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Maisons-Laffitte, située à dix-sept kilomètres au nord-ouest de Paris, entre la Seine et la forêt de Saint-Germain-en-Laye, est renommée comme la cité du cheval. La ville s’étend sur 675 hectares et offre une qualité de vie attrayante avec ses écoles, son accès facile à Paris et ses nombreuses activités culturelles et sportives.

Développement de Maisons-Laffitte

La ville s’est développée autour de son château, un chef-d’œuvre architectural de François Mansart, construit entre 1634 et 1646 par René de Longueuil pour accueillir le roi Louis XIV lors de ses chasses en forêt de Saint-Germain. On distingue plusieurs zones clés :

  • Le centre-ville: La partie commerçante autour de l’avenue de Longueuil, de la gare et jusqu’au Mesnil-le-Roi.
  • Le Petit-Parc: L’ancien Parc du Château, loti depuis la fin du XIXe siècle.
  • Le Parc de Maisons-Laffitte: Créé en 1830 par Jacques Laffitte, il est divisé en parcelles pour construire des résidences secondaires.

Le Parc de Maisons-Laffitte, d’une superficie de 419 hectares, conserve un environnement préservé grâce à un cahier des charges strict établi en 1834 par Jacques Laffitte.

L'Importance de l'Activité Hippique

Initiée par Jacques Laffitte, l’activité hippique s’est fortement développée au XIXe siècle. Aujourd'hui, Maisons-Laffitte possède le plus grand hippodrome d'Île-de-France et le deuxième centre d'entraînement de chevaux de courses de France. La ville compte de nombreuses écuries de course, dont celle d'André Adele, qui entraînait 250 chevaux.

André Ledreux, rue Saint Nicolas, de longues files de chevaux convergeaient vers l'entrée de la forêt, rue du Tir. Il était naturel de voir des chevaux rentrer seuls dans les rues, sans leur cavalier.

Lire aussi: Construction de stands de tir : les règles

Maisons-Laffitte pendant la Seconde Guerre Mondiale

À partir de 1941, les Allemands s'installent dans les Yvelines, notamment à Saint-Germain-en-Laye et à Maisons-Laffitte. À Maisons-Laffitte se trouvait un bataillon chargé de modifier les armes prises à l'ennemi pour les rendre compatibles avec les munitions allemandes. En 1943, un autre bataillon, le Flakregiment 155 W, s'y installe, un nom de code pour cacher sa véritable mission: bombarder Londres avec des V1 et des V2.

Vestiges de Guerre

Il est avéré que des blindés furent parqués sous la halle du marché et dans le parc, à l'angle des rues Fénelon et Albine. De même, il a été rapporté que six garages avaient été réquisitionnés en ville. Inspection le 11 janvier 1944 du Baukommando Becker par Rommel à Maisons-Laffitte, probablement sur le champ de tir, en forêt.

  • Quatre blockhaus sont situés dans le parc de Maisons-Laffitte, mais ne sont pas accessibles au public.
  • Des carrières ont été aménagées par les Allemands comme lieux de stockage pour les V1 et V2, avant d'être détruites lors de leur départ en 1944.

Les Défenses de Paris et les Fortifications

Depuis 1874, la défense de Paris n'a subi aucune modification notable, sauf l'ajout de tourelles Mougin dans certains forts. En 1912, la commission de Places Fortes souhaite mettre la capitale à l'abri des bombardements. Le 6 octobre 1913, le plan de défense du général Michel est approuvé, prévoyant la création d'un camp retranché en 40 jours. Ce plan comprenait :

  • L'amélioration des fortifications permanentes.
  • La construction de positions avancées avec tranchées et réseaux de barbelés.
  • La construction de points d'appuis principaux en béton.
  • L'installation de batteries et la préparation de démolitions.
  • La mise en place d'un réseau de voies ferrées de 0,60 et 0,50 m.
  • Des déboisements pour dégager les champs de tir.
  • L'établissement de réseaux de distribution d'énergie et d'information.

À partir du 2 août 1914, 13 blockhaus seront construits en hâte dans les Yvelines. En 1939, la ligne Chauvineau est construite, constituée de casemates anti-chars, de blocs pour mitrailleuses, d'abris et de blockhaus pour fermer la poche par le nord.

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