Jean-Christophe Meurisse, fondateur de la compagnie « Les chiens de Navarre », a présenté son film « Les pistolets en plastique » au Festival de Cannes dans la sélection « La Quinzaine des Cinéastes ».
Ce film décapant et extrêmement drôle, impertinent, est un modèle d’écriture et de casting parfait, une petite pépite qui passe presque inaperçue.
Jean-Christophe Meurisse s’est inspiré de l’affaire Dupont de Ligonnès pour réaliser ce film déjanté, à la fois comique et horrifique. Cette affaire, qui passionne un certain nombre de Français depuis 13 ans, a servi de base à cette œuvre unique.
S’inspirer d’une affaire qui, pour des raisons qui mériteraient d’être étudiées par un symposium de sociologues et de psychologues, passionne un certain nombre de français depuis 13 ans pour en faire un film déjanté, à la fois comique et horrifique, voilà ce qu’a entrepris Jean-Christophe Meurisse avec l’aide de son épouse Amélie Philippe.
Le réalisateur explique : "J’ai une manière un peu surréaliste, un peu cadavres exquis, de trouver des titres, comme pour mon film précédent, « Oranges sanguines ». Ces « Pistolets en plastique » sonnent bien, car tout le monde est un peu en plastique. Les personnages, le faux Bernardin, le vrai Bernardin, les enquêtrices, tous sont en toc."
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Léa et Christine sont obsédées par l'affaire Paul Bernardin, un homme soupçonné d’avoir tué toute sa famille et disparu mystérieusement.
L'histoire tient sur un fil, mais il y a de vraies bonnes idées et des séquences très réussies à la manière du film de Les Nuls.
Les quatre acteurs principaux, Delphine Baril, Charlotte Laemmel, Laurent Stocker et Gaëtan Peau ont longuement répété avec Jean-Christophe Meurisse.
Jean-Christophe Meurisse a voulu faire une comédie noire, mélangeant humour et horreur. Le réalisateur explique : "C’est ce que j’aime : le mélange. Ce que je n’aime pas : rester dans un registre unique. Je veux que tout soit tendu, aussi bien dans la narration que dans la forme. On ne sait pas sur quel pied danser."
Ce dernier raconte : "J’aime bien faire venir des gens connus pour une journée de tournage, aussi, comme Jonathan Cohen, Vincent Dedienne ou François Rollin et Romane Bohringer.
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Certains spectateurs peuvent ne pas adhérer à ce film, mais il contient des séquences vraiment à mourir de rire, que l'on retient bien après la fin du film.
Je crois que c’est le premier fou rire que je prends au cinéma, et qui m’a duré jusqu’à la sortie de la salle, voire même après.
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