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Le tir est l'action de tirer avec une arme, ainsi que le résultat de cette action.

Définition du tir au canon

Le tir au canon est une forme de tir qui implique l'utilisation d'une bouche à feu, notamment dans le cadre d'un tir d'artillerie. Certaines meurtrières pratiquées dans les châteaux-forts anciens étaient destinées au tir des couleuvrines.

L'angle de tir est l'angle formé par la ligne horizontale et la trajectoire réelle des projectiles. Il existe différents types de tir, comme le tir continu, intermittent, nourri, ou encore le tir de destruction, de harcèlement, ou de neutralisation. Le tir de barrage est également une tactique courante.

Les châteaux forts et le tir

Autrefois, les châteaux forts étaient bâtis avec des archères, qui sont des ouvertures pratiquées dans un mur dans un but de défense avec des armes de tir.

Il existe plusieurs types d’archères :

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  • L’archère simple est une embrasure verticale à ébrasement intérieur, la plus simple et la plus ancienne des meurtrières.
  • L’archère cruciforme dont la croix pouvait servir de viseur à l’archer.
  • L’archère canonnière, type transitoire de meurtrière provenant de la transformation d’une archère en canonnière et qui se transforma en canonnière pour l’usage d’armes à feu de petit calibre, celle-ci ayant une embrasure de tir horizontale à ébrasement extérieur.

Les canonnières sont des embrasures percées pour accueillir le canon d’une arme à feu.

Enjeux stratégiques et techniques de siège

Au Moyen-Âge, une place forte est un enjeu stratégique important qui permet d’asseoir la domination d’un seigneur sur le fief. Il s’agit à la fois d’un lieu défensif, protégeant un seigneur et ses sujets, mais également d’un lieu offensif, pouvant servir de repli aux garnisons ou de base pour le redéploiement de l’armée vers un champ de bataille plus grand. Pour risquer de s’en prendre à une forteresse, les enjeux doivent être conséquents. Celui qui contrôle la place forte contrôle généralement le territoire qui l’entoure, ce qui peut faire pencher la balance en faveur du conquérant lors d’une guerre.

Une place forte permet de protéger une zone, une frontière, un nœud de communication, sa situation est donc primordiale. En hauteur, le château domine le territoire, les assaillants sont vus de loin et sa défense est renforcée.

Devant la difficulté à s’emparer d’un château, le siège est la solution la plus courante au Moyen-Âge. La technique du siège, que ce soit pour la défense ou pour l’attaque, se nomme la poliorcétique. L’opération principale vise à faire un blocus qui permet d’affaiblir la place forte en la coupant de tout soutien, que ce soit le renfort militaire ou l’approvisionnement en vivres. Les assaillants espèrent ainsi obtenir la reddition plutôt par l’usure et le temps que par la force.

Afin d’affaiblir un peu plus la cité de ses défenses matériels et humaines, il faut la soumettre à une série d’assauts et de bombardements. Plusieurs techniques employées au Moyen-Âge étaient déjà utilisées à l’Antiquité, comme la tour mobile, le bélier, le chat (abri protégeant le travail de sape). Mais, d’autres techniques furent développées pour pouvoir faire face aux défenses en pierres des châteaux médiévaux, notamment les artilleries de contrepoids. Parmi elles, on retrouve la pierrière, la bricole, le trébuchet et le mangonneau. Le tube, ou plus pompeusement appelé la bouche à feu, est la partie importante du canon.

Lire aussi: Jeux de tir au canon sur château : une définition et un aperçu historique complet.

Le coup de canon de midi à Nice

Tous les dimanches, une courte pièce de théâtre propose aux spectateurs de découvrir l'histoire derrière le coup de canon de midi à Nice. Le traditionnel bruit, tous les jours à midi, du coup de canon peut surprendre quand on n'est pas habitué. Mais derrière ce rendez-vous quotidien incontournable, se cache une histoire, celle d'un homme.

D'après le comédien, "Sir Coventry était en réalité obsédé par le temps. Il collectionnait les montres et horloges. Il voulait que tous les Niçois soient à l'heure car à partir d'une certaine heure, c'était un véritable chaos. De 11h30 à 12h30 il y avait 50 cloches qui sonnaient à des horaires différents.

Chaque dimanche midi d'été, le tir est réalisé grâce à un vrai canon, comme à l'époque, en oubliant le boulet bien sûr. Une véritable expérience, peu courante, car en dehors des dimanches d'été, le tir est désormais réalisé depuis le poste de police du château, grâce à une bombe d'artifice.

Vocabulaire du tir

Que vous soyez néophyte ou tireur depuis quelques années, il peut être difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire du tir. Voici quelques définitions clés :

  • Âme : Désigne l'intérieur du canon. Elle peut être rayée (droite ou hélicoïdale) ou lisse.
  • Amorce : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale (9x19 mm, .223 Remington, 7,62x39 mm...) contenant le mélange inflammable qui, au choc du percuteur, vient enflammer la poudre. Dans une cartouche à percussion annulaire (.22 LR, .44 Henry Flat...), la matière inflammable se situe dans le bourrelet au fond du culot de l'étui.
  • Arme à répétition manuelle : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une cartouche prélevé dans un magasin et transportée à l'aide d'un mécanisme.
  • Arme automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente permet le tir de plusieurs munitions en rafale.
  • Arme semi-automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente ne permet pas de tirer plus d'un seul coup.
  • Balle (ou ogive) : C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être nu ou chemisé (recouvert d'une couche de laiton ou cuivre). Son poids est le plus souvent exprimé en grains (gr).
  • Balistique : La science qui étudie le comportement d'un projectile depuis le canon jusqu'à la fin de sa course.
  • Barillet : Magasin cylindrique que l'on trouve sur les revolvers. Le barillet tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion.
  • Bronzage : Oxydation artificielle et volontaire des surfaces métalliques sur une arme. Le bronzage protège l'arme de la rouille. Attention : Une arme bronzée peut s'oxyder.
  • Canon (ou tube) : Partie de l'arme qui guide le projectile.
  • Calibre : Désigne le plus grand diamètre des projectiles pour une arme à feu. Les calibres européens sont exprimés en mm et comporte toujours deux nombre : le premier désigne le diamètre du projectile et le second la longueur de douille (9 x 19 mm, 5,56 x 45 mm, 7,62 x 39 mm...).
  • Carabine : Arme d'épaule à canon rayée qui tire exclusivement des munitions métalliques (.223 Remington, 7,62 x 39 mm, 5,45 x 39 mm...).
  • Cartouche : Ou munition. Désigne l'ensemble que compose l'amorce, l'étui, la poudre et l'ogive.
  • Chargeur : Boîtier contenant les cartouches. On parle aussi de système d'alimentation. Il peut être amovible ou non. Il peut aussi faire partie intégrante de l'arme, dans ce cas on parle de magasin.
  • Chien : Il est apparent sur les revolver, carabines à levier de sous-garde et certains pistolets semi-automatique. Lorsque le percuteur dessus, on appelle cela le chien.
  • Crosse : Partie de l'arme qui permet sa préhension. Dans le cas d'une arme d'épaule, c'est la crosse qui va permettre l'épaulement.
  • Culasse : La pièce assurant la fermeture et regroupant certaines fonctions clés d'une arme à feu. Elle peut être à verrou ou non et contient le percuteur et l'extracteur.

Jeux de tir au canon

Le jeu de tir au canon est un concept simple : deux joueurs s'affrontent au canon. L'emplacement des canons est défini au début du jeu de manière aléatoire, tout au moins en hauteur. Afin d'accroître l'intérêt du jeu, les canons se déplacent, rendant ainsi l'ajustement des tirs plus difficile.

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Le dessin du canon peut être simplifié à l'extrême. Pour terminer le dessin, il restera alors à déterminer les coordonnées de l'autre extrémité de cette ligne.

L'obus partira de la bouche du canon avec une vitesse initiale et une orientation identique à celle de sa buse. Le mouvement horizontal est uniforme et le mouvement vertical est uniformément accéléré.

Construction d'une application de tir au canon

L'étape suivante consiste à construire l'application proprement dite. Plusieurs de ces objets proviendront de classes préexistantes, bien entendu : ainsi le canevas, les boutons, etc. Chaque fois que nous pouvons identifier pour ces ensembles une fonctionnalité particulière, on peut se demander s'il faut créer de nouvelles classes. Certainement.

Améliorations possibles

Plusieurs améliorations peuvent être apportées au jeu :

  • Mieux paramétrer l'application : la taille de la fenêtre est prédéterminée (400 × 250 pixels). Il serait préférable que cette valeur soit définie en un seul endroit, ce qui éviterait de nombreuses modifications si nous ajoutons encore d'autres fonctionnalités.
  • Après chaque tir, provoquer un déplacement aléatoire des canons, en redéfinissant leurs coordonnées au hasard.
  • Mettre en place un système pour forcer les joueurs à tirer à tour de rôle.

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