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Le rappeur marseillais SCH, de son vrai nom Schneider, est devenu une figure incontournable du rap français. Avec des hits comme "Champs-Élysées" et "A7", il cumule des millions de vues et captive par son univers sombre et ses paroles percutantes.

Horpist : Une Marque Française de Luxe Adoptée par les Stars

Avant de s’être fait un nom avec ses modèles de doudounes à fourrure haut de gamme, la marque française Horspist est d'abord un spécialiste du cuir depuis 1956 en vente chez Milpau depuis 1986. Le label a rapidement gagné en visibilité grâce autant à la qualité unique de ses produits qu’à son harem de célébrités fidèles qui affichent avec fierté des modèles de doudounes reconnaissables d’un seul coup d’oeil par un blason inimitable sur le bras gauche. Son atout ?

Mélanger textile, cuir et fourrure sur des modèles conçus aussi bien pour les weekends au ski que pour la vie citadine. Rappeurs, footballeurs, stars de téléréalités ; tous se l’arrachent ! De Blaise Matuidi à Frank Ribéry en passant par les rappeurs du moment comme Gradur, Niro ou SCH, pour être dans le game cette saison, investissez dans une doudoune Horspist.

La Doudoune Carlton : Un Modèle Phare Porté par SCH

Le must ? Pour le clip de son titre « Fusil » le rappeur marseillais SCH à lui aussi choisi de mettre en avant deux doudounes issues de la collection Horspist : le modèle Carlton noir avec fourrure rouge et le modèle Carlton blanc avec fourrure silver. C’est dans son dernier clip, celui de la chanson Fusil, que l’on voit le rappeur de marseille portait plusieurs modèles de doudounes de la marque Horspist. Des modèles que l’on connait bien puisqu’il s’agit de la version blanche et de la version rouge de la doudoune CARLTON, déjà disponible dans les magasins Cuir-City.com.

La doudoune Carlton est un modèle haut-de-gamme disponible dans trois coloris pour homme : noir, rouge et blanc. Original par sa coupe, c’est un produit très classe grâce à des empiècements en cuir d’agneau au niveau des épaules, des manches mais également de la fermeture centrale. Les finitions du blouson sont magnifiques, comme le prouve le blason de la marque disposé sur le bras gauche du produit.

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Les Caractéristiques des Doudounes Horspist

La marque Horspist est une marque française spécialisée dans la conception de doudounes haut de gamme. Ses doudounes d’hiver sont composées essentiellement de polyester mais présentent de nombreuses pièces de cuir et de la véritable fourrure de qualité. Le travail des coupes comme chaque choix lors de la création d’un modèle sont minutieux ce qui en font aujourd’hui des produits uniques et très recherchés.

L'Univers Musical de SCH : Entre Mafia et Sensibilité

A l’origine de sa musique ? Cet univers sombre dans lequel se mêlent une imagerie soignée et des paroles percutantes. Alors évidemment on retient facilement d’SCH l’ambiance mafieuse qui se dégage de ses titres ; JVLIVS ajoutant d’ailleurs beaucoup à ce propos. Mais si on regarde derrière le masque ce qui ressort c’est principalement cette sensibilité relativement unique.

C’est quelque chose qu’on pourrait rapprocher de PNL récemment, la manière qu’ont ces artistes de se confier dénotant réellement avec la violence de certains propos. Il entre totalement dans des codes « gangsta » mais lorsqu’il s’ouvre en musique c’est alors bien plus touchant. Comment ne pas évoquer Fusil qui ; à juste titre, initie dans A7 ce qu’on retrouvera tout au long de sa discographie.

L'Image et le Charisme de SCH

Dans l’imagerie, dans ce qu’il dégage ; il y a aussi quelque chose de fort. Pas mal de réactions suite au clip de Ca ira issu de Rooftop dans lequel on le voit arborer des cheveux ondulés, cela s’étendant jusque ses sappes, il incarne une forme de luxe qui fait forcément rêver. Mehdi Maïzi en parle d’ailleurs dans la vidéo de Joss, ces vêtements sont uniques et collent à l’artiste.

Cette incarnation du charisme ajoute indéniablement à l’image du rappeur, ce qui complète une fois de plus l’univers dans lequel il se place. Ils sont finalement assez peu à savoir jouer sur ces codes également et c’est peut être ce qui contribue à le rendre si unique dans le paysage rapologique en 2019.

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SCH et son Image de Mafieux

Au fil de ses titres, il s'est construit une image de mafieux napolitain. Le même interlocuteur confirme : «Lorsque j'écoute SCH ou que je regarde ses clips, j'ai l'impression d'être dans la bande originale de films comme Mesrine ou la French.» Il commence à poster des textes sous le nom de «Schneider», son surnom dans la cité, au moment du divorce de ses parents, lorsqu'il a 12 ou 13 ans.

Il commet des petits larcins pour financer ses enregistrements, rate son bac pro climatisation. Il ressemble à son époque et à beaucoup d'autres qui veulent percer dans le milieu : cheveux courts, gominés, rasés sur les côtés, survêtement et baskets. Schneider, devenu «SCH», peaufine son style.

Sa diction, proche du zozotement, est magnifiée par l'Auto-Tune. Il soigne aussi sa dégaine. Et ne s'en cache pas : la mode est sa passion. Dans son clip Fusil,on le voit avec une toque sur la tête rapper au sommet d'une montagne, quitte à frôler l'androgynie. Fier : «C'est moi qui fais le stylisme.»

A7 : Un Projet Marquant dans l'Histoire du Rap Français

A7 rentre définitivement dans l’histoire du rap français avec 500 000 exemplaires vendus. Rarement une mixtape n’aura autant ressemblé à un album. Le 13 novembre 2015, SCH dévoilait son premier long projet : A7. Un disque qui vieillit toujours aussi bien et reste, six ans après, une référence absolue pour nombre d’auditeurs aguerris et de rappeurs, et revient incontestablement dans la discussion dès lors qu’on aborde la catégorie des « classiques » du rap français des années 2010.

Atteignant aujourd’hui les 500 000 exemplaires vendus, ce disque est sur le point de devenir disque de diamant. Le premier de l’histoire du rap français pour une mixtape.

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L'Influence de "Gomorra" sur l'Univers de SCH

Alors que Gomorra est sorti en 2014, SCH débarque en surfant sur ce succès international comme s’il était tout droit sorti du casting de la série italienne inspirée du livre de Roberto Saviano. Il reprend sa noirceur ainsi que l’esthétique de voyou élégant, un peu bobo sur les bords, et donne une dimension très européenne à son personnage : un rappeur d’origine allemande, avec un style de mafieux italien, qui nous vient d’Aubagne et baigne plus ou moins dans le grand banditisme marseillais.

L’artiste est mystérieux et intrigue par nature les auditeurs. D’autant plus qu’à ce moment-là, le public est particulièrement réceptif aux nouvelles expériences d’un rap tricolore en plein renouvellement.

La Singularité Musicale de SCH

De plus, il démontre avec ce premier disque une palette vocale large et pertinente. Avec sa voix venue des enfers, il oscille entre les deux courants principaux du moment, pour n’en garder que l’essentiel : l’efficacité de la trap et le raffinement du cloud rap. L’auto-tune est présente à foison, mais toujours au service de la direction artistique du projet, et le rappeur du sud de la France arrive avec ses propres expressions et son vocabulaire bien caractéristique (« scélérat », « mathafack », etc.).

"Fusil" et "Champs-Élysées" : Des Hits qui Ont Forgé sa Légende

Mais si la mixtape connaît un succès immédiat, celui-ci va être de plus en plus croissant avec l’arrivée des clips de « Champs-Élysées » et « Fusil », véritables hits qui vont forger la légende du rappeur d’Aubagne et offrir une rare longévité à A7.

Le premier cité est un tube incontournable de l’année 2015, véritable ode à la vie de « grosse moula », comme le dirait le rappeur himself. Une vie luxueuse et fastueuse qui passionne, avec un refrain entêtant au possible malgré des paroles parfois à peine compréhensibles en raison de la diction de SCH.

Sur « Fusil », toujours l’une des plus belles réussites commerciales du rappeur à ce jour, SCH expose un grand sens de la mélancolie (et de la mélodie) totalement assumé. Le clip, lui aussi, est d’une importance capitale pour accompagner l’œuvre musicale. On y aperçoit SCH tout seul dans les hauteurs, arpenter les montagnes et en pleine introspection face à ses tourments.

SCH : Un Artiste Complexe et Sophistiqué

Pourtant, le personnage est bien plus complexe et sophistiqué qu’il n’y paraît, notamment grâce à son excellente écriture qui alterne entre brutalité maladive, amour de la noirceur, mélancolie chronique et fatalité incurable d’une vie qu’il n’aurait pu vivre autrement.

Références et Influences de SCH

S’il n’est certainement pas le premier rappeur à avoir été matrixé par « Scarface », l’influence sur SCH ne se réduit pas à un vague namedropping ou une imitation de l’accent de Tony Montana. Dans l’écriture, l’interprétation et l’univers, sa « patte » se modèle dans une argile faite de nombreuses références, réelles, mythiques ou fictionnelles.

Bien avant « A7 » (2015) et en passant par ses feats avec Hamza, SCH aime rendre ses sons tellement imagés qu’ils n’ont pas besoin d’être clippés. En effet, depuis plus de dix ans, Julien Schwarzer, de son vrai nom, fait s’entrecroiser des rues de Naples fantasmées aux parvis des « alims », ces épiceries nocturnes squattées dans la vraie vie, bouteille de Cristalline Vodka-Redbull à la main.

Titvs : Une Référence à l'Empire Romain

Une fois son premier blaze quitté, Schneider (que Freeze Corleone prend soin de rappeler dans « Mannschaft »), et son Skyblog laissé aux oubliettes d’internet, le jeune SCH donne à un de ses premiers morceaux le titre d’un empereur romain, « Titvs ». Le « u » est changé en « v », comme en latin, une spécificité qu’il conserve jusqu’à « JVLIVS ».

Titus est aussi connu pour son côté conquérant, d’où le parallèle avec l’ascension de SCH dans le rap français (« J’bouffe le terrain comme Titvs »), comparaison plutôt originale pour ce genre d’egotrip.

SCH et l'Italie Mythique

Mais plus que l’Allemagne, l’œuvre de SCH se nourrit de la fascination pour une Italie mythique. Deux causes à ça, biographique et artistique. D’abord, des voyages scolaires qui l’ont mené en Italie voir l’Etna, le Vésuve, Rome, la Sicile. Ensuite, une série qui fascine le rap français du milieu des années 2010 et lui emprunte son alliage de mélancolie et de violence, « Gomorra ».

Pour enfoncer le clou, le vrai père de SCH, Otto, écoutait beaucoup de variété italienne ; c’est sûrement pour ça qu’on dit du père de Julius qu’il est « né dans le Vésuve » sur le tome I (« Le Déluge »).

L'Influence du Film de Gangster

C’est une évidence, SCH est sensiblement imprégné de ce genre de productions audiovisuelles. En 2017, il s’offre un petit kif en imitant une scène légendaire de « Reservoir Dogs » (1992) : une joyeuse scène de torture infligée à un policier, pour le clip de « Poupée Russe ».

Plus largement, la démarche artistique de SCH s’apparente à la conception d’un film de mafieux. La trilogie « JVLIVS », aidée de court-métrages, se présente explicitement comme un parallèle entre son ascension dans le rap français et celle d’un fils de gangster dans le banditisme.

La Mafia Marseillaise : Une Réalité Dépassant la Fiction

Il y a une mafia beaucoup plus proche de SCH que celle des rues de Napoli, c’est celle de « la capitale du crime au kilo », Marseille. Les rues phocéennes sont pas mal présentes dans le premier tome de « JVLIVS », plus que sur ses précédents albums.

La région marseillaise devient alors l’écrin d’une mafia en lien avec le quotidien de jeunes que SCH a pu fréquenter à Kalliste ou à Aubagne. Au point qu’une phrase récurrente chez lui vise à constater que la réalité a dépassé la fiction : « Tony [Montana] ici il tiendrait la sacoche » (« Morpheus »), « C’est sûr qu’il aurait guetté en stunt ici Ze Pequeno [de « La Cité de Dieu »] » (« Cervelle »).

Le Temps Qui Passe et l'Imminence de la Mort

Aux drames dont il n’est pas le héros, SCH fait coexister l’expression d’angoisses bien intimes. Et il y a une angoisse qui traverse tous ses albums, c’est celle du temps qui passe. Au point que le septième titre de « JVLIVS I » porte le nom d’une marque de montre, dans lequel les batteries imitent le son d’une trotteuse.

Le temps chez SCH est lié à deux choses : l’argent et la mort. « Ils ont compris que la caille c’était rien sans le time », répète-t-il dans « A7 », ou dans un freestyle d’octobre 2018 : « La valeur qui régit le monde c’est le temps, pas l’argent ».

Père Absent et Mère à Sauver

Ce père toujours entr’aperçu, qui « recherche en lui un gosse mort à la buvette » (« A7 »), est une figure centrale de sa musique. Sa silhouette est d’abord esquissée par petites touches, doigts jaunis par la cigarette, toux grasse et odeur d’alcool, départs matinaux la rosée encore suspendue aux mimosas, autant de détails qui font sentir le regard d’un Julien enfant.

Si la figure du père est cruciale dans son œuvre, la mère n’est pas en reste, bien qu’elle occupe un rôle vu et revu. SCH clôture ainsi « JVLIVS I » par le céleste « Bénéfice », dans lequel résonne la phrase qui résume, en huit mots, ce que tout un pan du rap français peine à exprimer en des milliers de couplets à propos de la mère : « J’ai voulu la sauver mais j’ai volé son sommeil ».

Ascension Sociale

Le thème d’une ascension sociale brutale traverse aussi l’œuvre de SCH, comme ces mafieux devenus brusquement riches sans partager les habitudes de ceux qui le sont de naissance. « J’aime toujours pas le caviar, servez-moi des pâtes au dîner », lâche-t-il dans « Marché noir » ; en plus d’être un plat populaire et familial, les pâtes sont le plat italien par excellence, la boucle est bouclée.

SCH parle de revanche et de fidélité à là où l’on vient. Voici pourquoi les parvis des alims coexistent avec les rooftops, défilés de haute couture, « pute en Versacce », et voilà qui justifie peut-être le goût un brin excentrique de sa garde-robe.

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