Vous ne le savez peut-être pas, mais la Oris Divers Sixty-Five puise son inspiration dans une montre étanche type « Skin Diver » Oris des années 1960. Dans les anciennes publicités de magazines suisses, on pouvait notamment la voir apparaître sous la mention Oris Star. Une montre étanche à 10 BAR, déjà équipée du bracelet acier.
À la fin de l’année 2022, nous avions le plaisir de découvrir la Oris Divers Sixty-Five 12H avec sa lunette caractéristique. Oris a fait preuve d’une grande force ces deux dernières années.
En plus, ces montres ont quelque chose pour elles: leur design fait office de signature. Elles ne ressemblent à aucune autre plongeuse du marché. Quand on met une somme d’argent conséquente dans un objet, qu’il se distingue avec sa propre identité, ce n’est pas accessoire.
La collection Divers Sixty-Five rend hommage à la première montre de plongée d’Oris sortie en 1965. Sur cette référence, on retrouve un boîtier en acier de 40 mm de diamètre avec une étanchéité à 100 mètres et une couronne de remontoir surdimensionnée vissée. Son cadran noir mat tire vers le gris, et sa lisibilité est optimale.
La première surprise de cette nouveauté, face cadran, n’est autre qu’une lunette 12 heures bi-directionnelle et bien lisible. L’autre atout de cette lunette, à l’inverse des lunettes de plongeuses classiques graduées 60 minutes, est d’offrir un visage je trouve assez différent de la Sixty-Five que nous connaissons.
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Mais une lunette sur 12 heures permet d’éviter tout ce petit monde, et tout de même de se repérer sur le second fuseau puis avec une très courte réflexion on sait s’il y fait jour ou nuit. Il est bien évident qu’on lui préfèrerait alors une lunette 24 heures couplée à une aiguille GMT pour distinguer le jour de la nuit. Vous pourriez alors penser à raison : à quoi cela peut bien nous servir ? Eh bien, à se mettre à la page d’un autre fuseau horaire.
La sortie du calibre 400, fer de lance des nouveaux modèles Oris, nous aurait presque fait oublier que notre très chère Oris Divers Sixty-Five n’avait pas encore été équipée du dit calibre. C’est aujourd’hui chose faite.
Même si la plongée intègre son nom, elle fait référence à un modèle original des années 1960, moment où la plongée récréative bat son plein. Il ne faut donc pas considérer cette Sixty-Five comme une plongeuse mais comme une « baigneuse », montre bonne à tout faire, en somme, et étanche grâce à sa couronne et son fond vissés.
L’autre surprise évidemment que j’évoquais dans l’introduction se rapporte à la grande première de la présence d’un calibre 400 au sein d’un boitier de Sixty-Five. Pour toujours bien le résumer, notre ami 400 présente 4 belles caractéristiques.
En premier lieu il peut délivrer jusqu’à 120 heures de réserve de marche grâce à ses deux barillets. Ensuite, il ne nécessite qu’un entretien tous les 10 ans par une utilisation d’une combinaison d’huile et de matériaux moins sensibles aux frottements. Et puisque les champs magnétiques nous entourent très largement aujourd’hui, Oris a utilisé des matières non ferreuses pour réaliser certains des composants sensibles, et éviter tout petit dérèglement de la marche de la montre. Enfin, un nouveau système à glissière permettant au rotor d’effectuer sa danse cette fois ci avec bien moins de frottements, a été mis au point.
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Le Calibre 400 d'Oris présenté en 2020 a été conçu pour s'adapter à une large gamme de modèles de la maison indépendante. Totalement inédit et conçu en intégralité par la Manufacture Oris, ce mouvement automatique défini « la nouvelle norme de performance en horlogerie » selon la marque. Une trentaine de composants non ferreux sont présent au sein du Calibre, permettant ainsi un antimagnétisme éprouvé. De plus, ce calibre est visible au dos à travers un verre saphir.
Pour combiner tous ces atouts, plusieurs pièces rentrent en jeu. Tout d’abord les barillets jumeaux qui permettent d’offrir une réserve de marche de 5 jours soit 120 heures. Ensuite, la marque innove avec un système de rotor plus fiable. Le roulement à billes est en effet remplacé par un système à glissière à faible frottement, auquel s’ajoute une gaine lubrifiée traversée par un goujon métallique. Ces éléments permettent ainsi de réduire les effets de l’usure et donc de prévenir les pannes. Enfin, il faut savoir que ce mouvement comprend plus de 30 composants non ferreux et antimagnétiques, dont une roue d’échappement et une ancre en silicium.
Et parce que la fiabilité est un critère primordial, cette nouvelle Divers Sixty-Five 12H bénéficie d’une garantie de 10 ans, avec un intervalle d’entretien recommandé de 10 ans. Oris prouve qu’elle est sûre de son mouvement en imposant cette nouvelle norme.
| Caractéristique | Détail |
|---|---|
| Inspiration | Montre étanche Oris des années 1960 |
| Calibre | Oris 400 |
| Réserve de marche | 120 heures (5 jours) |
| Lunette | Bidirectionnelle, 12 heures |
| Étanchéité | 100 mètres |
| Garantie | 10 ans |
La même année, nous découvrions l’édition limitée Chronos, comprendre une Oris Divers 65 en 38 mm de diamètre avec insert relief, pour la première fois équipée du calibre 400, et ne présentant pas de date. Ô rage, Ô désespoir !
Pour rester dans les tons verts, mais cette fois plus naturels et proches de la forêt automnale, Oris a présenté une nouvelle variation de sa Divers Sixty-Five au boitier de 40 mm, ici avec un superbe cadran vert clair, combiné à un insert vert en aluminium. Nous retrouvons la plus classique 65 avec date à six heures dans son boitier original de 40 mm.
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En résumé, deux belles nouvelles itérations de la Divers Sixty-Five que nous apprécions, pour tous les goûts et les bourses, que le choix se porte sur le Calibre 400 ou le Sellita.
Parler de singularité est la bonne transition pour introduire cette Cotton Candy.
Je serais bien mal inspiré de la jouer testeur de montre et de te noter cette sixty five sur 10 avec un barème sorti de je ne sais où. En revanche, te la présenter objectivement sur la partie technique puis te dire pourquoi cette montre a résonné fort dans tout mon corps, ça oui.
Parce que c’est la base en horlogerie, on commence par la partie la plus rationnelle: la fiche technique.
Si tu veux aller plus loin, je te laisse la page produit de cette Cotton Candy sur le site Oris.
Si tu me lis depuis quelques années, il est difficile de te cacher que le rose et moi vivons une belle histoire. C’est une couleur que j’adore porter et pourtant, je n’aurais pas imaginé un jour avoir une montre avec un cadran rose au poignet.
Du moins, une montre qui ne soit pas « fantaisie ».
Puis arrive le printemps, je comptais emprunter quelques montres pour mes shoots de la saison estivale. J’en discute avec une proche, lui montre ma sélection et surprise, elle me dit: mais pourquoi tu n’en prends pas une en bronze, celle à cadran rose. Je ne dis rien mais l’idée me reste en tête.
Quelque jours plus tard, je file à la boutique rue d’Argout pour récupérer les prêts, et j’avais demandé la cotton candy rose. Quand la conseillère la sort de la vitrine et me la règle au poignet, il se passe un truc.
Genre coup de foudre, tu sais façon film américain. Si ça ne me parle pas trop avec les être humains, ça marche déjà plus avec la mode. Là, j’avais ce truc devant cette montre.
J’ai su à cet instant précis que c’était LA montre. Oris a poussé les curseurs jusqu’à l’écrin pour sa collection Cotton Candy
Il y a cette audace chez Oris qui me parle et je trouve qu’elle a réussi à trouver le juste milieu entre coté flashy et raffinement. En plus, moi qui n’aime pas les grosses garde-temps, une 38mm est idéale. J’avais là ma montre streetwear pétante mais pas bling-bling.
Et comme la cerise sur un gâteau déjà bien trop tentant, le bronze non traité se patine dans le temps.
Franchement quoi demander de plus quand on aime autant le denim et les bijoux en argent. Une matière et un métal qui deviennent plus beaux année après année.
Ces Divers Sixty Five avec le boiter en bronze prennent une patine vraiment superbe avec les ports. Vincent, le responsable France d’Oris en a une au poignet qui m’avait interpellé. Simon, un ami qui nous aide sur nos projets a aussi une Oris en bronze patiné. Beaucoup de signes!
Avec ce bracelet en bronze, on a là une pièce superbe et quand tu vois son évolution à côté d’un modèle neuf :
Tu vois, c’est aussi ça qui a fini de me convaincre, pouvoir avoir une montre qui évolue avec moi dans le temps. Petit tips: il suffit de la bichonner au jus de citron pour lui redonner son éclat de sortie d’atelier. Je te ferai une vidéo pour te montrer tout ça
Enfin, je devrais plutôt écrire comment accorder cette montre en bronze. On va le voir ensemble, cette Oris Cotton Candy est beaucoup plus facile à porter qu’elle n’y parait. Et surtout, elle ne se limite pas à un style.
Comme je l’évoquais plus haut, c’est une montre que j’avais choisie pour habiller des tenues de la belle saison. Si tu nous suis depuis quelque temps, impossible que tu l’ai loupée sur le site ou Instagram. C’est simple: je n’ai plus porté qu’elle jusqu’à la fin octobre.
Alors ce n’est pas un scoop, cette Oris cotton candy est incroyablement bien à sa place dans des tenues colorées. Elle respire le soleil et tout ce qui va avec ces moments où le ciel est bleu. Bon, le mot est un peu fort, disons que je ne m’étais pas posé la question avant. D’autant plus qu’il a fait très chaud jusqu’à fin octobre.
Alors quand le ciel est enfin devenu gris et qu’il a fallu sortir les vêtements plus chauds… bah je m’y étais habitué à cette petite montre en bronze au cadran rose.
Et j’avais aucune envie de la mettre au coffre en lui donnant RDV en mai prochain.
Alors j’ai continué à la porter et je me suis vite rendu compte qu’elle donnait tout aussi bien le change à des couleurs et matières plus automnales. En plus, je conseille toujours de pimenter ses looks de la saison froide avec des accessoires de couleur.
Tel un beau bijou, elle ressort sans non plus faire hors sujet.
De plus, même avec des couleurs plus douces et neutres, la cotton candy tire son épingle du jeu. Je te le concède, si elle est neuve ou que tu viens de la briquer, elle va « se voir ».
En revanche, si tu as laissé le bronze vivre et s’oxyder, cette montre peut s’intégrer à n’importe quel look.
La bronze patiné ressort ce qu’il faut de l’ensemble. De toute façon, à partir du moment où cette montre collait avec le denim indigo, les couleurs « terre », les pièces militaires, il était évident que l’hiver ne serait pas la saison de l’hibernation pour elle.
En effet, il y a une question qui revient souvent: quelle première montre choisir?
Et un peu comme pour le vêtement, on pourrait avoir tendance à se tourner vers la sobriété, un modèle passe partout. Moi le premier, aussi fantasque que je puisse être avec mes fringues, j’ai eu ce réflexe.
Mais tu vois, cette expérience avec la cotton candy, voir que je la porte depuis en toute saison, m’a rappelé un truc. Un truc que j’écris année après année: les bijoux reflètent ta personnalité.
Aujourd’hui une montre est plus que jamais un bijou et aussi sobre que soit ton style ou celui que tu dois porter, sur une montre, ne te bride pas. On ne parle pas d’un achat à quelques dizaines d’euros bien sûr, mais ne rationalise pas tout à 100%. Je pense au contraire que lorsque l’on met une somme à quatre chiffres dans un objet, il doit vraiment nous faire vibrer.
Et si c’est un cadran rose cerné de bronze, il ne faut pas se museler et laisser le kiff prendre le dessus.
Si je ne devais garder qu’une montre pour tous les jours, ça serait cette Oris Cotton Candy bien pétante, parce que j’ai le sourire à chaque fois que je la regarde!
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