L'idée des tirs au but est née en 1968, après plusieurs rencontres difficiles à départager. Pour ça, il faut remonter à 1968. À cette époque, les règles du foot sont loin de celles qu’on connait aujourd’hui et les tirs au but n’existent pas encore, ce qui complique la désignation d’un vainqueur en cas d’égalité.
L’Euro 68 en est le parfait exemple : en demi-finale, Italie et URSS sont à 0 - 0 au bout de 120 minutes. Un scénario qui n’avait pas été anticipé et résultat, le vainqueur est désigné sur un pile ou face. L’Italie passe mais en finale, rebelote : match nul dans le temps réglementaire. La même année, aux JO de Mexico, Israël est éliminée en quart de finale après un match nul par tirage au sort.
Furieux, le dirigeant Yosef Dagan envoie une lettre à la FIFA dans laquelle il propose son idée : un face à face entre 5 joueurs de champ et le gardien, les tirs au buts étaient nés ! L’idée est brillante par sa simplicité et son suspens.
L'Angleterre s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Euro féminin grâce à un retour héroïque contre la Suède, avec deux buts en trois minutes, suivis de l'une des séances de tirs au but les plus étranges de tous les temps, du moins du point de vue des attaquants : 14 penalties tirés, seulement cinq marqués.
La gardienne suédoise Jennifer Falk en a arrêté quatre, deux ont été arrêtés par l'Anglaise Hannah Hampton et la Suède en a raté trois. Cependant, elle a ensuite tiré le cinquième penalty pour la Suède, qui aurait pu être décisif... et l'a manqué, en tirant au-dessus de la barre. Cependant, la Suède a ensuite manqué trois autres penalties et deux ont été repoussés par Hannah Hampton de l'Angleterre. L'Angleterre a manqué quatre des sept tirs au but... mais s'est tout de même qualifiée, les supporters évoquant déjà la chance qu'ils ont eue et le caractère désastreux de la séance de tirs au but.
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C'est Lucy Bronze, l'auteur du premier but de l'Angleterre à la 79e minute, qui a également marqué le penalty décisif. Le vétéran défenseur latéral droit de Chelsea, âgé de 33 ans, vainqueur de trois Ligues des champions avec Lyon et Barcelone, et star internationale de l'Angleterre depuis 2013, a déclaré que la séance de tirs au but et le match n'étaient "que des montagnes russes, à la fois bouleversantes et décevantes".
L'euphorie de la remontée et de la victoire spectaculaire ne cache pas le fait que l'Angleterre, qui défend le titre de l'Euro, a donné une leçon de résilience, mais elle a aussi eu la chance de son côté, ce qui a fini par éclipser ses déficiences. On commence par le plus récent : quatorze tirs, neuf non transformés entre la Suède et l’Angleterre en quarts de l’Euro 2025, disputé ce jeudi soir. Un spectacle loufoque notamment permis par les prestations des gardiennes Jennifer Falk et Hannah Hampton, autrices d’horizontales solides (sur des tirs franchement pas convaincants, disons-le).
Falk, malheureusement, avait d’ailleurs la balle de la qualification, mais l’a envoyée dans les nuages, relançant ainsi les Anglaises, qui n’en demandaient pas tant. La Suède a donc réussi l’exploit de faire gagner une séance de tirs au but à la perfide Albion.
Les séances de tirs au but sont souvent synonymes de moments de tension et de retournements de situation. Voici quelques exemples notables :
Certaines séances de tirs au but ont marqué l'histoire par leur longueur et leur caractère insolite :
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