Fos-sur-Mer est une ville dynamique située dans le département des Bouches-du-Rhône, à proximité de la mer Méditerranée. Cette cité portuaire, dotée d'un patrimoine historique incroyable, a joué un rôle clé tout au long de son existence. De nos jours, Fos-sur-Mer est une ville en constante évolution, avec une population accueillante et chaleureuse.
La ville a une longue histoire remontant à l'époque romaine, lorsque Fos-sur-Mer était un port stratégique pour le commerce méditerranéen. Au fil des siècles, la ville a été témoin de différentes influences et dominations, contribuant à sa richesse culturelle. On peut encore apercevoir certains vestiges du passé, tels que des tours médiévales et des bâtiments historiques.
Fos-sur-Mer est fière de son patrimoine industriel, un secteur qui contribue grandement à son développement économique. Depuis sa transformation en port d'importance majeure au XXe siècle, la ville est devenue un carrefour économique crucial dans la région. Cela est dû en grande partie à son port, l'un des plus importants de la Méditerranée, qui favorise les échanges commerciaux et les rencontres internationales.
En plus de sa vocation industrielle, Fos-sur-Mer offre également de magnifiques paysages naturels. Les plages qui bordent la ville sont réputées pour leur beauté et leur tranquillité. Les amateurs de sports nautiques trouveront leur bonheur dans les eaux claires de la Méditerranée, propices à la baignade, à la plongée sous-marine et à la voile.
La culture est également mise à l'honneur à Fos-sur-Mer, avec de nombreuses manifestations culturelles tout au long de l'année. Les habitants, fiers de leur identité, organisent des festivals, des expositions et des spectacles pour partager leur amour de l'art et de la musique.
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La ville dont nous allons parler est située dans les Bouches-du-Rhône, un département qui ne cesse de voir son marché immobilier se dynamiser ces dernières années. Cette cité offre un cadre de vie attrayant et ne cesse d'attirer de nouveaux habitants en raison de sa localisation privilégiée. Le marché immobilier de cette ville des Bouches-du-Rhône est animé par une forte demande. Les infrastructures de transport et les commerces de proximité contribuent également à son dynamisme. Les habitants apprécient la qualité de vie qu'offre cette ville, avec ses espaces verts, ses promenades en bord de mer et sa proximité avec les villes voisines.
La diversité de l'offre immobilière dans cette ville est remarquable. On y trouve tous types de biens, du studio cosy au vaste appartement familial en passant par les maisons traditionnelles provençales. Ces dernières séduisent particulièrement par leur charme et leur authenticité.
La hausse des prix immobiliers dans cette ville est notable, reflétant l'attrait croissant qu'elle suscite. Les propriétés situées en centre-ville sont très prisées, notamment pour leur facilité d'accès aux commerces et services. Les quartiers résidentiels offrent quant à eux un cadre de vie paisible et calme, idéal pour les familles.
Les investisseurs sont également attirés par cette ville en plein essor. En effet, son développement économique et son potentiel touristique en font un endroit propice à l'investissement immobilier.
La zone industrialo portuaire (ZIP) de Fos est l’une des plus importantes d’Europe. Elle s’étend sur dix mille hectares et comprend de très nombreuses usines métallurgiques, pétrochimiques et gazières, mais également des activités de traitement de déchets et de logistique. Les villes de Port-Saint-Louis du Rhône et Fos‑sur‑Mer sont situées dans son immédiate proximité. Vingt-cinq mille personnes environ y résident, sous l’influence de rejets polluants multiples.
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Si la presse se fait régulièrement l’écho des revendications formulées par des riverains inquiets pour leur santé, rares sont les informations disponibles sur les effets sociaux générés par ces pollutions. Un article s’appuie sur une enquête ethnographique menée entre 2015 et 2016, qui a permis de documenter les conséquences des pollutions sur l’habitabilité du territoire de la ZIP. Pour ce faire, des riverains ont été interrogés sur leurs pratiques domestiques et environnementales, en essayant de voir comment celles‑ci étaient soit empêchées soit modifiées. La recherche a permis d’identifier des formes de connaissance intimes de la pollution et des pratiques d’accommodement originales destinées à limiter les risques d’exposition. Elles ont été nommées « ethnométhodes ». Il est montré qu’elles se nourrissent des attachements forts que ce territoire suscite, malgré les meurtrissures infligées par le productivisme.
Les habitants rencontrés ont presque unanimement mis en avant les avantages qu’ils voyaient à vivre dans ces villes industrielles littorales, et même les attachements forts qu’ils nourrissaient à leur égard, alors qu’ils savaient qu’elles étaient polluées et se disaient, plus généralement, préoccupés par les risques environnementaux et sanitaires. L’enquête a cependant permis de voir qu’ils déployaient diverses tactiques personnelles pour affronter la menace toxique. L'article porte spécifiquement sur leurs façons de faire au quotidien, en dehors des phases de mobilisation publique, quand elles s’épuisent ou parallèlement à elles.
Ces pratiques sont rarement explicitées et partagées, elles passent le plus souvent inaperçues. Elles sont d’ailleurs peu étudiées. Pourtant, elles constituent de véritables « ethnométhodes », soit des formes de connaissance intimes de la pollution, tout autant que des tactiques bricolées permettant d’apprivoiser les risques, de s’en accommoder et s’en prémunir. Elles impliquent une certaine vigilance et des modes d’engagement dans le monde qui se situent à un niveau infra-politique. Bien qu’elles ne puissent, à elles seules, annuler le danger de l’exposition, leur compréhension nous paraît essentielle à la réflexion sur les « altervies », c’est-à-dire, les nouveaux collectifs générés par l’exposition à des substances chimiques, inégalement affectés, mais confrontés à la même difficulté de survivre et endurer.
L’objectif des recherches était d’étudier, plus que les perceptions qui divisent les sociologues, les prises particulières dont disposent les personnes ordinaires pour appréhender les risques auxquels elles sont confrontées dans des contextes incertains et souvent marqués par l’asymétrie des forces en présence. Pour ce faire, l'attention ne s'est pas focalisée sur les mobilisations, déjà bien documentées par la littérature, mais sur des attitudes et tactiques plus discrètes qui, sur un mode mineur, renseignent sur le rapport ordinaire et quotidien au danger, mais aussi sur les bouleversements sociaux plus profonds provoqués par la pollution. L'analyse porte par ailleurs sur les accommodements ou « ethnométhodes » qui ont à voir avec ce que certains auteurs ont nommé des « petits arrangements » ou des « transactions » individuelles et familiales permettant de faire avec les risques toxiques.
Une enquête ethnographique a été menée pour saisir en situation les savoirs et pratiques destinés à atténuer l’impact des pollutions. Les entretiens ont été complétés par des visites de logements, de jardins et des déambulations commentées chaque fois que cela a été possible. Celles-ci ont permis d’évoquer concrètement les usages domestiques et les pratiques environnementales, incluant les petits gestes qui permettent de composer avec l’incertitude et le danger. Les « ethnométhodes » n’ont pas été étudiées pour elles-mêmes, mais traitées comme des symptômes de la « corrosion ».
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Le modèle théorique « défection, prise de parole et loyauté » élaboré par Albert O. Hirschman a servi de point de départ. Ce que cet auteur appelle « défection » désigne dans notre cas la solution du déménagement, tandis que « prise de parole » renvoie plutôt aux mobilisations individuelles et collectives sous leurs différentes formes. Ces options s’opposent à l’idée de « loyauté » qui suppose un soutien actif ou passif soit aux industriels pourvoyeurs d’emploi soit aux autorités chargées de réguler leurs activités. Les personnes concernées peuvent, dans ce cas, minimiser le caractère nocif des pollutions ou juger que la circulation d’information à leur propos pourrait leur être préjudiciable, par exemple, en provoquant une dépréciation de leurs biens. Elles restent donc en retrait, affichant une forme de conformisme. Ce modèle à trois entrées a été complété en le mariant avec la typologie des attitudes face aux risques dans les sociétés modernes d’Anthony Giddens.
La plupart des personnes interrogées n’étaient pas indifférentes au danger, tout au plus étaient‑elles amenées à l’oublier momentanément, par habitude ou parce qu’elles sont accaparées par d’autres préoccupations. Certaines se livraient tout de même à des calculs personnels pour évaluer les risques environnementaux et sanitaires auxquels elles pensaient être exposées.
Pour appréhender les pratiques d’accommodement discrètes qui se cachent derrière l’optimisme, l’acceptation pragmatique ou le pessimisme, il a été souhaité de mieux connaître :
Ces orientations ont conduit à cibler des habitants de longue date de la ZIP qui avaient vécu les grandes transformations urbaines et industrielles des années 1960-1970, mais également des jardiniers, des usagers réguliers des espaces naturels environnants, soit des chasseurs, pêcheurs, cueilleurs, sportifs, randonneurs ou naturalistes amateurs, susceptibles d’être des témoins particulièrement avisés des nuisances, des altérations paysagères, des pollutions et des dégâts causés par l’industrie, dans l’espace et la durée, ne serait-ce que par leur fréquentation assidue et impliquée des lieux concernés.
Le tableau suivant résume les différentes attitudes face aux risques identifiées :
Attitude | Description |
---|---|
Optimisme | Minimisation des risques, mise en avant des avantages de la zone |
Acceptation pragmatique | Tolérance des risques en raison de la nécessité économique |
Pessimisme | Inquiétude face aux risques environnementaux et sanitaires |
Ethnométhodes | Pratiques d'accommodement et de protection face à la pollution |
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