La Manufacture d’Armes de Saint-Étienne (MAS) est un bâtiment chargé d’histoire. En effet, la ville de Saint-Étienne hébergeait la Manufacture Royale d’Armes créée en 1765. À la suite de la Révolution française (1789), la demande d’armes est en pleine expansion. Avec l’arrivée du Second Empire (1852), les commandes d’armes explosent toutefois.
C’est ainsi qu’en 1864 nait la Manufacture d’armes de Saint-Étienne qui devient un établissement d’État dès 1874. Elle est alors dirigée par le ministère de la Guerre et vise à alimenter l’armée française en matériel militaire. La manufacture d’Arme de Saint-Étienne devient le fleuron de l’armement en France. C’est dans cette usine qu’est inventé le "fusil idéal" ou encore la carabine mono-coup "Buffalo".
En 1911, la Manufacture Française d’Armes et de Cycles" change de nom et devient "Manufrance". Il s’agit d’une société anonyme dirigée par Etienne Mimard. Manufrance continue la production de bicyclettes et crée un modèle grand tourisme à six vitesses rétro-directe et roue libre. En 1988, Jacques Tavitian relance l’activité de la société via un magasin à Saint-Étienne et un catalogue de vente par correspondance.
Le rôle de l'entrepreneur est de coordonner la fabrication d'éléments d'armes par les armuriers du commerce locaux (Saint-Étienne et ses alentours), ainsi que la production de certaines pièces au sein même de la manufacture, via les ouvriers qui y travaillent et l'impression lot de machines dont elle dispose.
Pour la manufacture d'Armes de Saint Etienne, les plus connus sont Félix Escoffier, entrepreneur de de 1864 à 1873, Alexandre Sütterlin et Maurice Lippmann, entrepreneurs de 1874 à 1883 et Mr Henry, entrepreneur de 1884 à 1893.
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Le catalogue général de Manufrance s’intitule Le chasseur français, divisé en quatre parties (la vie en plein air ; la maison ; les loisirs ; bricolage-jardinage). La société publie aussi un catalogue appelé Armes et munitions.
Le Famas est une arme emblématique fabriquée entre 1979 et 1992 dans les usines de Saint-Etienne. Il s'agit du fusil d'assaut français fabriqué à Saint-Étienne, en France. Le FAMAS est l'un des fusils d'assaut les plus anciens encore en service et est utilisé par les forces armées françaises depuis 1978.
Fabriqué à plus de 900 000 exemplaires depuis son introduction en 1913, le juxtaposé Robust est le fusil de chasse français le plus produit de l'histoire de l'armurerie. D'une fiabilité et d'une solidité à toute épreuve, le Robust se révèle également d'une efficacité redoutable grâce à ses canons aux qualités balistiques exceptionnelles.
On peut trouver des modèles tels que Fusil occasion Manu France Robust 220 - Cal. Neuf - Dernier exemplaire disponible ! Robust 222 cal. Fusil occasion Manu France Robust 220 - Cal. Neuf - Dernier exemplaire disponible ! juxtaposé ROBUST Manufrance 222 16/70 avec bretelles retractable, en parfait état. Juxtaposé ROBUSTE 22 cal. ManuFrance Robust 222 Cal. ROBUST 222 calibre 16/65 avec sa bretelle et un étui en cuir.
Élément le plus important du fusil, c'est le canon qui conditionne ses performances. De la qualité de la fabrication du canon dépendra la qualité du tir. Les vertus primordiales pour un canon sont la force, la légèreté relative, l'élasticité, le bon équilibre et la puissance de tir.
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La méthode artisanale est réservée aux armes de haute qualité et nécessite un savoir-faire et une main-d’œuvre hautement qualifiée. Dans les fabrications en grande série, on utilise des barreaux qui sont percés, reforés et alésés sur des machines à commande numérique. Une technique nécessitant des machines à forger complexes et coûteuses est utilisée pour les fabrications en très grande série.
Cette méthode combine le forgeage à chaud et le martelage à froid. La fabrication des tubes est effectuée par étirage en passes successives et le résultat est obtenu par déformation de la matière, sans perçage, afin d'éviter de mélanger des adjuvants à l'acier. Sur des fusils haut de gamme, afin de conserver toute l'élasticité de l'acier et obtenir des performances supérieures, les canons ne sont pas chromés, ils sont fabriqués avec des aciers résistant davantage à l'oxydation.
La protection extérieure des canons est assurée par bronzage, brunissage au chrome noir ou au téflon, chaque fabricant ayant ses méthodes et spécificités. Élément important si ce n’est le plus important dans un fusil. Sur des fusils haut de gamme et afin de conserver une meilleure élasticité de l’acier et des performances supérieures, les canons ne sont pas chromés, ils sont fabriqués avec des aciers plus fortement alliés proche des aciers inoxydables.
Votre canon est-il marqué d'une fleur de lys ? Et bien ce n'est pas trop grave, car votre arme est capable de tirer des billes de plombs.
Partie terminale du canon, le choke mène un rétrécissement progressif du diamètre de l’âme. En effet, un rétrécissement nul ou faible de l’ordre de 1 à 2 dixièmes de mm aura tendance à former une gerbe cylindrique avec une surface frontale importante, à la sortie du canon l’air pénétrant rapidement dans la gerbe éclatera cette dernière rapidement.
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Par voie de conséquence, le groupement des plombs sera plus important. Si une inscription en chiffres est indiquée sur le canon devant les chambres (ex. Par exemple en CS ou PC on préconise un minimum de 2 à 3/10 de rétreint par rapport à l'alésage de 18,5 d'un cal 12 soit un diamètre de sortie de choke de 18,3 à 18,2 mm minimum.
Il fut un temps où les chokes interchangeables étaient considérés comme une mauvaise innovation technique. Coupables de produire des gerbes irrégulières et de diminuer la portée efficace des fusils, les chokes amovibles avaient mauvaise presse. Il est vrai que certains fabricants ne portaient pas le soin nécessaire à l’usinage des chokes et, par conséquent, les performances de ces derniers étaient médiocres. Toutefois, les industriels sérieux ont toujours réalisé des fabrications de qualités et les résultats des fusils équipés de ces chokes pouvaient rivaliser avec des armes à chokes fixes.
De nos jours, grâce aux nouvelles technologies (chokes longs, rallongés extérieurs et à l’utilisation de nouveaux matériaux, aciers fortement alliés, aciers inoxydables, titane, .. Attention : Quelle que soit la qualité des chokes, il est impératif de veiller à leur entretien, notamment pour ce qui concerne la corrosion.
En effet, un choke rouillé à l’intérieur du canon sera très difficile à démonter sans détériorer le taraudage du canon.
Le sertissage a un rôle d'intervenant pour régulariser, homogénéiser l'ensemble propulsé. Le meilleur est celui à huit plis sans conteste!!! La poussée est plus homogène et bien répartie sur toute la surface frontale, un peu mieux que pour 6 plis (soit 6 secteurs angulaires d'un cercle) qui retarde un temps infime, mais suffisant, le lancement de cette forme cylindrique qu'est la charge avec une vitesse initiale optimale.
On parle de culot : son rôle essentiel est de favoriser l'extraction et d'épouser la chambre...la protéger et fermer de façon étanche l'arme. Pour ce qui est de la poudre, il y en a de toutes sortes, de toutes formes( bâtonnets, paillettes, cubiques, cônes, cylindres, grains, et de toutes les couleurs...). L'essentiel est sa vivacité, sa porosité étant alors primordiale.
Cet usinage conique reliant la chambre à l’âme du canon a une importance significative sur la sensation de recul l’arme. De par sa longueur et sa progressivité, la sensation de recul en est fortement modifiée. C’est la partie la plus longue du canon comprise entre le cône de raccordement et la rampe de choke, elle conditionne grandement la qualité et la vitesse de la gerbe. À l’instar du cône de raccordement, les fabricants ont beaucoup travaillé sur l’amélioration de cette partie du canon.
Dans cette question il faut définir avant tout ce que signifie canons courts ou longs. Il est convenu dans le monde des initiés que l’on considère un fusil à canons longs quand ces derniers mesurent au moins 75 cm. Au parcours de chasse dans les années 70- 80, la longueur était de 70-71 car les trajectoires étaient rapprochées et les tireurs venaient pour la plupart du skeet.
Mais influencés par les britanniques et l’augmentation des distances de tir, la longueur standard est depuis une dizaine d’années de 76 cm avec une tendance vers des longueurs plus longues. Comme dans tout ce monde, il n’existe rien de parfait, tout a des spécificités qui dans un certain contexte sont considéré comme des avantages, mais également comme des inconvénients dans d’autres situations.
Un fusil à canons longs possède une ligne de visée plus longue ce qui améliore la précision de visée ou plus exactement la précision de déplacement lors du swing. Incontestablement, cette caractéristique permet un contrôle bien meilleur des trajectoires surtout quand celles-ci sont éloignées. De plus, l’augmentation du couple par le rallongement de l’arme favorise le contrôle du swing grâce à la répartition des masses.
La longueur plus courte de l’arme conjuguée avec une répartition des masses plus compacte donnera aux fusils une vivacité plus grande. Cette qualité sera appréciée dans des situations de tir où le tireur ne dispose pas beaucoup de temps ou d’espace pour exécuter son tir. C’est pourquoi ce type de fusils est utilisé au skeet olympique. Cette innovation permet au tireur de régler la hauteur de pente au busc sur une plage d’une quinzaine de mm.
En effet, elles permettent notamment de régler son tir en hauteur.
Notre réponse va s’articuler sur trois points : il est attesté que ce modèle de fusil est largement antérieur à 1900, donc à classer indiscutablement dans la catégorie D§e), arme de collection. depuis le 6 septembre 2013, le classement ne se fait plus sur le calibre comme auparavant, mais uniquement sur les caractéristiques de l’arme. Or la principale caractéristique des fusils à chien est bien la date de leur modèle.
De plus, le poinçon d’épreuve PS était utilisé pour l’épreuve à poudre « J » ou « S » en usage de 1897 à 1923.
Les catalogues de Manufrance numérisés. La Médiathèque de St Etienne a mis en ligne ces documents qui sont très pratiques pour déterminer si une arme est d’un modèle antérieur à 1900 ou non : catalogue de 1890 - catalogue de 1895.
Voici le fusil de mon arrière Grand père qui vivait et chassait dans l'ouest dans les touts débuts 1900 et dont j'ai hérité. Il a subit mille misères dues aux conditions d'utilisation (et il est dans son jus) et n'y connaissant rien à ce type d'arme de chasse, je fais appel aux spécialistes pour en connaître les spécifications:marque, calibre, année de production, ect .....
Fusils de chasse juxtaposé à verrou de type Lefaucheux, poinçon d'épreuve de saint Etienne pour la poudre vive, vers 1890 et avant 1898. Percussion centrale, calibre 16 ? (j'ai du mal à lire les chiffres). Il a bien vécu, il ne serait pas raisonnable de tirer avec. Mais de doute sur la marque.
Douglas Mortimer Je trouve ce fusil très attachant , les réparations de fortune et son usage intensif lui donne une patine qui raconte son histoire. Que dire de la photo de ton arrière grand père,elle est magnifique , on sent l' affection de cet homme pour sa bête,c'est vraiment une belle image très digne malgré les difficultés de l' existence que l'on lit sur le visage de cette personne.
Mon arrière Grand Papy était considéré comme un "Outlaw" dans sa région. Chasseur et braconnier (pas incompatible) de gibiers de tous poils et de toutes tailles. pisteur et chasseur de loups (en surnombre à l'époque). Il avait d'autres fusils, dont parait il un très gros calibre de grande portée que j'aurais aimé voir et essayer. Il a réussi à élever ses 6 enfants rien qu'avec le produit de ses chasses. Je n'ai pas hérité de sa passion pour la chasse, seulement pour les armes à feu.
Ce fusil est bien un cal 12 éprouvé pour la poudre moderne comme l'atteste les poinçons d'épreuve, si ses canons sont en bon état général (pas trop de piqures et pas trop profondes - pas de choc ou de déformation importante) et qu'il ne souffre d'aucun jeux (un tout léger à la fermeture peut être acceptable) ; tu peux l'utiliser modérément (fusiller quelques journaux pour le faire revivre) après l'avoir fait certifié par un armurier juste pour te tranquilliser. La qualité et la fiabilité de la crosse sont aussi à prendre en compte.... Pour son usage, il lui faut du 12/65 chargé à 32 grammes et rien d'autre.
Pour compléter : PT avec les éclairs croisés, c'est le poinçon d'épreuve = poudre T (l'invention de la poudre sans fumée est de 1884 et la poudre T 1900 qui en est l'évolution) Le nombre 18,2 = 18,2 mm qui est l'âme du canon (pas de la chambre) et le nombre 65 indique le chambrage (65 mm). Entre la fin de la chambre et le début de l'âme, il y a une rampe (cône de réduction) qui tolère donc l'utilisation des cartouches de 67 ou 67,5 mais je ne te le conseille pas pour un fusil aussi ancien.
Je sais maintenant grâce à toi et aux autres érudits les caractéristiques de ce fusil ancestral. Même si de visu il ne montre pas de défauts structurels majeurs sur la canonnerie je ne prendrait pas le risque de lui faire cracher du plomb.
Sans préjuger des canons que je n'ai pas expertisés de visu et dont je n'ai, du coup, aucun avis, c'est la crosse qui m'inquiète le plus. Je n'ai aucun doute qu'elle ait été solide lorsqu'elle a été réparée il y a... longtemps. Mais là, non. Prendre les canons dans la tronche du premier coup ne me parait pas tellement improbable.Je le laisse tranquille, il n'est là que pour héritage.
Dans mes explications (la première), je termine bien par la recommandation de le faire voir par une armurier et un vrai pas un "comique" pour avis.... Car moi non plus je ne vois pas ce fusil (sauf des photos), et je ne le testerais qu'avec la quasi certitude de la solidité de tout l'ensemble qu'après l'avoir démonté, nettoyé et bien tout vérifié.
Comme je l'ai déjà fait avec les miens glanés ça et là dans les bourses aux armes en reprenant quelque fois leur verrouillage (qui les classait parfois comme inutilisables).... avec des cartouches refaites par mes soins (et plutôt avec grand soin) qu'elle que soit la variété de poudre utilisée (PSF ou Noire).
Expérience, Prudence et bon sens me font adhérer à tes conseils. Pour faire écho à un post de Chewie sur mon 51 Confédéré, je considère ce juxtaposé comme une "relique" familiale. Comme ta phrase commençait par "tu peux l'utiliser modérément ", j'ai voulu m'assurer que le reste de ta phrase soit également lu et compris.
Non point, de part ton explication, je trouve ton intervention très pertinente. Elle permet de repréciser les choses et c'est bien qu'il y est débat même si on est d'accord pour l'essentiel et sur l'analyse des détails. Ainsi tout quiproquo ou risque de quiproquo est écarté (pour quelqu'un qui lirait en diagonale mais pas avec la bonne méthode).
Effectivement commencer par "De visu, j'émets des réserves vis à vis de la crosse dont la solidité des ouvrages doit être confirmée par un professionnel (armurier s'entend) avant tout usage si l'ajustage et la canonnerie le permettent aussi", aurait de bon aloi.
Douglas Mortimer a écrit: TrappeurJhon, Expérience, Prudence et bon sens me font adhérer à tes conseils. Pour faire écho à un post de Chewie sur mon 51 Confédéré, je considère ce juxtaposé comme une "relique" familiale.
Sortie du langage liturgique et de la sémantique, tu as raison de le considérer comme tel ; c'est l'expression de la très forte valeur sentimentale que tu lui portes et que je partage sans retenue. Nous allions y manger avec mon équipe pendant notre séjour fin 1980 début 1981. Sur un des murs, il y avait des vieilles photos des anciens après les retour de chasses, ça devait être à peut près la même époque et les tableaux était constitués de sanglier mais aussi d'ours (chassables à cette époque), les fusils étaient soit à broche soit à percussion centrale avec fermeture grand clef (dite Lefaucheux) comme le fusil de ton aïeul.
Ne chassant plu... Le fusil « Idéal » à pontet à lunettes : une arme raffinée et d’un fonctionnement sûr, qui participa au succès commercial fulgurant de la Manufacture d’Armes et Cycles de Saint-Étienne. La découverte d’une de ces armes dans une maison de famille est donc chose courante.
Les fusils de chasse anciens et de collection représentent bien plus que de simples objets historiques ; ce sont des témoignages vivants de l'évolution de l'art de la fabrication d'armes à feu et de la passion pour la chasse qui a perduré à travers les siècles. Ces armes, souvent magnifiquement ouvragées et imprégnées d'histoire, captivent les collectionneurs du monde entier.
Les fusils de chasse de collection sont souvent comparés comme des œuvres d'art fonctionnelles. Les maîtres armuriers d'hier et d'aujourd'hui ont consacré leur vie à la perfection de leur métier, créant des armes qui sont aussi belles que précises.
Chaque fusil de chasse de collection a une histoire à raconter. Certains ont peut-être été utilisés lors de chasses mémorables, tandis que d'autres ont été créés pour des clients illustres.
Les collections de fusils de chasse sont aussi diverses que les époques et les cultures qui les ont produites. Des fusils à silex du 18e siècle aux fusils à chiens extérieurs, en passant par les carabines à verrou de précision modernes, il existe une grande variété de styles et de conceptions.
Les collectionneurs de fusils de chasse sont souvent animés par une passion profonde pour la chasse et l'histoire des armes à feu. Ils consacrent des heures à la recherche, à l'acquisition et à l'entretien de ces pièces rares.
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