Cet article explore l'origine et l'étymologie de divers noms de famille, avec un accent particulier sur le nom "Tir" et les noms bretons. Nous aborderons également des expressions françaises célèbres liées à l'histoire militaire.
Le nom de famille "Tir" peut avoir différentes origines, selon la région ou le pays d'où il provient :
On peut notamment trouver les variantes suivantes : Tyre, Thyre, Tier, Tires, Tiers. Ces variations peuvent être dues à des facteurs tels que la prononciation, les migrations ou les erreurs de transcription. De plus, l'orthographe peut varier au fil du temps, notamment en raison des changements de normes orthographiques et des influences linguistiques. Il est ainsi possible de trouver des orthographes telles que "Tire", "Thire" ou "Thyer".
D'autres noms de famille apparentés incluent :
Le nom de famille "Tira" a une origine incertaine, ce qui rend son sens encore plus intrigant. On pense qu'il pourrait avoir une étymologie basque, espagnole ou même anglaise. En basque, "tira" peut signifier "ligne" ou "famille". Cela indiquerait que les personnes portant ce nom pourraient être les descendants d'une ligne noble ou importante. En espagnol, "tira" peut être traduit par "tirage" ou "pull" en anglais. Cela suggère que les premiers porteurs de ce nom pourraient avoir travaillé dans des professions liées au tirage ou au travail manuel. La possibilité d'une origine anglaise est également envisagée, car "tira" peut être une variante orthographique de "Terry".
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Entre 1930 et 2022, il y a eu 1 naissance de Tir dans les pays ci-dessous, ce qui représente une moyenne de 0 naissance d'enfants portant le prénom Tir par an en moyenne sur toute cette période. Sur la dernière année disponible de chaque pays, nous comptabilisons 0 naissance.
Le prénom Tir a été attribué à :
Le pays où le prénom Tir est le plus répandu est : Australie. Ce prénom est de tendance : Féminin. Ce prénom comporte 3 lettres dont 1 voyelle et 2 consonnes.
Pays | Garçons | Filles | Années |
---|---|---|---|
Australie | 0 | 1 | 1930 - 2022 |
Dans les villages de la Bretagne du Moyen Âge, le nom de famille, à l’origine, c’est un prénom et celui suffit bien. Avec son économie florissante, et malgré les disettes et maladies, la population bretonne va croître régulièrement. Tant et si bien qu’à force de côtoyer deux ou trois Fañch ou Erwann dans un même village il va être temps de les différencier.
C’est alors que va intervenir l’ajout d’un nom, qui de père en fils sera ensuite conservé, devenant ce que nous nommons aujourd’hui le nom de famille. Ce nom de famille breton sera d’abord un surnom. Ces sur - noms attribués par la voix populaire dans le village, dans l’entourage, vont évoluer avec le temps.
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Quand les parents, qui très majoritairement ne savent ni lire ni écrire, vont déclarer à l’église ou à la chapelle la naissance de leur nouveau-né, ils donneront verbalement le surnom. Pour différencier ce nouveau-né Derc’hen (prénom aujourd’hui interdit en Bretagne par le pouvoir central) d’un ou de deux autres Derc’hen du village, le bons sens paysan va l’affubler d’un surnom, ici ayant trait au physique.
Peu à peu, la société bretonne subit une francisation, plus ou moins forcée. Erwann Keineg viendra déclarer la naissance de sa fille Anna et le Keineg breton se transformera rapidement en Queinec, Queynec, Quéennec, Queinnec et autres Quéhenec ou Cainec. La lettre Q n’existe pas dans l’alphabet breton. Alors pourquoi a t-il fallu l’imposer à la place du K ?
Toutes les possibilités disponibles de la langue bretonne seront exploitées pour nommer les personnes. Des noms liés au rang social et d’autres pour les guerriers (Hascoët viendrait du vieux breton HoiarnSkoet signifiant « bouclier de fer »), des noms de saints celtiques comme Carantec / Karanteg, Guennal ou Laouenan. Également des noms liés à l’amitié comme Caradec / Karadeg (aimable) et Credou / Kredou (garant), à la façon d’être (Draouen pourrait venir du vieux breton Drech Houuen signifiant « d’aspect remarquable ».
Des noms de famille bretons liés à notre morphologie et autres particularités physiques, Dont Penneg / Pennec (féminin Pennegez) pour têtu ou Taleg / Talec pour celui qui a un grand front ou Frieg / Friec au grand nez. Nos comportements induisaient aussi le nom de nos ancêtres, comme Le Balp (dont le fameux Sébastien, leader des premiers Bonnets Rouges) usité vers Carhaix / Karaez et signifiant « pantois », ou Stohellou vers Groix / Enez Groe pour « vagabond ».
Les noms de famille bretons les plus courants sont Le Gall (l’étranger, le français), Le Roux, Le Goff, Thomas, Tanguy, Guillou, Morvan … Finalement tout était matière à créer des surnoms qui deviendront à l’usage des noms. Puis se transformeront au fil des siècles pour donner à la Bretagne d’aujourd’hui ce particularisme de ses noms de familles dont tous ceux qui commencent par Ker ou qui finissent par -ec (-ek en vieux breton en -eg en breton moderne - sachant que le lettre c isolée n’existe pas dans notre alphabet)
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Vous connaissez bien sûr les Mac et Mc de nos cousins écossais et irlandais, signifiant « fils de ». Il en a été de même en breton avant le XIIIe siècle avec Mab qui signifie « fils » en langue française. Et dont on retrouve encore aujourd’hui les descendants surtout sur la côte nord du pays …
"Monter au créneau", "Tirer à boulets rouges", "Faire le mariolle"... Certaines des expressions françaises célèbres tirent leurs origines d'histoires et de faits militaires.
tags: #famille #tir #origine #etymologie