant dramatique d'un match de football, un moment où la chance et la pression se rencontrent.
Les exemples du genre sont légion.
Ces incidents soulignent la complexité de l'application des règles et l'impact des décisions arbitrales sur le résultat des matchs.
Personne - parmi ceux qui étaient là pour le voir, du moins - n’a oublié Jerzy Dudek et ses bonds jusqu’aux six mètres, ou presque, pour mettre en échec Andrea Pirlo puis Andriy Shevchenko lors de la légendaire finale de Ligue des champions 2005 entre Liverpool et l’AC Milan. Mais l’escroc polonais n’est évidemment pas le seul à avoir abusé du laxisme qui a longtemps entouré la position du gardien de but sur les penaltys et tirobs : en 2002, un jeune - et pas encore casqué - Petr Čech dégoûtait par exemple les Bleuets de Julien Escudé et Jean-Alain Boumsong en finale de l’Euro Espoirs, en n’hésitant pas à avancer de plusieurs mètres sur chaque frappe adverse.
Le laxisme entourant la position du gardien de but sur les penaltys a souvent été exploité :
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Le derby de Madrid, opposant le Real Madrid à l'Atlético de Madrid, est bien plus qu'un simple match de football. C'est une rivalité ancrée dans l'histoire et les divisions socio-économiques de la ville.
L’histoire du derby de Madrid commence au début des années 1900, lorsque le Real Madrid et l’Atletico Madrid font leurs premiers pas en tant que clubs de football. Le Real Madrid a été le premier à être créé en 1902, devenant rapidement l’équipe préférée de l’aristocratie madrilène. Un an plus tard, l’Atlético de Madrid voit le jour, se présentant comme le symbole de la classe ouvrière de la ville.
Depuis leur premier face-à-face en 1906, les deux clubs représentent des valeurs et des identités différentes. Leur rivalité s’enflamme dès leur premier face-à-face en 1906. Depuis ce premier match, les deux clubs représentent bien plus que l’excellence sportive. Les batailles sur le terrain font écho aux clivages socio-économiques qui traversent la ville. Depuis plus d’un siècle, ces compétitions ne se limitent pas à marquer des buts. Il s’agit d’une lutte pour la fierté et la domination de la ville, d’une scène où les hiérarchies sociales sont remises en question et les identités renforcées.
Chaque match est une lutte pour la fierté et la domination de la ville. Dès le début, le derby de Madrid n’a pas seulement été l’occasion de savoir qui marquerait le plus de buts, mais aussi quelle voix résonnerait le plus fort dans une ville divisée par la classe et le statut social. Chaque rencontre entre les deux équipes était - et est toujours - une démonstration vivante du tissu social madrilène. L’élite, drapée dans le blanc royal du Real Madrid, contre les bandes rouges et blanches de l’Atlético, représentant la classe ouvrière.
Quelle que soit leur position dans le championnat ou leurs résultats dans les autres rencontres, le derby de Madrid est un spectacle à part entière, une compétition féroce profondément ancrée dans le tissu socio-économique madrilène.
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Le Real Madrid est traditionnellement associé à un style de jeu offensif et spectaculaire, attirant des superstars mondiales. Lorsque le coup de sifflet retentit au début d’un derby madrilène, on peut presque sentir la tension palpable qui accompagne l’affrontement de deux philosophies footballistiques très différentes. Le Real Madrid, historiquement connu pour attirer des superstars mondiales dans ses rangs, est généralement associé à un style de jeu offensif et rapide. Leur jeu se caractérise par un jeu de jambes éblouissant, des courses à couper le souffle et un penchant pour les buts accrocheurs.
L’Atlético de Madrid a traditionnellement adopté un style plus conservateur et intransigeant. De son côté, l’Atlético de Madrid a traditionnellement adopté un style plus conservateur et intransigeant. Les Rojiblancos sont depuis longtemps admirés pour leurs structures défensives disciplinées et leur détermination. Ils ne se contentent pas de défendre leur but, ils le protègent avec une ténacité et une cohésion qui peuvent être passionnantes à observer.
Le contraste entre les manœuvres offensives flamboyantes du Real Madrid et la résistance défensive inébranlable de l’Atlético de Madrid ajoute une dimension tactique captivante à leurs rencontres. Le derby ne se résume pas à la question de savoir qui marquera le plus de buts. Il s’agit aussi de savoir quelle équipe peut imposer son style au jeu, contrôler le tempo et, en fin de compte, imposer sa volonté à son adversaire.
Le derby de Madrid a donné lieu à des matchs qui ont marqué l'histoire du football :
Avec le Real Madrid et l'Atlético de Madrid au sommet des compétitions nationales et européennes, le derby a acquis une importance mondiale. Dans le paysage footballistique actuel, le derby de Madrid revêt une importance qui dépasse largement les limites de la capitale espagnole. Le Real Madrid et l’Atlético de Madrid étant toujours au sommet des compétitions nationales et européennes, l’importance du derby s’est accrue de manière exponentielle.
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Le résultat de ces rencontres peut influencer la course au titre en Liga et avoir des répercussions sur les compétitions européennes. Ce qui n’était qu’une compétition locale est devenu un événement mondial aux implications considérables. Le résultat d’un derby peut souvent faire basculer la course à la Liga, le championnat espagnol de première division.
Encore une fois, l’Atlético a cru tenir son exploit, mais le Real, porté par sa réussite légendaire, l’a crucifié aux tirs au but et file en quarts. Il y a des scénarios qui se répètent inlassablement, comme une fatalité inscrite dans l’ADN du football européen. L’Atlético de Madrid a livré une bataille dantesque, il a dominé, il a cru tenir son exploit. Mais à la fin, c’est toujours le Real qui triomphe. Après s’être incliné à l’aller (2-1), les hommes de Diego Simeone ont su inverser la tendance avec un but dès la 29ᵉ seconde de jeu signé Connor Gallagher. Une entame rêvée, une intensité folle et un Real Madrid totalement dépassé. Mais quand il s’agit de survivre, la Casa Blanca a ce supplément d’âme, cette once de magie - ou de chance, selon les perspectives - qui lui permet toujours de s’en sortir. Au bout d'un match fermé, le Real Madrid s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en éliminant l'Atlético de Madrid aux tirs au but, ce mercredi soir.
Tout a basculé quand Julian Alvarez, deuxième tireur de l'Atlético, a réussi son tir mais que le VAR l'a annulé pour un double contact. Llorente (Atlético) et Vazquez (Real Madrid) se sont ensuite ratés avant que Rüdiger ne décroche la qualification pour les tenants du titre.
Les Colchoneros savaient sûrement qu’il serait difficile de battre les Merengue à ce petit jeu, dans lequel ils excellent. Un chiffre qui démontre la capacité des Merengue à se concentrer et à gérer la pression dans les moments importants.
D’après les données d’Opta, cette séance de tirs au but entre le Real Madrid et l’Atlético était la sixième entre les deux clubs, toutes compétitions confondues. Et chacune de ces séances a été remportée par la Maison Blanche.
Encore une fois, l’Atlético a cru tenir son exploit, mais le Real, porté par sa réussite légendaire, l’a crucifié aux tirs au but et file en quarts. Il y a des scénarios qui se répètent inlassablement, comme une fatalité inscrite dans l’ADN du football européen. L’Atlético de Madrid a livré une bataille dantesque, il a dominé, il a cru tenir son exploit. Mais à la fin, c’est toujours le Real qui triomphe.Après s’être incliné à l’aller (2-1), les hommes de Diego Simeone ont su inverser la tendance avec un but dès la 29ᵉ seconde de jeu signé Connor Gallagher. Une entame rêvée, une intensité folle et un Real Madrid totalement dépassé. Mais quand il s’agit de survivre, la Casa Blanca a ce supplément d’âme, cette once de magie - ou de chance, selon les perspectives - qui lui permet toujours de s’en sortir.
Le Real Madrid a décroché sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions ce mercredi en éliminant l’Atlético aux tirs au but. Une séance marquée par une tentative réussie puis annulée de Julian Alvarez en raison d’un léger double contact au moment de la frappe.
Plusieurs joueurs madrilènes, dont Kylian Mbappé, se sont adressés à l’un des assistants de Szymon Marciniak, soupçonnant un double contact de l’Argentin après une glissade au moment du tir. Le visionnage par la VAR était déjà en cours et a rendu son verdict: tir au but annulé en raison d’une double touche. La loi 14 des règles du football est formelle: "Le tireur ne doit pas jouer le ballon une seconde fois avant que celui-ci n’ait été touché par un autre joueur."
"C’est la première fois que je vois ça dans un match officiel mais ça fait partie des règles. On voit que le foot se joue à des détails", regrettait Clément Lenglet au micro de Canal +. Le contact, bien que léger, semble bien exister entre la pointe du pied gauche d’Alvarez et le ballon frappé du pied droit. C’est donc bien le Real qui affrontera Arsenal en quart de finale de la Ligue des champions.
Au bout d'un match fermé, le Real Madrid s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en éliminant l'Atlético de Madrid aux tirs au but, ce mercredi soir. Vainqueurs lors de l'aller (2-1), les hommes de Carlo Ancelotti ont vu leur petite avance (et leur plan de jeu) fondre en l'espace de... 28 secondes, le temps pour le pitbull Connor Gallagher d'initier une action et de la conclure, bien trouvé par un centre de Rodrigo De Paul.Dans une chaude ambiance, les Colchoneros n'ont jamais pu creuser l'écart, l'intenable Alvarez échouant sur Courtois (25e, 47e) ou dans son petit filet (39e). Piégé par la densité de l'Atlético dans l'axe, le Real Madrid n'a rien montré, dans l'intensité ou l'utilisation de sa large possession (62 % en première période). Mais sa défense a tenu le choc jusqu'au bout, Courtois repoussant un tir lointain de Simeone (71e) et Rüdiger s'imposant sur un centre de Correa (92e).Pour son 75e match de Ligue des champions à la tête du Real, un record, Carlo Ancelotti a longtemps subi la loi de Diego Simeone. Mais l'Italien, qui sera privé d'Aurélien Tchouaméni en quarts face à Arsenal pour cause de suspension, est sorti vainqueur de ce duel très tactique lors de la séance de tirs au but fatidique. Llorente (Atlético) et Vazquez (Real Madrid) se sont ensuite ratés avant que Rüdiger ne décroche la qualification pour les tenants du titre.
Lancé par Jude Bellingham, Kylian Mbappé a obtenu un penalty sur un joli enchaînement et une erreur de Clément Lenglet, qui l'a fait tomber. Jamais en réussite face à l'Atlético, Vinicius s'est alors présenté face à Jan Oblak et a expédié son tir très largement au-dessus de la cage colchonera (69e).
Interrogé à la radio espagnole, Diego Costa est revenu sur l'épisode du tir au but invalidé de Julian Alvarez, qui avait précipité l'élimination de l'Atlético de Madrid contre le Real en huitièmes de finale de Ligue des champions, en mars dernier (1-2, 1-0, 2-4 aux t.a.b.). L'Espagnol de 36 ans n'aurait pas agi comme les joueurs de son ancien club. Sans club depuis janvier 2025, l'ex-international espagnol s'est exprimé sur l'improbable séance de tirs au but disputée entre l'Atlético de Madrid et le Real en huitièmes de finale de Ligue des champions, en mars dernier. Les Merengues s'en étaient sortis (2-1, 0-1, 4-2 aux t.a.b.), alors que la tentative de Julian Alvarez avait été invalidée par le VAR car l'Argentin avait touché deux fois le ballon. Interrogé par Radio Marca, l'ancien attaquant des Colchoneros a regretté que Diego Simeone et sa troupe ne se soient pas davantage révoltés sur le moment. « Cette séance de tirs au but ne se serait pas terminée comme ça si on avait été sur le terrain. Raul Garcia, Godin ou même moi : on aurait arrêté le match. On aurait peut-être été expulsé, mais ça n'aurait pas continué comme si de rien n'était. Il faut avoir du tempérament », a clamé l'avant-centre de 36 ans, qui a connu plusieurs passages à l'Atlético de 2007 à 2021.
Statistique | Atlético de Madrid | Real Madrid |
---|---|---|
Possession | 38% | 62% |
Tirs cadrés | 8 | 3 |
Passes | 510 | 856 |
Duels gagnés | 61 | 65 |
Fautes commises | 11 | 16 |
Arrêts | 3 | 7 |
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