Riom et le tir à l’arc, c’est une histoire d’amour qui dure depuis presque 20 ans. Place forte du tir à l’arc en Auvergne depuis près de deux décennies, Riom accueille régulièrement des compétitions nationales, attirant l’élite du tir à l’arc français.
Pour Julien Megret, Président des Archers riomois, l’Auvergne a de vrais atouts à faire valoir : « Le centre de tir régional de Riom est un équipement unique, qui a permis aux archers de notre région d’origine de progresser et de s’installer dans l’élite des archers français. »
Unique en France, le Centre régional de tir à l'arc de Riom Limagne et Volcans offre d’excellentes conditions de tir tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Le bâtiment qui a été érigé sur le site de la plaine de Cerey à Riom, est discret : haut d’un étage, il a été construit en béton avec un bardage bois.
À l’intérieur, un hall de tir de 1 300 m2 comprend deux lignes de tir, de 18 et 25 mètres, et une ouverture avec pas de tir donnant sur les installations extérieures. Toujours au rez-de-chaussée, est aménagée une zone d’accueil comprenant des vestiaires, un bureau, un club-house, une salle de réunions, un local anti-dopage et des rangements pour le matériel des archers. À l’étage, se trouvent le bureau du club des Archers riomois, une tribune de 250 personnes et une terrasse de 135 m2 ouvrant sur la plaine de Cerey.
Cet équipement couvert permet de développer la pratique de ce sport comme activité sportive mais aussi pour les loisirs (à destination des enfants et des adultes). Le centre est utilisé en priorité par l’association des Archers Riomois qui fait partie des plus grands clubs français, avec 200 licenciés.
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Riom a accueilli, du 11 au 13 mai, la seconde manche des championnats de France de première division en arc classique et arc à poulie. Ce sont trois jours de compétitions, avec les meilleurs archers français, qui sont proposés gratuitement au public.
Les clubs des Archers riomois et du Stade-Clermontois sont des représentants locaux lors de ces compétitions. Les meilleurs tireurs français se retrouvent pour tenter de décrocher le titre de Champion de France.
Parmi les sportifs présents, le vice-champion olympique de Rio, Jean-Charles Valladont est souvent la tête d’affiche. L’équipe de France est de la partie et enfile également son carquois, après quelques semaines de pause, afin de reprendre le chemin de la compétition.
Pour Thomas Chirault, ce championnat est aussi un bon entraînement avant de disputer la finale de la Coupe du Monde fin octobre. Parmi les participants, l’actuelle championne de France en arc classique, Anaël Coupard (Rennes) remet son titre en jeu.
Chez les hommes, le champion de France Jean-Charles Valladont a de la concurrence puisque Romain Fichet (Riom), finaliste l’an dernier est aussi de la partie. En arc à poulies, Sandra Hervé (Draveil Sénart) et Jérémie Loussaut (Suresnes), respectivement championne et champion de France dans leur catégorie donnent le maximum pour garder le titre face à des adversaires de taille, notamment l’expérimentée Sophie Dodémont (Sarcelles) chez les femmes ainsi que le multimédaillé Nicolas Girard (Saint-Martin de Crau) chez les hommes.
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Les jeunes comptent également sortir du lot et détrôner les titrés. Amélie Cordeau (Annemasse) et Victoria Sebastian (Nîmes) ont clairement démontré qu’elles étaient au niveau et tentent de décrocher le titre tout comme Maïa Tincu (Nîmes) ou Justine Cellier (Compiègne) qui avaient remporté le titre européen par équipe quelques mois auparavant avec Victoria. Alexis Renaudineau (Mornas), Jules Pedoux (Compiègne) et Romain Viale (Clermont-Ferrand), également champions d’Europe par équipe auront à cœur de bousculer les plus « anciens » pour se voir sacrer champion de France à Riom. Pour les jeunes en arc à poulies, Alyssia Chambraud (Achères) compte parmi les jeunes femmes à suivre.
Cinquièmes du classement après la première manche, les équipes masculines et féminines de Riom ont la volonté de faire vivre la ville au rythme des flèches et de renforcer ainsi l’apport économique d’un tel événement. Un axe stratégique fort qu’explique Daniel Grenet, adjoint en charge des sports : « Il est essentiel pour une ville comme Riom de valoriser un équipement de cette ampleur. On attend plus de 250 compétiteurs et une centaine d’accompagnateurs venus de toute la France. Ils vont contribuer à l’économie locale pendant trois jours. »
Le Tir sportif Riomois a également brillé dans d'autres disciplines. Lors du challenge du TCC Châtel-Guyon, seize tireurs du Tir Sportif Riomois ont fait briller les couleurs du club. Les licenciés de Tir Sportif Riomois (TSR) ont cumulé les bons résultats. Les licenciés du Tir Sportif Riomois ont encore une fois été performants lors du challenge vitesse et standard organisé courant janvier par le club de Pont-du-Château.
Lors du premier tour de la coupe Jean-Passemard (10 mètres), réservée aux écoles de tir, Bradley Horn, Léana Cordelette, et Elianore Jury de Barros, se sont distingués. À l’issue du premier tour départemental des coupes Avermes à 10 mètres, le TSR a obtenu quatre podiums individuels avec Fatima Ezzaouaq, Elise Coissard, Béatrice Vercruysse et Arnaud Laroye. En carabine par équipe, Fatima Ezzaouak et Arnaud Laroye, Béatrice Vercruysse, Jérôme Vercruysse, Alexandre Goncalves, Rémi Bel-Ker et Emmanuelle Poulin, Emilie Delabre montent sur le podium adulte. En pistolet jeune, victoire de la paire Elise Coissard-Isidore Pires-Monteiro. Chez les adultes, Vincent Dock-Patrick Thibaut, Pierre Lacrabrerie-Vincent Chabrier et Fabien Chollat, prennent place sur le podium.
Le premier week-end de janvier, une délégation de pistoliers et de carabiniers du Tir Sportif Riomois a participé aux épreuves de tir à 10 mètres du 7 e challenge du TARC qui regroupait les disciplines de précision, de standard et de vitesse.
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Sportivement, la saison a été plus que positive avec 35 médailles au niveau départemental et 22 au niveau régional. Le projet pédagogique de l’école de tir est axé sur un apprentissage ludique et multidisciplinaire, en prônant les vertus et les valeurs du sport. Le TSR met en place des sessions de passage des « cibles couleurs » afin que les tireurs acquièrent la bonne maîtrise de la discipline.
Mais cette année est une année élective, et c’est ainsi, que trois de nos cadres, actifs depuis plus de vingt ans, ont décidé de passer la main.
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