Les fusils de chasse turcs gagnent en popularité auprès des chasseurs, et plusieurs marques se distinguent sur le marché. Cet article examine de près certaines de ces marques et modèles, en se basant sur les avis des utilisateurs et les tests réalisés.
La marque Huglu s’est forgée une solide réputation dans le monde des armes à feu avec plus d’un siècle d’expérience. Après avoir manipulé des centaines de fusils, le Huglu Eagle se distingue sur le marché des superposés, gagnant en popularité auprès des chasseurs. Le superposé Eagle représente parfaitement cette philosophie.
Sa bascule en alliage d’aluminium « Ergal » (7075) forgé offre un excellent compromis entre légèreté et résistance. Chambré en 12/76, ce fusil accepte les cartouches magnum et a subi l’épreuve aux billes d’acier, ce qui élargit considérablement son utilisation.
La gamme Huglu Eagle se décline en plusieurs versions pour répondre aux besoins spécifiques des chasseurs :
Parmi les avantages indéniables de ce superposé turc, on note sa légèreté qui facilite les longues journées de chasse sans fatigue excessive. L’équilibre général de l’arme facilite l’épaulement rapide, un atout précieux pour les tirs instinctifs. Côté inconvénients, le recul important avec les munitions lourdes est une conséquence directe de sa légèreté. La plaque de couche standard s’avère parfois trop dure pour une utilisation intensive.
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Le Huglu Eagle prouve une précision remarquable sur le terrain. Des tests avec différentes munitions allant de 36g à 46g ont montré des résultats globalement satisfaisants, avec des gerbes bien centrées, particulièrement avec le canon en demi-choke.
Le Huglu Eagle représente un excellent choix pour les chasseurs débutants ou occasionnels souhaitant investir dans une arme fiable sans se ruiner. L’entretien régulier reste nécessaire, particulièrement pour éviter la corrosion entre les canons.
Nouveau venu sur le marché européen, ce fusil semi-automatique INTER ARMS de la marque turque Aselkon se positionne comme un sérieux challenger face à ses concurrents grâce à son rechargement à inertie, sa maniabilité, son look soigné … le tout à un prix assez doux !
La crosse et le devant de ce fusil semi-automatique sont réalisés dans un matériau synthétique résistant recouverte du Camo Realtree Max5 dans notre modèle de test, idéal pour la chasse au marais. Comme un certain nombre d'armes équipées de crosse synthétique, celle-ci peut sonner un peu creux lors du tir ce qui reste toutefois sans gêne pour le tireur.
Le sabot amortisseur d’une épaisseur de 2,7 cm dans sa partie la plus charnue est ferme et absorbe bien le recul. Il se décompose en deux parties : la plaque de couche plus moelleuse est fait d’un caoutchouc noir veinée comme du liège ; la seconde parti est plus dense et lisse sur sa surface extérieure. La surface arrière de la plaque de couche accroche bien contre au vêtement lorsqu'on épaule.
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On retrouve aussi un busc fixe noire en matière composite solide qui semble plus esthétique que véritablement dédié au confort de la joue du tireur. La poignée pistolet est longue et n’offre pas de cassure verticale nette. Elle est fine et offre une bonne prise en main. La poignée mesure moins de 3,5 cm d'épaisseur. Le relief du quadrillage de la poignée est assez saillant et sa structure offre un bon grip même avec les mains humides.
Le devant est également fabriqué en matière synthétique. Il est long, 36 cm si on prend en compte le bouchon de longuesse. Tout le dessous du devant est recouvert d’un quadrillage du même type que sur la poignée pistolet. Quant à ses côtés ils sont légèrement efflanqués ce qui permet une excellente préhension de l’arme.
Le bouchon du tube magasin vient solidariser le devant sur l'arme. Aucun jeu notable une fois celui-ci vissé à fond. Il est confectionné en alliage et mesure 22,5 cm de longueur.
Le boitier est fraisé sur le dessus pour monter une optique de tir. Le capot du boitier est amovible. La culasse mobile a reçu un traitement noir brillant, à l'exception notable de la tête de culasse rotative qui vient assurer la fermeture de l'arme dans le canon.
Le levier d'armement, légèrement incurvé, dépasse de 2,4 cm du boitier de culasse. La queue de détente noire est fine et lisse. Elle est placée très en arrière d’un long pontet en matière synthétique noir offrant un large espace pour tir parer avec des gants. La sécurité est matérialisée par un bouton rond assez ferme placé à l'arrière du pontet.
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Le canon est équipé d'une bande ventilée de 8 mm de hauteur haute en métal qui s’efface agréablement lors du tir pour laisser apparaître le guidon en fibre optique rouge de 1cm de longueur fixé à l'extrémité de la bande.
Les chokes Aselkon sont fournis au nombre de 5. L’insertion des cartouches dans le fusil se réalise aisément, elles pénètrent dans le tube magasin sans rencontrer de point dur. Le système Cut Off placé à l’avant du pontet sur son côté droit rempli parfaitement son rôle.
Notre fusil de test chambré en calibre 12/76 a digéré tous les chargements de substituts de plomb proposés en douilles plastiques … et cartons ! Du 27 g cuivre au 34 g acier nous avons tiré du gibier d’eau au vol dans des conditions climatiques très pluvieuses sans qu’aucun incident de tir ne soient à noter. Les éjections sont puissantes et le confort au recul très convenable, si ce n’est quelques résonances au niveau de la crosse, qui s’effacent vite dans le feu de l’action.
Certes il s'agit-là d'un fusil d'entrée de gamme avec un profil « outils » mais force est de constater que le rapport prix-plaisir est excellent ! Le fusil marche très bien avec toutes charges. Il est léger et agréable au tir. Arme très légère. Facile à prendre en main.
Il accepte les charges essayées de 24g à 42g. Gerbes correctes et tir à balle satisfaisant, mais à cibler, tendance à décaler à droite. Je trouve le recul assez doux pour un inertiel. Je suis donc satisfait de cette arme pas encore rodée.
Très bon fusil ... léger... il avale tout ... sans sourciller... demande un petit rodage... une dizaine de plateaux tirer.... et tout fonctionne à merveille... toutes charges... et recul très modéré..... je recommande...Une bonne flûte pour pas cher... pris en synthétique... entretien nickel... démontage très simple... Léger... Vendu dans belle mallettes... pour le tarif...
C’est au génie de Celal YOLLU que l’on doit la création de l’entreprise turque ATA ARMS. Istanbul Silah est une marque turque réputée pour la fabrication d'armes de chasse et de tir sportif, alliant innovation technologique et savoir-faire traditionnel. Fondée sur des décennies d'expérience, la marque propose des fusils élégants et performants, adaptés aux chasseurs exigeants et aux tireurs sportifs passionnés. Istanbul Silah est guidée par des valeurs de qualité, de précision et d'innovation. La marque s'engage à fournir des armes fiables et durables qui répondent aux exigences des chasseurs et tireurs sportifs, tout en garantissant un confort et une sécurité optimaux. Les armes ATA, fusils et carabines, sont extrêmement attrayantes de par leur rapport qualité/prix étonnamment compétitif. Elles se vendent en France en grande quantité.
En 1955, alors qu’il n’a que 13 ans, les premiers signes de son futur succès commencent à poindre. Dans son premier atelier, qu’il ouvre à 17 ans dans la ville de Kayseri, il effectue fréquemment des travaux d’entretien et de réparation de fusils et carabines. Il déménage alors à Düzce, le centre de l’industrie des armes à feu de Turquie. Ici aussi, il innove et devient leader de cette industrie en peu de temps. Il a beaucoup aidé au développement de la profession d’armurier dans sa région, en aidant à ouvrir près de 50 entreprises similaires.
Son travail continue à porter ses fruits, et en 1992, à 50 ans, il réalise une autre première : la production du premier fusil de chasse semi-automatique turc sous la marque VURSAN. C’est un tournant dans sa carrière. Le succès de VURSAN attire à l’époque l’attention de tout le secteur de l’armement. Il établit une joint-venture solide en 2000, en acceptant une offre du groupe BERETTA. Après 2 ans de partenariat, la marque VURSAN est finalement cédée à BERETTA. Entretemps, en 1997, Celal YOLLU a créé avec ses 2 fils, Faith et Yavuz, une nouvelle marque : ATA ARMS.
Le père et les deux fils commencent aussitôt la production de fusils semi-automatiques (la gamme des fusils CY), dans les années 2000. Le CY est un semi-automatique à emprunt de gaz ultra léger et polyvalent. En 2010, Celal YOLLU décède laissant le flambeau à ses 2 fils. S’en suit la gamme NEO, des fusils semi-automatiques à système inertiel du recul du canon. Le NEO est simple, il ne comprend que trois pièces principales : la culasse, le ressort inertiel et la tête de culasse rotative. Et enfin, le VENZA sort en 2013. C’est un semi-automatique très innovant à fonctionnement mixte qui associe l’emprunt de gaz et le recul de canon. Les VENZA incorporent un nouveau système (GPCS : Gaz Pressure Control System) qui permet au gaz de s’échapper plus rapidement lors du tir de charges lourdes.
En 2018, ATA ARMS sort sur le marché européen une première carabine de chasse remarquée, la TURQUA, en calibres 308 et 243 Winchester que l’on trouve actuellement en France pour seulement 729 €. Puis, arrive un superposé ATA SP Black de calibre 12, très réussi et avec des caractéristiques proches du BERETTA 687. Il offre un exceptionnel rapport qualité/prix de 779 € !
Ce fusil sobrement mais efficacement fabriqué en Turquie est assez léger et convient parfaitement aux chasseurs qui battent du terrain derrière leur chien ! En plaine ou en sous-bois il est le parfait compagnon des chasses actives. Le grossiste Europ-Arm distribue sous son enseigne cette gamme de fusil Country fabriqués par la société Yildiz en Turquie.
La crosse mesure 37 cm de longueur, assez standard et la forme de la poignée est bonne. La plaque de couche est assez fine mais bien posée. Le devant est classique, à extrémité tulipe ou à bec. Elle est confectionnée dans un bloc de métal léger, un alliage résistant. La bascule est haute, avec un petit air de B525… La finition noire de surface est bien réalisée et protège un peu de la corrosion.
La mono détente sélective est le seul choix possible ! Elle possède un peu de course, ce qui donne une petite zone floue. Puis le chasseur trouve un point plus ferme sur lequel il peut prendre appui avant le tir. La détente gratte un peu et elle est ferme. Nous avons relevé une moyenne de 1,610 kg pour le poids des départs du premier coup.
Montés sur une frette les canons mesurent 66 ou 71 cm suivant la version. Nous étions en possession du second choix ! Ils sont bronzés noir mats, de façon assez correcte. Une bande de visée quadrillée court sur le canon supérieur et se termine par un guidon métallique qui tient fermement ! La visée de notre exemplaire de test était correctement centrée à 30 mètres. Le bout des tubes est un peu tromblonnée au niveau des chokes amovibles. L'arme est éprouvée pour le tir des billes d'acier. Chambrée en 76 mm vous pouvez donc tirer des munitions magnum mais le fusil étant léger, ne comptez pas en tirer non plus une centaine sans sentir le recul !
Le fusil est livré avec 5 chokes amovibles et une petite clé pour les dévisser. Les chokes ne mesurent que 4,5 cm de longueur, là aussi on tire un peu sur les prix et c'est compréhensible. Nous avons tiré sur des feuilles de kraft avec des munitions à bourre à jupe sans noter de trous, ni de concentration.
Il est léger, 2,948 kg et monte bien à l'épaule ! La visée est bonne, la bande guide bien l'oeil jusqu'au guidon métallique et la longueur de la crosse était parfaite pour nous. Les plateaux sont bien cassés avec des cartouches de trap de 28 g.
Oui les bois sont peu veinés, oui la gravure est simpliste, oui le verrouillage est ferme et la détente gratte un peu, mais à 730 €, qui plus est garanti 5 ans, voici un fusil Country qui ne déçoit pas. Pour les jeunes chasseurs ou ceux qui cherchent un complément à un fusil semi-automatique par exemple cette arme est la bienvenue.
Les fusils turcs ont une mauvaise réputation qui n'est pas, à mon avis, justifiée pour les modèles récents, fabriqués selon des cahiers des charges rigoureux. Par rapport aux prix pratiqués, on en a largement pour son argent. Lorsqu'on s'intéresse à certaines armes "Italiennes" (je pense en particulier à Marocchi, mais aussi à une grande marque très connue pour ses modèles de base) on se rend compte qu'elles sont fabriquées en Turquie.
Il y a deux décennies il y avait les productions luger. Qui étaient des huglu. C était bon a moyen. Maintenant il y a du bon a très bon. Faut pas être regardant sur les gravures et certains bronzages qui partent comme une tache sur un évier. Ça dépend des productions. Leurs bascules en ergal se sont aussi améliorées.
Il est certain que les productions turques se sont professionnalisées : c'est à cette condition qu'ils se développent sur le marché occidental. Ceci dit, il ne faut pas demander à une arme de 600 € d'avoir l'onctuosité et la longévité d'une arme à 3000 € : les pièces nickelées, brossées et ajustées manuellement et le bronzage des canons "à la couche" fait manuellement de la seconde ont un coût, bien supérieur aux pièces assemblées et bronzées industriellement, dans le meilleur des cas, de la première. L'arme la moins chère sera un outil qui permettra au débutant de "se faire la main" au tir de chasse et à son maniement correct, avec l'apprentissage du soin que chaque chasseur doit à son arme.
A 1000 euros on peut avoir une arme de qualité et très efficace. Un turkos et un fritz. Devinez le quel sent la saucisse et celui qui sent le kebab. On voit bien les finitions et les bois. C'est indéniable. Mais bon... le turc en a tué. Les detentes doivent être a 6kg. C'est dur. Les tourillons commencent a fatiger. Il en a vu. Après si vous tirez 50 a100 cartouches par semaine. Passez votre chemin.
Lorsqu'on s'intéresse à certaines armes "Italiennes" (je pense en particulier à Marocchi, mais aussi à une grande marque très connue pour ses modèles de base) on se rend compte qu'elles sont fabriquées en Turquie.
L'élément primordial dont il convient de s'assurer lors de l'achat d'un fusil en seconde main est l'absence totale de gonflements de son ou de ses canons, ce qui est impossible à rectifier durablement. En revanche quelques piqûres d'oxydation à l'intérieur des tubes n'ont aucune incidence sur leurs qualités balistiques. Et quelques légers enfoncements de ces mêmes canons, une amorce de jeu au niveau de la bascule, une percussion ou une éjection un peu faibles sont faciles à corriger.
| Marque | Modèle | Type | Caractéristiques |
|---|---|---|---|
| Huglu | Eagle C 12/76 | Superposé | Canons de 71 cm, extracteur, bande ventilée |
| Huglu | Eagle Bécassier | Superposé | Canons de 61 cm, canon inférieur rayé |
| Aselkon | Inter | Semi-automatique | Rechargement à inertie, camo Realtree Max5 |
| ATA Arms | SP Black | Superposé | Calibre 12, caractéristiques proches du Beretta 687 |
| Yildiz (Europ-Arm) | Country | Superposé | Léger, canons de 66 ou 71 cm |
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