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La base aérienne 118 de Mont-de-Marsan est un élément majeur du réseau des bases aériennes de l'Armée de l'Air, une structure aussi complète que complexe.

La Base Aérienne 118 de Mont-de-Marsan

La BA 118 compte parmi les plus grandes bases nationales et met en œuvre la quasi-totalité des types d’appareils et de matériels en service dans les forces aériennes françaises ou qui le seront un jour.

Cas unique en France, la BA 118 présente un ensemble presque exhaustif des missions de l’Armée de l’Air : une spécificité qu’elle doit pour partie à sa mission d’expérimentation, avec les activités liées au Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM).

D’autres missions structurent également son activité : la dissuasion nucléaire, le transport aérien, la défense aérienne et la formation spécialisée.

Le Centre de Détection et de Contrôle (CDC)

Le Centre de Détection et de Contrôle de Mont-de-Marsan, le seul implanté sur une base plateforme, appartient, avec les quatre autres CDC du territoire, au dispositif de défense aérienne français.

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Il réalise également, dans sa zone, sous le commandement de la Haute Autorité de Défense Aérienne (HADA), la conduite et la coordination des opérations de recherche et de sauvetage des aéronefs en détresse (SAR, Search and Rescue).

Outre ces deux objectifs permanents, le CDC contrôle les missions d’entraînement au combat aérien des escadrons de chasse et de transformation.

Une grande partie de ces attributions est réalisée au profit de l’Escadron de chasse et d’expérimentation du CEAM et de l’école de transition opérationnelle de Cazaux.

Ce sont près de 120 personnes qui accomplissent au CDC ces missions permanentes de défense aérienne, de la SAR et d’entraînement au combat aérien, en étroite collaboration avec le personnel de l’ESIC, l’Escadron des systèmes d’information et de communication, en charge de la mise en œuvre des outils de l’unité.

Il alimente des systèmes centraux qui fournissent aux opérateurs et contrôleurs une visualisation claire, synthétique et réactualisée de la situation aérienne locale.

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Elle est diffusée en temps réel au centre national des opérations aériennes (CNOA), situé à Lyon Mont-Verdun depuis septembre 2007.

La base est un site d’accueil de la permanence opérationnelle, une des composantes du dispositif de sécurité aérienne nationale.

L'Escadron de Défense Sol-Air 12.950 Tursan

Bientôt doté de matériels de dernière génération, l’EDSA assure la défense anti-aérienne de tout point sensible et de la base contre les attaques aériennes à basse et très basse altitude.

Sa dotation prochaine (systèmes d’armes moyenne portée) lui permettra d’intervenir dans toutes les altitudes.

De fait, il est amené à se déployer pour former des « bulles de protection » lors d’événements majeurs sur ordre des autorités militaires compétentes.

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Ainsi, en 2008, l’escadron a fait partie du dispositif de sécurité déployé pour la visite du pape Benoît XVI à Lourdes.

L'Escadron de Transport 03.062 « Ventoux »

L'ET 03.062 « Ventoux », ou Escadron de transport, unité rattachée au Commandement des forces aériennes (CFA), regroupe personnels navigants, techniques et administratifs.

Il assure la mission de transport aérien.

Il effectue ainsi des liaisons aériennes au profit de la base, soutient les activités des parachutistes d’essai et est en charge de l’entraînement du personnel aux techniques de pilotage et d’aérolargage (de personnel et de matériels).

L’escadron réalise par ailleurs des missions de service public telle que la recherche, le sauvetage ou l’évacuation sanitaire et participe également à des missions humanitaires.

Le Rôle de Formation de la Base Aérienne 118

Le rôle de formation de la base aérienne 118 au sein de l’Armée de l'Air s’est notablement renforcé ces dernières années avec, entre autre, la modernisation du Centre d’instruction du contrôle et de la défense aérienne et l’inauguration du Centre de formation Rafale.

La formation des contrôleurs de circulation et de défense aériennes et des agents d’opérations est assurée par le CICDA.

Le centre forme plus de 400 stagiaires chaque année, dont une quinzaine de contrôleurs et opérateurs étrangers.

L’enseignement pédagogique se fait dans des laboratoires équipés de simulateurs qui reconstituent de façon réaliste le poste de travail des contrôleurs de l’Armée de l'Air.

Les stages délivrés par le CICDA ont été labellisés STANAG OTAN 1183 pour les contrôleurs d’interception, conformément au standard défini par l’OTAN.

se fait au profit de tous les spécialistes affectés sur le système Rafale : personnels navigants, mécaniciens de bord toutes spécialités confondues et équipes d’encadrement (personnels de la Direction générale de l’armement, personnels de l’industrie aéronautique ou encore, à terme, militaires étrangers).

Ouvert en 2004 suite à la modernisation des systèmes de simulation, le CEC est chargé de l’instruction des équipages d’avions de chasse.

L’entraînement et la qualification des pilotes se fait sur des postes de simulation (postes de pilotage simplifiés et dômes, dont six couvrent un visuel de 300 degrés) capables de recréer des situations tactiques complexes.

Seule structure de ce type au sein de l’Armée de l'Air, le CEC de Mont-de-Marsan est aussi l’un des seuls centres au monde à réaliser la simulation en temps réel de tout type de missions de combat aérien (avec le concours éventuel de contrôleurs de la défense aérienne) et à pouvoir intégrer jusqu’à dix avions dans ses scénarios tactiques : une performance qui permet de reconstituer avec réalisme des situations très proches de celles rencontrées sur les théâtres d’opération.

L’Escadron de programmation et d’instruction de la guerre électronique comporte, comme son nom l’indique, un important volet de formation.

Il procède à l’instruction des escadrons supports mettant en œuvre les systèmes de contre-mesures électroniques, ainsi qu’à celle des militaires spécialisés (renseignement, ingénieurs de la Délégation générale pour l’armement, mécaniciens, personnel navigant), qu’ils soient Français ou étrangers, issus de toutes les armées (air, terre, marine).

Le CIIRAA a de nombreuses missions de formation concernant divers personnels.

Les ESR (Engagements à servir dans la réserve) sont suivis dans leur progression, en particulier pour leur sélection promotionnelle.

Une autre mission importante du CIIRAA est la formation des jeunes recrues, appelée FMIR (Formation militaire initiale réserviste).

Cette formation dure une dizaine de jours avec une présentation au drapeau sous les yeux des proches comme point d’orgue.

Le Centre d'Expériences Aériennes Militaires (CEAM)

La base aérienne 118 soutient une structure unique en France.

Il s’agit du Centre d’expériences aériennes militaires, qui est à l’Armée de l'Air ce qu’un pôle recherche et développement est à une grande entreprise.

Le CEAM a été créé dès les débuts de l’organisation d’une armée de l’air autonome, en 1933, dans le but de définir les règles d’emploi des matériels utilisés avant leur mise en œuvre dans les forces.

Le centre se trouve alors à Reims.

Il est transféré à Orléans en 1939 à cause de la menace allemande avant d’être définitivement implanté à Mont-de-Marsan en 1945, sous les ordres du colonel K. W. Rozanoff.

Le CEAM emploie près de 1000 personnes.

Les équipes de marque vérifient tout au long du processus de définition et de réalisation que le besoin opérationnel est bien pris en compte.

Les escadrons, représentatifs des unités des forces, définissent la méthode d’utilisation la plus adaptée aux réalités du terrain et s’assurent que le matériel ne présente pas de défauts résiduels en situation d’opérations réelles.

Le CEAM suit l’intégration du nouveau matériel dans les forces, de la conception à la mise en service.

Ainsi, grâce à la forte complémentarité de ses équipes, il est à même d’examiner chaque nouveau produit « en situation » de plus en plus réaliste, dans sa globalité, et tout au long de son processus de réalisation.

Le CEAM compte également 5 escadrons, 2 centres d’expertises et la MEST A400M, unité au statut spécifique.

Exercice Volfa à Mont-de-Marsan

Du 25 au 29 mars 2024, l’escadron de défense sol-air 12.950 Tursan, équipé du système de lancement de missiles sol-air Mamba, participait à l’exercice Volfa à la base aérienne de Mont-de-Marsan.

Quelques mois auparavant, il était déployé en Roumanie, pour protéger l’Alliance atlantique.

Démarré le 11 mars et se terminant le 29, l’exercice le plus important de l’année, avec 1 000 militaires mobilisés et plus de 50 aéronefs venant de Grande-Bretagne, Canada, Espagne, Grèce et Italie, se joue « sur tous les champs de bataille où l’armée de l’air et de l’espace peut être engagée.

Il s’agit d’une campagne suivie de jour en jour », éclaire le capitaine Bertrand.

Le Champ de Tir et Polygone d'Essais de Captieux (CTPEC)

Le Champ de tir et polygone d'essais de Captieux (CTPEC) est à cheval sur les départements des Landes et de la Gironde.

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