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Cet article explore l'origine et l'étymologie de divers noms de famille, avec un accent particulier sur le nom "Tir" et les noms bretons. Nous aborderons également des expressions françaises célèbres liées à l'histoire militaire.

Origine et Signification du Nom de Famille "Tir"

Le nom de famille "Tir" peut avoir différentes origines, selon la région ou le pays d'où il provient :

  • Origine occitane : Le nom de famille "Tir" est d'origine occitane.
  • Origine italienne : Il est possible que certains individus portant le nom de famille "Tir" soient aussi d'origine italienne, où "tir" signifie "choisir".
  • Origine albanaise : En albanais, "tir" signifie "tireur".

On peut notamment trouver les variantes suivantes : Tyre, Thyre, Tier, Tires, Tiers. Ces variations peuvent être dues à des facteurs tels que la prononciation, les migrations ou les erreurs de transcription. De plus, l'orthographe peut varier au fil du temps, notamment en raison des changements de normes orthographiques et des influences linguistiques. Il est ainsi possible de trouver des orthographes telles que "Tire", "Thire" ou "Thyer".

D'autres noms de famille apparentés incluent :

  • Tirabassi (italien)
  • Tiraboschi (italien)
  • Tiraby (français)
  • Tirache (arabe)
  • Tirado (espagnol)
  • Tiradon (français)
  • Tiralongo (italien)
  • Tiramani (italien)
  • Tiran (français)
  • Tirandaz (français)

Le nom de famille "Tira" a une origine incertaine, ce qui rend son sens encore plus intrigant. On pense qu'il pourrait avoir une étymologie basque, espagnole ou même anglaise. En basque, "tira" peut signifier "ligne" ou "famille". Cela indiquerait que les personnes portant ce nom pourraient être les descendants d'une ligne noble ou importante. En espagnol, "tira" peut être traduit par "tirage" ou "pull" en anglais. Cela suggère que les premiers porteurs de ce nom pourraient avoir travaillé dans des professions liées au tirage ou au travail manuel. La possibilité d'une origine anglaise est également envisagée, car "tira" peut être une variante orthographique de "Terry".

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Popularité du Prénom Tir

Entre 1930 et 2022, il y a eu 1 naissance de Tir dans les pays ci-dessous, ce qui représente une moyenne de 0 naissance d'enfants portant le prénom Tir par an en moyenne sur toute cette période. Sur la dernière année disponible de chaque pays, nous comptabilisons 0 naissance.

Le prénom Tir a été attribué à :

  • 0,00% à des garçons
  • 100,00% à des filles

Le pays où le prénom Tir est le plus répandu est : Australie. Ce prénom est de tendance : Féminin. Ce prénom comporte 3 lettres dont 1 voyelle et 2 consonnes.

Tableau des Naissances de Tir par Pays

Pays Garçons Filles Années
Australie 0 1 1930 - 2022

Les Noms de Famille Bretons : Origine et Évolution

Dans les villages de la Bretagne du Moyen Âge, le nom de famille, à l’origine, c’est un prénom et celui suffit bien. Avec son économie florissante, et malgré les disettes et maladies, la population bretonne va croître régulièrement. Tant et si bien qu’à force de côtoyer deux ou trois Fañch ou Erwann dans un même village il va être temps de les différencier.

C’est alors que va intervenir l’ajout d’un nom, qui de père en fils sera ensuite conservé, devenant ce que nous nommons aujourd’hui le nom de famille. Ce nom de famille breton sera d’abord un surnom. Ces sur - noms attribués par la voix populaire dans le village, dans l’entourage, vont évoluer avec le temps.

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Quand les parents, qui très majoritairement ne savent ni lire ni écrire, vont déclarer à l’église ou à la chapelle la naissance de leur nouveau-né, ils donneront verbalement le surnom. Pour différencier ce nouveau-né Derc’hen (prénom aujourd’hui interdit en Bretagne par le pouvoir central) d’un ou de deux autres Derc’hen du village, le bons sens paysan va l’affubler d’un surnom, ici ayant trait au physique.

Peu à peu, la société bretonne subit une francisation, plus ou moins forcée. Erwann Keineg viendra déclarer la naissance de sa fille Anna et le Keineg breton se transformera rapidement en Queinec, Queynec, Quéennec, Queinnec et autres Quéhenec ou Cainec. La lettre Q n’existe pas dans l’alphabet breton. Alors pourquoi a t-il fallu l’imposer à la place du K ?

Types de Noms de Famille Bretons

Toutes les possibilités disponibles de la langue bretonne seront exploitées pour nommer les personnes. Des noms liés au rang social et d’autres pour les guerriers (Hascoët viendrait du vieux breton HoiarnSkoet signifiant « bouclier de fer »), des noms de saints celtiques comme Carantec / Karanteg, Guennal ou Laouenan. Également des noms liés à l’amitié comme Caradec / Karadeg (aimable) et Credou / Kredou (garant), à la façon d’être (Draouen pourrait venir du vieux breton Drech Houuen signifiant « d’aspect remarquable ».

Des noms de famille bretons liés à notre morphologie et autres particularités physiques, Dont Penneg / Pennec (féminin Pennegez) pour têtu ou Taleg / Talec pour celui qui a un grand front ou Frieg / Friec au grand nez. Nos comportements induisaient aussi le nom de nos ancêtres, comme Le Balp (dont le fameux Sébastien, leader des premiers Bonnets Rouges) usité vers Carhaix / Karaez et signifiant « pantois », ou Stohellou vers Groix / Enez Groe pour « vagabond ».

Noms de Famille Bretons Courants

Les noms de famille bretons les plus courants sont Le Gall (l’étranger, le français), Le Roux, Le Goff, Thomas, Tanguy, Guillou, Morvan … Finalement tout était matière à créer des surnoms qui deviendront à l’usage des noms. Puis se transformeront au fil des siècles pour donner à la Bretagne d’aujourd’hui ce particularisme de ses noms de familles dont tous ceux qui commencent par Ker ou qui finissent par -ec (-ek en vieux breton en -eg en breton moderne - sachant que le lettre c isolée n’existe pas dans notre alphabet)

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Noms de Famille en Mac et Mc irlandais et écossais. Et en Bretagne ?

Vous connaissez bien sûr les Mac et Mc de nos cousins écossais et irlandais, signifiant « fils de ». Il en a été de même en breton avant le XIIIe siècle avec Mab qui signifie « fils » en langue française. Et dont on retrouve encore aujourd’hui les descendants surtout sur la côte nord du pays …

Expressions Françaises Célèbres d'Origine Militaire

"Monter au créneau", "Tirer à boulets rouges", "Faire le mariolle"... Certaines des expressions françaises célèbres tirent leurs origines d'histoires et de faits militaires.

  • "Tirer au Larigot" : Dans le français populaire du XVe siècle, « tirer » signifierait faire sortir un liquide pour le boire d’un coup sec. Il s’agit en fait d’une petite flûte, composante spécifique d’un orgue français. Dans le jargon populaire « flûter » signifie aussi boire.
  • "Envoyer à Limoges" : En août 1914, l’armée française est à la peine face à l’Allemagne qui fait reculer le front, laissant bientôt Paris à la portée de l’ennemi. Le ministère de la guerre prend alors la décision de mettre en retraite anticipée une partie de l’état-major français jugé responsable des défaites, envoyant notamment les officiers déchus dans la région de Limoges.
  • "Chamade" : Venue du persan shimata par l’italien chiamata, la chamade est un puissant roulement de tambour joué pour signaler une reddition, accompagné parfois du célèbre drapeau blanc.
  • "Faire long feu" : À l’époque des premières armes à feu, si la poudre était trop humide, elle ne se consumait pas et ne produisait pas l’explosion qui faisait partir le projectile. Le fusil “faisait long feu” et le soldat ratait son coup.
  • "Faire le mariolle" : Héros des guerres de la Révolution et de l’Empire, Dominique Gaye-Mariolle est alors réputé pour sa bravoure et pour sa taille : plus de deux mètres ! Le sapeur, voulant se faire remarquer, aurait alors présenté les armes, non pas avec son fusil, mais avec un canon pesant plus d’une centaine de kilos !
  • "Monter au créneau" : Le créneau désigne le creux laissé entre deux « merlons » sur la partie haute des remparts.
  • "Mordre la pipe" : Au début du XIXe, sur les champs de bataille napoléoniens, les chirurgiens auraient pris l’habitude de faire mordre leur pipe aux blessés pour les distraire des douleurs de l’opération. Si le blessé meurt, il relâche sa pipe qui tombe et se brise.
  • "Faire les 400 coups" : En 1621, le roi assiège Montauban. Pour obtenir la reddition de la ville, il ordonne le tir simultané de 400 coups de canons alors que les habitants festoient.
  • "Chauvin" : À partir des années 1830, des soldats indigènes d’Afrique du Nord sont enrôlés par l’armée française. Patriote convaincu, Nicolas Chauvin s’engage à 18 ans dans les armées révolutionnaires, puis combat vaillamment pour l’Empire. Blessé 17 fois, toujours en première ligne, il reçoit la Légion d’honneur pour ses nombreux coups d’éclat.
  • "Pleuvoir comme à Gravelotte" : Cette expression trouve son origine dans les combats qui opposèrent les Français et les Prussiens du 16 au 18 août 1870 lors de la bataille de Gravelotte.
  • "Tonnerre de Brest" : Pour certains, ce « tonnerre » faisait référence au bruit du coup de canon tiré depuis l’Arsenal de Brest, annonçant quotidiennement l’ouverture et la fermeture des portes de l’Arsenal. Pour d’autres, ce serait celui du coup de canon que l’on tirait parfois depuis le bagne de Brest, en activité de 1749 à 1848, et qui signalait l’évasion d’un prisonnier.
  • "Mort aux vaches !" : Au début du règne d'Henri IV (1589-1610), un vif sentiment de trahison se répand parmi ses anciens partisans du sud-ouest. Le cri « Mort aux vaches ! » serait ainsi adressé au comte de Béarn, devenu roi de France, les armoiries du Béarn étant d’or à deux vaches de gueules. La seconde provient du Paris assiégé de 1870-1871. Les baraques des gardes prussiens, signalées par l’inscription « Wache » (« Sentinelle »), ont fait crier aux Parisiens « Mort aux Waches !
  • "Tirer à brûle-pourpoint" : Tirer « à brûle pourpoint », revient donc à tirer sur l’ennemi à bout portant, de si près que les résidus de poudre du tir viennent consumer son habit.

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