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Kamila est une figure emblématique de la téléréalité, bien qu'elle n'ait participé qu'à quelques émissions. D'origine algérienne, Kamila a vu le jour et a grandi à Marseille. Avant de se faire remarquer pour l'émission Secret Story en 2017, elle avait pour projet de faire un tour du monde avec Noré, son compagnon.

À cette époque, Noré travaillait comme plombier, et Kamila venait de perdre son emploi de téléconseillère. Elle a donc mis de côté leur projet initial pour passer les castings et rejoindre le programme. Elle a intégré l'émission avec le secret "nous sommes mariés", partagé avec Noré.

L'année suivante, les téléspectateurs ont retrouvé le couple dans la saison 3 de Moundir et les apprentis aventuriers sur W9. Par la suite, Kamila a déménagé à Dubaï pour se consacrer à sa carrière d'influenceuse et à sa vie de famille, mettant de côté la télévision pendant un certain temps. Le premier amour de Kamila est Noré. Elle l'a rencontré à l'âge de 15 ans alors que lui en avait 20, à la calanque de Sormiou à Marseille. Ils ont eu un coup de foudre immédiat, et Kamila s'est mis en tête qu'elle l'épouserait à l'âge de 20 ans, ce qui s'est réalisé. Le 29 novembre 2020, Kamila a donné naissance à son premier enfant : Kenan.

La Famille Tir et les Quartiers Nord de Marseille

L'histoire des Tir ne se limite pas aux faits divers, avec leur cortège de sang et de larmes sur fond de trafic de stupéfiants et de règlements de comptes. Il s'agit également d'un roman marseillais où se mêlent intégration réussie et dérive délinquante, destins paisibles et morts violentes, ombre et lumière.

La saga familiale prend racine dans les montagnes des Aurès, dans l'est de l'Algérie. Son héros est Mahboubi, qui signifie "bien aimé" en arabe. Né en 1915 à Bouderhem, près de la ville de Khenchela, il était le fils d'un notable local, le "cadi", à la fois juge de paix et notaire. Cadet d'une fratrie de 11 enfants, Mahboubi Tir a été successivement serveur, garde forestier et contremaître avant de traverser la Méditerranée pour chercher du travail, comme beaucoup de Chaouis.

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À la fin des années 1950, Mahboubi et sa troisième épouse, Fatima, se sont installés au cœur du bidonville de Saint-Barthélemy, à Marseille. Ils ont été suivis par leurs frères, cousins et leurs nombreux enfants. "Monsieur Tir", comme tout le monde l'appelait, a ouvert son premier commerce d'alimentation. Au fur et à mesure de la construction des HLM de la "ZUP Centre", les Tir, leur échoppe et leurs 14 enfants ont déménagé plusieurs fois sans quitter le XIVe arrondissement.

Ici, Monsieur Tir, avec ses cheveux blancs et son regard bleu perçant, était aimé et respecté. "Il faisait crédit à tout le monde, se souvient un vieil habitant. C'est souvent grâce à lui qu'on mangeait..." Dans sa boutique du Carré de la Busserine et autour des tables posées sur le trottoir, on discutait, on jouait aux cartes ou aux dominos, on venait chercher conseil. En 1997, lorsque Mahboubi est décédé, des milliers de personnes sont venues présenter leurs condoléances aux Tir. Sept ans plus tard, une partie du boulevard Jourdan, près de l'épicerie familiale, a été rebaptisée rue Mahboubi-Tir.

Les Ombres de la Famille Tir

A la mort du patriarche, un autre homme de la famille s'est déjà fait un prénom et une réputation: son neveu Saïd, bientôt surnommé le "parrain des quartiers Nord". Saïd a 9 ans lorsqu'il rejoint son père à Marseille. Il s'essaie à la comptabilité puis à la soudure, avant de se lancer dans le business plus lucratif des machines à sous et du trafic de stupéfiants, au côté du caïd Farid Berrahma.

Saïd est "intelligent, carré, discret, toujours bien habillé et rasé de près sous son béret, mais aussi d'un cynisme et d'un détachement absolus", se souvient l'un de ses anciens avocats. Au début des années 2000, il se met au vert à Paris. Le 12 juin 2014, Karim Tir est exécuté à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Saïd ne sera jamais jugé: il est assassiné un mois avant l'ouverture du procès. Son beau-frère Akim Grabsi, soupçonné d'avoir été son homme de main, subira le même sort quelques semaines plus tard.

Les Tir n'aiment guère qu'on leur parle de Saïd. "Tous les enfants de Mahboubi ont, eux, suivi le droit chemin, plaide un proche. Tous ont un métier, tous sont parfaitement intégrés. Chaima s'investit dans l'action sociale. Le petit dernier, Belkacem, est même danseur et comédien." L'immense majorité des quelque 300 membres du vaste clan Tir est, en effet, totalement inconnue des services de police. Certains, comme la pugnace Rachida, petite-fille de Mahboubi et présidente de l'association Alliance savinoise, se battent pour offrir aux minots des cités un avenir meilleur.

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"Ce n'est pas une famille de voyous, mais il y a des voyous dans la famille", résume un excellent connaisseur des quartiers Nord. Saïd, pourtant, n'est pas le seul Tir à être passé du côté obscur de la loi. Deux de ses petits-fils, Farid et son frère Eddy, l'ont suivi. Eddy, alias Barabas, 25 ans, 32 condamnations au compteur, comparaîtra devant les assises en novembre. Farid, 27 ans, arrêté avec 450 kilos de résine de cannabis à la frontière espagnole, purge une peine de sept ans de prison.

En 2007, la police arrête une vingtaine de trafiquants de Font-Vert. Parmi eux figurent plusieurs parents de Rachida, la présidente de l'Alliance savinoise: deux de ses frères, les inséparables Hichem et Karim, et son neveu Eddy. Dans son réquisitoire définitif de renvoi, le procureur de la République décrit l'épicerie familiale, celle de feu Mahboubi, comme "l'un des lieux essentiels du trafic [...] où se ravitaillaient les vendeurs et guetteurs".

"Font-Vert était l'un des plus gros supermarchés de vente de résine de cannabis en pied d'immeuble, avec plusieurs points de deal, se souvient le commissaire divisionnaire Nicolas Hergot, alors chef de la brigade des stupéfiants. A la tête de ce réseau se trouvaient les Tir." Les affaires marchent fort: une caméra enregistre 504 transactions dans la même journée, entre 15 heures et 21 heures 30. Deux ans plus tard, les condamnations prononcées sont lourdes: Hichem écope de huit années de prison, Karim, de cinq. Eddy, mineur au moment de son interpellation, est jugé par le tribunal des enfants, qui lui inflige six mois de détention.

Moins d'un an après les assassinats de Saïd et de son beau-frère Akim, sept mois après la tentative dont Eddy a été victime, le discret Farid, officiellement commerçant dans le très chic quartier du Prado, tombe à son tour sous les balles d'un commando de tueurs.

Les policiers parisiens n'y croient pas. Ils l'ont à l'oeil, convaincus qu'il est en quête d'investissements pour blanchir l'argent des stups.

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Avec deux de ses frères, Karim crée un label de musique, la Liga One Industry. Une fois libéré de prison, Hichem se joint à l'aventure. La fratrie Tir a la main heureuse. Dans ma paranoïa, le premier album du rappeur marseillais Jul, sera sacré disque de platine - plus de 100000 exemplaires vendus. Oublié, le "caïd de Font-Vert": dans les journaux, Karim est désormais "le manager de Jul". Pas pour longtemps: deux hommes à scooter l'abattent au volant de sa voiture, le 12 juin 2014.

Cinq morts - Saïd, Akim, Farid, Karim et Yanis. Deux miraculés - Eddy et Hichem. Cela fait beaucoup de balles pour une même famille.

Polémiques Autour de Kamila et de sa Famille

Présente dans Secret Story 11, Kamila se retrouve en pleine polémique. La femme de Noré fait-elle partie de la famille Tir, liée au grand banditisme ?

Alors que Noré révélait que des membres de la famille de sa femme étaient les producteurs du rappeur Jul, certains internautes ont mené l'enquête et trouvé que la jolie brune appartenait à la famille Tir, connue pour son lien avec le grand banditisme.

Suite à l'article de Blasting News, la soeur de Kamila a tenu à mettre les choses au clair sur Instagram. Après avoir répondu à une autre rumeur, celle selon laquelle Noré aurait fait de prison, elle explique que "la famille Tir n'est pas un gang".

Elle précise : "Toutefois, notre famille n'est absolument pas une famille de trafiquants ou de stupéfiants, nous sommes une grande famille diversifiée, soudée et sincère.", avant d'ajouter que que Kamila ne s'est "jamais cachée du destin qu'ont choisi quelques cousins à nous (et non germains) et n'est donc jamais inquiétée d'une quelconque polémique à ce sujet puisqu'elle n'a strictement rien à voir avec cela".

A ce moment-là, Noré a révélé que la famille de sa chérie a produit le célèbre rappeur Jul. A la suite de cet aveux, des internautes ont dévoilé que c’était un scandale si elle gagnait. Et pour cause, selon Blastingnews, le véritable nom de Kamila serait Kamila Tir. Sa famille aurait un destin tragique et serait lié à de nombreuses histoires de stupéfiants et règlements de comptes.

Pour en revenir à Jul, Saïd Tir, Akim Grabsi, Farid Tir, ou encore Karim (producteur et manager de Jul) sont des membres de la famille de la candidate. Malheureusement, ces derniers ont tous été assassinés, tués par balles. Il y a également eu Hichem victime d’une tentative de meurtre deux fois et Eddy qui a failli mourir après avoir été visé par une Kalachnikov.

Membres de la famille Tir liés à Jul et aux affaires criminelles
Nom Lien avec Jul Implication Statut
Saïd Tir Membre de la famille Banditisme, trafic de stupéfiants Assassiné
Akim Grabsi Beau-frère de Saïd Homme de main présumé de Saïd Assassiné
Farid Tir Membre de la famille Trafic de stupéfiants Assassiné
Karim Tir Membre de la famille Producteur et manager de Jul Assassiné
Hichem Tir Membre de la famille Implication dans la production musicale Victime de tentatives de meurtre
Eddy Tir Membre de la famille Condamnations multiples A échappé à une attaque

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