Le médiéviste Alain PARBEAU nous fait partager toute une vie de recherches et de connaissances sur le début de l’arme à feu. Certaines dates sont imprécises et signalées « Vers …… ».
Au VIIIème siècle après Jésus christ, invention de la poudre noire par les chinois (et peut-être aussi les Indiens). Il s’agit d’un mélange de Salpêtre (nitrate de potassium), soufre, et charbon de bois. Le salpêtre joue le rôle de comburant, apportant de l’oxygène et activant la vitesse de combustion du charbon de bois et du soufre.
Ce mélange, lorsqu’il est de qualité et comprimé dans un canon, brûle à la vitesse d’environ 300 à 600 mètres par seconde (suivant sa granulométrie), ce qui constitue une explosion de type « déflagration » (vitesse d’inflammation inférieure au km/seconde).
Vers 1150 - 1200, utilisation de la poudre noire par les arabes (qui l’ont empruntée aux chinois via le moyen orient). Sous la forme de canon rudimentaire à main le « Madfaa » qui propulse une flèche trapue à courte distance.
En Août 1324, apparait une des premières utilisations en France d’une bombarde pour l’attaque de la ville de la Réole (Gironde). Celle-ci est montée sur un fût en bois, et posée à même le sol. Son pointage rudimentaire, se fait à l’aide de cales de bois glissées sous le fût.
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Vers 1370, l’hacquebute (primitive) : Littéralement « canon à croc » du germanique « hakenbüchse , destinée à tirer en crochetant un mur ou une palissade avec son croc de fer situé en dessous de l’arme pour que le mur encaisse le recul à la place du tireur. Elle comporte un long fût de bois (ou parfois de fer), à l’avant duquel est fixé un canon de fer de courte dimension (20 à 25 cm). Son calibre fait généralement de 18 à 28 mm.
Une balle ronde en plomb, de 18 mm de diamètre part à la vitesse de 130 mètres par seconde, avec une charge de 4 grammes (7 grammes au moyen âge) de poudre noire. Allumage au boutefeu à mèche ou par un ringard chauffé au rouge. (Une planche de pin de 3 cm d’épaisseur est traversée à 15 mètres).
A partir de cette époque les balles rondes en plomb pour armes portatives à canon lisse seront enveloppées dans un petit carré de tissu graissé appelé « Canepin » destiné à les caler. On verra également rapidement vers 1450 apparaitre les « gargousses , ancêtres de la cartouche, doses de poudre préparées à l’avance dans un tissu ou du parchemin et les « apôtres » dont le rôle est identique mais en bois vers 1480. (Les gargousses de poudre resteront en service pour les canons jusqu’au milieu du 19ème siècle.
Le « Pétard », décrit depuis le 13ème siècle dans le « Liber ignium » de Marcus Graecus. Le 15 Août 1443, Louis XI encore dauphin va avec ses troupes libérer la ville de Dieppe tenue et assiégée par les anglais. Il aurait utilisé des pétards, ancêtre de la dynamite pour faire sauter des portes. Cette « bombe , remplie de poudre noire (souvent de 5 à 50 kg), se fixe discrètement en appui contre une porte, une palissade en bois, ou sous une muraille minée par une galerie souterraine étayée. Un soldat met le feu à la mèche courte. En explosant, le pétard pulvérise l’obstacle (porte, palissade ou étais), permettant de s’introduire dans l’enceinte convoitée.
Vers 1460 jusqu’à 1660, l’arquebuse, mot découlant d’hacquebute : C’est une arme à feu, à fût de bois, véritable ancêtre des carabines, mousquets et fusils, que l’on tient sous l’aisselle ou que l’on commence à épauler. La mise à feu est faite par un « serpentin » en fer fixé sur le côté du fût et tenant une mèche.
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Vers 1510-15 la platine à « rouet » (peut-être inventée par Léonard de Vinci, ou Johan Kuhfuss) permet un allumage sans mèche, sur le principe d’une roue rainurée (le rouet) entrainée par un ressort, et qui frotte sur une pyrite de fer mordue (tenue) par un « chien » produisant ainsi des étincelles, qui allument la poudre.. Ce mécanisme fiable mais couteux et fragile sera principalement réservé aux arquebuses de chasse, et aux pistolets. L’arquebuse restera le plus souvent à allumage à mèche pour les usages militaires.
Son calibre fait environ de 14 à 16 mm, pour une longueur de canon de 60 à 90 centimètres. Il existe aussi des arquebuses à crosse très courbée faites pour prendre appui sur la poitrine du tireur. Arme visible au Château de Castelnau en Dordogne.
En 1520, l’arquebuse à canon rayé (rainuré) hélicoïdalement : Il semble que le germanique Auguste Kotter, remarquant que les « viretons d’arbalète » (traits aux ailerons inclinés qui partaient en tournant sur eux-mêmes) avaient une plus grande précision que les « traits classiques » comme le « carreau . Il inventa le « rayage (rainurage) hélicoïdal » de l’intérieur des canons d’arquebuses. Cela apporta une précision nettement plus efficace de l’arme par stabilisation gyroscopique de la balle dans l’espace, et une augmentation de puissance en supprimant les fuites de gaz propulseurs des armes à canon lisse dont la balle était plus petite que l’âme du canon. L’ancêtre de la carabine était né.
L’arquebuse étant assez courte, se prêtait mal au tir de guerre sur plusieurs rangs, l’embouchure du canon se retrouvant au niveau de l’oreille du rang précédant. Il fut donc décidé de rallonger l’arquebuse et d’en augmenter le calibre, donc le poids du projectile et la puissance destructrice. Le mousquet était né.
Le nom « mousquet » provient de l’italien « moschetto , issu du latin « musca , la mouche, à cause de la balle (qui sifflait et qui était invisible en vol comme une mouche aux oreilles des soldats. Le mousquet peut être interprété comme le « lanceur de mouche ). L’expression « prendre la mouche , qui exprime la colère, viendrait du fait de recevoir des mouches (balles) ce qui n’est guère plaisant.
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Pour des raisons de vitesse et de facilité de rechargement, le canon resta lisse, et la balle inférieure d’un à deux mm environ au calibre de ce dernier. Cette balle était enveloppée d’un « canepin , pièce de tissu graissé au suif, pour la caler dans le canon. Le nom canepin sera déformé en « calepin » à partir du 17è siècle.
En 1520 Apparition d’une forme très réduite de l’arquebuse à rouet, le pistolet. Le pistolet, arme tenue à la main, est rendu possible grâce à la platine à rouet, qui permet de le porter dans des fontes fixées à l’avant de la selle du cheval, et prêt à faire feu.
Le système simple qui le tient à la selle, prendra ultérieurement aussi le nom de l’arme « mousqueton . 1728-40 Généralisation en France de la cartouche de guerre en papier, comportant 10 à 12 grammes de poudre noire (suivant la qualité de la poudre) et une balle de 16,3 mm en général. La balle est plus petite d’environ 1,2 mm que le calibre de 17,5 mm, pour qu’elle rentre facilement lors du rechargement, même si le canon est un peu encrassé par le tir précédent. Il n’y a plus de calepin de tissu graissé avec la cartouche, le papier de celle-ci en faisant office, tassé avec elle lors du rechargement.
En revanche, ce type de chargement nuit à la précision, car la balle rebondit sur les parois internes du canon et c’est le dernier rebond avant sa sortie qui définit sa direction. 1763 Modification définitive de la crosse à l’origine en pied de vache (crosse courbée) du fusil réglementaire français, en la transformant en crosse droite. 1766 Allègement important du poids et renforcement du chien.
1777, puis an IX, et enfin le dernier modèle de fusil de guerre à platine à silex, le 1822….qui sera modifié en platine à percussion vers 1830, puis son canon rayé vers 1848. Il prendra alors l’appellation de « fusil 1822 T bis » ( « T » pour transformé et bis, 2 fois).
Les travaux sur les agents chimiques explosant suite à un choc, réalisés par le chimiste français Bertholet, comme le fulminate de mercure et le muriate de potassium, amenèrent le pasteur écossais Alexandre John Forsyth en 1808 à concevoir la première platine à percussion par chien (sans pierre) dite à « flacon de parfum , n’utilisant pas le silex, mais le fulminate de mercure, sur un fusil de chasse.
L’armurier parisien d’origine suisse, Jean Samuel Pauly, (en collaboration avec le français François Prélat inventeur de l’amorce et de la cartouche de ce fusil), présenta en 1812, à l’empereur Napoléon premier, le premier fusil à canon b...
Les armes anciennes, dites «historiques et de collection», sont celles qui furent fabriquées avant 1900. Ce sont ces modèles qui, lorsqu’ils sont en très bon état, ont le plus de valeur. «Les collectionneurs et les amateurs d’objets rares cherchent des armes qui ont une histoire, ayant appartenu à un ancien propriétaire célèbre ou provenant d’une période militaire “fructueuse” comme l’Ancien Régime, particulièrement celles dont les fleurs de lys n’ont pas été limées après 1789», confirme Alban Degrave, expert en art militaire et armes anciennes chez Auctie’s.
Quatre différents systèmes d’armes à feu se sont succédé à travers les siècles. Au début du XVe siècle, apparaissent les premières armes à mèche, suivies de celles à rouet, entre 1550 et 1650. Leur cote est bonne mais reste stable depuis une dizaine d’années. On peut trouver actuellement, par exemple, un modèle de pistolet à rouet militaire du milieu du XVIe siècle avec crosse en noyer autour de 7.000 euros.
Puis, ce sont les armes à silex qui voient le jour au milieu du XVIIe siècle. Attention : leur valeur marchande reste très stagnante, voire en légère baisse. Il faudra attendre près de deux siècles pour découvrir les armes à percussion, avec la naissance du revolver en 1815.
«Les pistolets et les fusils utilisés pendant ces conflits sont particulièrement recherchés par les collectionneurs. Un revolver Colt d’époque peut coûter entre 2.000 et 100.000 euros, alors qu’un fusil Lee-Enfield utilisé pendant la Première Guerre mondiale peut atteindre 3.000 euros», souligne la maison Auctie’s.
Apparus au cœur de la guerre de Sécession dans les années 1860, la Winchester et le revolver Smith & Wesson gardent toute leur force évocatrice et bénéficient de très jolies cotes, surtout s’ils ont appartenu à un personnage célèbre. Même si l’évolution de leur cote varie fortement au cas par cas, ces modèles connaissent des valeurs de revente en constante progression.
Plus rare encore, un pistolet de 1602 ayant appartenu à Henri IV, portant une gravure du roi en buste sur le canon, est estimé autour de 40.000 à 50.000 euros. Il sera présenté lors d’une vente aux enchères prévue en novembre.
Parallèlement, un Smith & Wesson N° 3, dit «New Model», de 1871, décoré de deux têtes d’Indiens en or incrusté et d’une crosse en ivoire ornée de pièces d’argent a trouvé preneur chez Osenat à 15.600 euros (frais compris).
«On assiste aujourd’hui à une forte demande de revolvers anciens de très bonne qualité pour être utilisés par les amateurs en stands de tir», poursuit Jean-Claude Dey. Principales explications, la fascination nostalgique pour la précision des mécanismes anciens et l’admiration pour l’excellence artisanale. Certains vont même jusqu’à fabriquer leurs propres balles et à en doser la poudre.
Depuis une quinzaine d’années, ces revolvers anciens trouvent très rapidement acquéreur et ont vu leur estimation plus que doubler. De la même manière, les armes de chasse du XVIII e siècle conservent de bonnes cotes. «Celles qui ont appartenu à des souverains ou à de grandes figures militaires oscillent entre 10.000 et 30.000 euros», estime Jean-Claude Dey.
Seule classe d’armes à voir sa cote décliner, voire s’écrouler, est celle des armes de chasse modernes classées en catégorie C. Une ancienne paire de fusils du très britannique Purdey ou signés de l’ex-britannique Holland & Holland, récemment repris par l’italien Beretta, changeait de main il y a quelques années pour 60.000 à 80.000 euros. Aujourd’hui, ces modèles s’échangent autour de 25.000 euros. Une aubaine pour les amateurs d’armes fines, mais une bien mauvaise affaire pour les investisseurs.
La catégorie A correspond aux armes de guerre, lesquelles sont interdites à l’achat. La catégorie B comprend les armes de tir sportif, qui nécessitent une autorisation préfectorale. La catégorie C inclut les armes de chasse et est soumise à une déclaration chez un armurier. La catégorie D regroupe, depuis 2013, toutes les armes et matériels datant d’avant 1900. Leur détention par des personnes majeures reste libre.
Toutes les armes à feu automatiques sont exclues du classement en catégorie D. Certaines armes d’époque dont le modèle est postérieur à 1900 sont reclassées dans cette catégorie d’armes historiques et de collection «compte tenu de leur intérêt culturel, historique ou scientifique». Leur vente doit être assurée exclusivement par un armurier agréé, mais leur détention est libre.
Lefaucheux déposa un brevet d'invention en 1833 décrivant son célebre fusil à brisure. Grâce à cette invention il démocratisa ainsi le chargement par la culasse. Le fusil présenté ici n'a pas été fabriqué par Lefaucheux lui même, mais par un fabricant ayant eu l'autorisation de fabriquer ces fusils. En effet, pour "diffuser" son invention et rentabiliser l'affaire Lefaucheux compris vite qu'il avait besoin de fabricants d'armes et différents contrats de cession d'exploitation furent signés.
Pour identifier un Lefaucheux, il faut regarder les ponçons, ici "invention C.Lefaucheux à Paris" (normalement il n'y a pas le "C"):poinçon apposé sur les armes de fabrique de 1833 à 1843 après le brevet tombe dans le domaine public. Ici, il manque un autre poinçon: le numéro d'ordre qui devait être également apposé. Ce fusil n'est plus très frais mais témoin de l'évolution de l'armurerie.
Comme vous l'avez dit ,les fusils à broche ont été utilisés relativement longtemps: naissance dans les années 1830 et encore en vente après 1900 . Ils ont côtoyé les fusils a percussion et la percussion centrale. La cartouche à broche est une grande invention: c'est la première fois que l'on réunit en une entité une amorce, de la poudre, bourre et plomb; permettant la démocratisation du chargement par la culasse.
Si la chasse a évolué au fil des siècles, elle est riche de codes qui, souvent, disent le degré de civilisation des âges concernés. En France, on observe à la fin du Moyen-Âge une tentative d'en limiter la pratique et de la réserver au pouvoir royal et à la noblesse.
Il faudra attendre la Révolution française pour que le législateur intervienne en faveur de la chasse pour tous, tout en encadrant toujours plus sa pratique. La conception forte du droit de propriété constituait le fondement de la pratique de la chasse, afin de réserver l’appropriation du gibier à la Royauté puis à la Noblesse. Cette notion s’est assouplie au cours de l’histoire pour laisser place à une chasse populaire mais cette démocratisation de la chasse a progressivement mis à mal un gibier autrefois abondant.
L’essentiel de la France vit sous le régime d’une chasse qui, à partir de l’ordonnance de 1396 est l’apanage de la noblesse. On parle alors de « noble déduit ». Elle est devenue un monopole de fait, sinon de droit de la noblesse et le moyen d’exercer sa domination sur le Tiers-État qui ne sera pas totalement démuni : bien avant la nuit du 4 août 1789 par coutume et tradition, les paysans français arrivent à chasser librement çà et là, souvent en montagne, sur les prés communaux ou en forêt.
Cette ordonnance de Louis XIV d'août 1669 fixe jusqu'à la Révolution française le droit de la chasse réservé au Roi et à la Noblesse et interdite aux roturiers. Toutefois, elle introduit de la clémence en mettant fin à la peine de mort pour les braconniers. Le privilège de chasse a été parmi les tout premiers privilèges féodaux abolis par la Révolution française. Les réserves de chasse royales et le système de Capitainerie (organisme chargé de surveiller les réserves de chasse) sont abolis.
L’exercice de la chasse change de mains : il passe des nobles aux riches bourgeois. On passe du noble-déduit à une pratique de la chasse toujours liée au droit de propriété, mais où le principe de la liberté de chasser se substitue au droit exclusif : tout propriétaire a le droit de chasser sur ses terres. Un propriétaire peut louer son droit de chasse afin de réguler un gibier trop abondant.
Napoléon instaure un permis de port d’armes de chasse payant. La loi du 3 mai 1844 constitue encore aujourd'hui le fondement de l’organisation de la chasse populaire française. Elle instaure le permis de chasse payant, délivré par le Préfet ainsi que les périodes légales de chasse.
Sous Napoléon III et la révolution industrielle, toute la société française découvre les plaisirs de la chasse. Facilitée par les innovations technologiques en matière d’armement, et l’avènement du chemin de fer qui met la campagne à la portée de tous, la chasse conquiert de nouveaux territoires et de nouveaux gibiers. A la Belle Époque, le socle populaire de la chasse ne cesse de s’étendre et les gens des villes se mêlent, dans la pratique de ce loisir, à ceux des campagnes.
Les fusils de chasse anciens et de collection représentent bien plus que de simples objets historiques ; ce sont des témoignages vivants de l'évolution de l'art de la fabrication d'armes à feu et de la passion pour la chasse qui a perduré à travers les siècles. Ces armes, souvent magnifiquement ouvragées et imprégnées d'histoire, captivent les collectionneurs du monde entier.
Les fusils de chasse de collection sont souvent comparés comme des œuvres d'art fonctionnelles. Les maîtres armuriers d'hier et d'aujourd'hui ont consacré leur vie à la perfection de leur métier, créant des armes qui sont aussi belles que précises. Chaque fusil de chasse de collection a une histoire à raconter. Certains ont peut-être été utilisés lors de chasses mémorables, tandis que d'autres ont été créés pour des clients illustres.
Les collections de fusils de chasse sont aussi diverses que les époques et les cultures qui les ont produites. Des fusils à silex du 18e siècle aux fusils à chiens extérieurs, en passant par les carabines à verrou de précision modernes, il existe une grande variété de styles et de conceptions.
Les collectionneurs de fusils de chasse sont souvent animés par une passion profonde pour la chasse et l'histoire des armes à feu. Ils consacrent des heures à la recherche, à l'acquisition et à l'entretien de ces pièces rares. Les fusils de chasse de collection peuvent avoir une grande valeur sur le marché. Les pièces rares, les signatures d'armuriers renommés et les fusils associés à des personnalités historiques sont particulièrement prisées. Les fusils de chasse de collection jouent un rôle important dans la préservation du patrimoine culturel.
En fin de compte, les fusils de chasse de anciens sont bien plus que de simples objets inanimés. Ils sont des liens entre le passé et le présent, des symboles de l'ingéniosité humaine et de la passion pour la chasse.
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