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Les Jeux Paralympiques de Paris approchent à grands pas, et avec eux, l'opportunité de célébrer le talent et la détermination des athlètes handisport du monde entier. Parmi les nombreuses disciplines représentées, le tir à l'arc occupe une place de choix, mettant en lumière la précision et la force mentale des archers.

Artus : Un Ambassadeur Inattendu mais Efficace

Qui de mieux qu'Artus pour faire la promotion des Jeux paralympiques ? L'acteur et humoriste français, dont le film "Un p'tit truc en plus" a connu un succès retentissant, s'est associé à Paris 2024 pour sensibiliser le public aux épreuves paralympiques. Artus assure la promotion des para-athlètes avant les Jeux Paralympiques (28 août-8 septembre) à travers ses courtes séquences vidéo humoristiques.

Au programme, quelques petites vidéos publiées sur ses réseaux, dans lesquelles le trublion appelle des athlètes français, comme l'archer handisport Guillaume Toucoullet ou bien le champion de badminton handisport Méril Loquette, pour les inviter à annoncer les vidéos publiées sur ses réseaux auxquelles ils participent. L'occasion pour Artus de faire encore la démonstration du pouvoir de l'humour pour normaliser et dédramatiser le handicap.

Voilà le genre d’humour auquel a recours l’acteur et humoriste Artus dans une série de vidéo partagée sur Instagram pour promouvoir les Jeux paralympiques de Paris. Aux côtés d’athlètes comme l’haltérophile handisport Axel Bourlon, ou l’archer handisport Guillaume Toucoullet, le réalisateur du film Un p’tit truc en plus n’hésites pas à gentiment se moquer de leur handicap.

Dans une première vidéo publiée en début de semaine, l’humoriste entame un appel en visio avec Axel Bourlon, champion paralympique en haltérophilie. Mercredi, Victor-Artus Solaro a dialogué avec un autre candidat à une médaille, Guillaume Toucoullet, réclamant le soutien du public les 4 et 5 septembre. «A priori, il y a une cible (derrière son interlocuteur, Ndlr), donc c’est les fléchettes ?», lance le comédien qui apprend en réalité qu’il s’agit de tir à l’arc. Son interlocuteur saisit la balle au rebond pour mettre en avant sa capacité à tirer à l’arc... avec la bouche.

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«C’est comme si tu m’amputes des deux jambes et tu dis "Tu veux faire quoi ?" Franchement footballeur !», s’amuse Artus qui poursuit son dialogue piquant en ironisant sur le site où aura lieu l’épreuve... aux Invalides. «Pour moi, toutes les épreuves auraient dû être aux Invalides...»

Ces deux séquences réussies en appellent d’autres prochainement et devraient permettre de gonfler un peu plus les chiffres de ventes de la billetterie des Jeux paralympiques. À une semaine du début des épreuves, les organisateurs ont annoncé que 1,75 million de billets avaient déjà été vendus et qu’une dizaine de sports étaient même complets.

L'Humour comme Vecteur de Normalisation du Handicap

Artus n'hésite pas à utiliser l'humour pour briser les tabous et sensibiliser le public au handicap. Pas de bras, pas de chocolatÀ Guillaume Toucoullet, qui a évidemment bien pris la plaisanterie, Artus lance : « Tu me fais coucou ? Haha, tu peux pas ! » Puis il enchaîne : « Je suis désolé, tu es paralysé du bras suite à un accident, d'accord. Pourquoi tu prends tir à l'arc ? Et quand c'est au tour de Méril Loquette de lui « demander un petit coup de main » pour promouvoir les Jeux, Artus lui lâche : « Je suis pas devenu le porte-parole des handicapés, les gars, va falloir être un peu autonomes. » Apprenant ensuite qu'il s'adresse à un joueur de badminton, Artus lui demande quel est son handicap. Et quand le sportif lui montre son absence de main droite - un handicap de naissance -, l'humoriste lui lâche : « Quoi, c'est tout ? C'est pas ouf comme handicap pour jouer au badminton. »

Comme sur la façon de tirer à l’arc de Guillaume Toucoullet, avec sa bouche : « Ouais mais les gars, vous cherchez aussi, y’a un moment… Je suis désolé, tu te paralyses du bras suite à un accident, d’accord. Pourquoi tu prends tir à l’arc ? C’est comme si moi tu m’amputes des deux jambes, tu me dis, "tu veux faire quoi ?" et que je réponds "franchement footballeur". Ben non. » « Toutes les épreuves auraient dû être aux Invalides » Ou encore sur le fait qu’il ne peut pas lui faire « coucou » : « Tu me fais coucou ?

En tout cas, les sportifs peuvent remercier Artus de leur faire profiter de son million d'abonnés en leur rappelant les dates des disciplines mises en avant. Pour lui, toutes les épreuves auraient dû se disputer aux Invalides !

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Focus sur le Tir à l'Arc Paralympique

Le para tir à l'arc (handicap physique): l’arc à poulies permet aux athlètes handicapés de disposer de plus de force dans les bras. Dans cette catégorie de l’open arc classique, les archers tirent debout, à partir d’un siège haut ou d’un fauteuil roulant, à 70 mètres, sur une cible de 122 cm de diamètre composée de 10 cercles concentriques marquant de 1 à 10 points.

Guillaume Toucoullet : Un Archer d'Exception

Guillaume Toucoullet s'est retrouvé paralysé du bras gauche après un accident de moto. L'ancien rameur, qui réside à Tarnos dans les Landes, a découvert le para tir à l'arc en 2017. Après être parvenu à maîtriser le tir avec sa bouche, il a disputé ses premiers Jeux paralympiques à Tokyo en 2021 où il a terminé 17e de l'épreuve de l'Open arc classique.

Pour promouvoir les Jeux paralympiques, l’acteur et humoriste Artus, dont le film Un p’tit truc en plus fait un carton en salle, a interviewé et taquiné quelques athlètes, dont Guillaume Toucoullet, qui a la particularité de tirer avec la bouche la corde de son arc pour décocher la flèche. « Pourquoi tu prends tir à l’arc ?

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 : Une Opportunité Unique

Les Jeux paralympiques débutent le 28 août avec un public légèrement différent, plus jeune et plus familial. Après la ferveur des Jeux olympiques, le "match retour" des Paralympiques espère faire autant de bruit. Paris 2024 joue la carte familiale pour remplir les stades et les salles à partir de mercredi 28 août. Le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) tente de multiplier les actions pour toucher une cible différente et construire son héritage des Jeux paralympiques.

"C'est sûr que quand vous partez aux Jeux olympiques, que vous y passez toute la journée parce que vous êtes venus de loin et que vous avez payé très cher vos billets, vous n'emmenez pas vos enfants galérer pour qu'au bout de deux heures, ils vous disent : 'J'en ai marre maman'", sourit Ludivine Munos, responsable de l'intégration paralympique au Cojop. La paranageuse aux 12 médailles aux Jeux voit dans les Paralympiques une occasion d'allier haut niveau de performance sportive et sortie familiale.

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"On a des places à partir de 15 euros, c'est devenu le prix d'un billet de cinéma. Neuf millions de personnes sont allées voir le film d'Artus, Un p'tit truc en plus… Le symbole est là, c'est la même énergie qu'on veut proposer aux Jeux paralympiques.

Les Jeux Paralympiques de Paris accueillent 549 épreuves à partir du 28 août jusqu'au 9 septembre. 23 sports seront présents, tous divisés en fonction des spécificités des athlètes engagés. Les Jeux Paralympiques de Paris démarrent cette semaine et s'achèveront le 8 septembre.

Comprendre la Classification des Sports Paralympiques

Chaque discipline possède un nom qui peut sembler complexe mais s'avère en réalité simple à comprendre. La lettre correspond au nom du sport en anglais alors que le numéro représente le niveau de handicap. On parlera par exemple de J1 pour le judo de handicap 1, qui celui où les athlètes ont le moins de capacités fonctionnelles.

Par ailleurs, certains sports sont divisés en sous-catégories : On parle de PT pour indiquer para triathlon, sport où les athlètes sont en fauteuil. Mais si l'on fait référence au para triathlon en fauteuil, on appelle la discipline le PTWC. Enfin, si le triathlon se pratique debout, on parle de PTS.

Pour ce qui est du kayak, le V représente Va'a, le nom de la pirogue. Si l'on parle d'athlétisme, on ajoute un T pour les épreuves sur piste (en anglais, track) et un F pour les disciplines sur terrain (en anglais, field).

Le numéro qui est accolé au nom du sport équivaut au niveau de handicap. Le plus petit numéro est le plus grand niveau de handicap (1). Les Jeux Paralympiques mettent aux prises les handicapés physiques, visuels et intellectuels. Pour ce qui est des handicapés mentaux et psychiques, ils peuvent participer au tennis de table, l'athlétisme et la natation. Les athlètes trisomiques ne sont pas présents.

Pour ce qui est des personnes sourdes et malentendantes, elles ont des Jeux qui leur sont destinés, les Deaflympics.

Sports Paralympiques : Adaptations et Innovations

Le rugby-fauteuil, le volley assis ou le cécifoot sont des variantes de sports présents aux JO. En revanche, la boccia et le goalball sont présents seulement aux Jeux Paralympiques.

Disciplines ouvertes à un type de handicap :

  • Le basket-fauteuil (handicapé physique): présent au début des Jeux Paralympiques, en 1960, il était destiné aux blessés de la seconde guerre mondiale.
  • L’escrime-fauteuil (handicap physique): le fauteuil des athlètes est bloqué par un système de fixation et le combat est rapproché.
  • Le para tir à l'arc (handicap physique): l’arc à poulies permet aux athlètes handicapés de disposer de plus de force dans les bras.
  • Le para powerlifting (handicap physique): les participants ont trois essais, sur un développé-couché. Celui qui soulève la barre la plus lourde l'emporte.
  • Le para tir sportif (handicap physique): pour tirer, le sportif est à genoux, debout ou couché, selon son handicap.
  • Le goalball (handicap visuel): un sport collectif dont le but est de marquer avec un ballon à grelots.
  • Le volley-ball assis (handicap physique): tous les joueurs doivent être au sol, avec une partie entre les fesses et les épaules en contact avec le parquet, et le ballon en l'air.
  • La boccia (handicap physique): en fauteuil roulant, les athlètes sont opposés dans cette variante de la pétanque. En cas de handicap trop lourd, une assistance peut être autorisée.
  • Le para judo (handicap visuel): toujours en contact physique avec l'adversaire, les sportifs malvoyants ou non voyants combattent.
  • Le tennis-fauteuil (handicap physique): Couvrir le terrain et être capable de prouesses techniques avec la raquette fait la différence.
  • Le rugby-fauteuil (handicap physique): Inutile de préciser que les contacts sont rugueux dans ce sport.
  • Le cécifoot (handicap visuel): Le ballon fait un son lorsqu'il roule et chaque joueur qui veut le toucher doit se signaler à l'aide de sa voix.
  • Le para canoë (handicap physique): Dans un kayak (pagaie double dans monoplace) ou une pirogue, le Va'a (pagaie simple).
  • Le para badminton (handicap physique): il peut se jouer en fauteuil ou debout mais le terrain est réduit de moitié pour les joueurs assis, en simple.
  • Le para taekwondo (handicap physique): il faut toucher le corps, avec comme limite le torse.

Disciplines ouvertes à deux types de handicap :

  • Le para tennis de table (physique, intellectuel): les joueurs sont très près de la table et la technique est leur meilleure alliée.
  • Le para cyclisme sur route (physique, intellectuel): que ce soit à vélo, handbike, tricycle ou tandem, tous sont adaptés aux handicaps des athlètes.
  • Le para cyclisme sur piste (physique, visuel): peut être pratiqué seul ou en tandem. Dans ce deuxième cas, il s'agit d'un guide qui aide le cycliste malvoyant.
  • La para équitation (physique, visuel): Le dressage est présent en équitation aux Jeux paralympiques.
  • Le para aviron (physique, visuel): L'épreuve repose sur 2 000 mètres de glisse. Un, deux (ou quatre, pour les handicapés qui n'utilisent pas leurs jambes) rameurs sont présents dans les bateaux.
  • Le para triathlon (physique, visuel): pour que l'équité soit respectée entre les handicaps, des départs différés sont organisés.

Quelques athlètes inspirants :

  • Mayane est une comédienne française née en 2004 à Villeurbanne. Elle se révèle en 2024 dans "Un p'tit truc en plus" d'Artus.
  • Athlète de 22 ans en situation de handicap visuel, elle pratique le Goalball depuis 2019.
  • Corentin Dieu a 30 ans et est en situation de handicap depuis 9 ans, à la suite d’un accident du travail. Il a reçu une charge lourde de 3 tonnes sur la jambe gauche, ce qui a entraîné une amputation tibiale.
  • Para athlète de Taekwondo née en Afghanistan, elle a dû fuir son pays en 2020 à cause de la guerre. Elle s’était qualifiée pour les Jeux Paralympiques de Tokyo, mais dû à la prise de Kaboul par les Talibans, elle se retrouve bloquée. Elle lance un appel à l’aide sur les réseaux sociaux, qui est repris en masse. La France vient donc à son secours et lui permet d’assouvir son rêve Paralympique. À l’été 2023, elle devient championne d’Europe puis en 2024 elle remporte la médaille de bronze des Jeux paralympiques de Paris sous la bannière réfugiée.
  • Champion paralympique, Charles Rozoy a dû réinventer sa carrière après un accident qui a bouleversé sa vie. Il raconte son parcours marqué par la résilience, les victoires, mais aussi les épreuves et les doutes.
  • Née avec une paralysie du bras droit, Simone Thiero a toujours refusé que son handicap définisse ses limites. Grâce à une détermination sans faille, elle atteint le plus haut niveau en handball, affrontant non seulement l’exigence du sport de haut niveau, mais aussi les pressions invisibles qui pèsent sur les athlètes.
  • Sylvanie intègre en juin 2019 l’équipe de France féminine de volley assis.
  • Déficient visuel, Alexandre se lance dans le para-cyclisme en tandem. A seulement 22 ans, il affiche un très beau palmarès.
  • Angélina Lanza est une athlète handisport française, spécialiste du sprint et du saut en longueur. Touchée par la polio lorsqu’elle était petite, elle vit depuis avec des séquelles musculaires au bras gauche.
  • Laure-Anne Seytor est double championne du Monde et championne d'Europe de para-taekwondo.
  • Médaillée de bronze en para triathlon aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020, Annouck Curzillat souffre d’une cécité congénitale suite à une rétinite pigmentaire. En 1998, elle s’engage dans le militantisme associatif en faveur du handicap.
  • Médaillé aux Jeux paralympiques de 2008, 2012, 2016 et 2020 en tennis de table, Maxime se prépare pour Paris 2024.
  • Venue chercher un emploi sur Sport2Job en 2015, elle découvre le tir à l'arc et repart avec une nouvelle passion.
  • Champion paralympique en natation, il remporte la première médaille d'or française des Jeux paralympiques de Pékin sur le 100 mètres nage libre.

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