Les fusils arabes anciens, en particulier les moukhalas, sont des armes magnifiques avec une histoire riche et une fabrication complexe. Ces fusils étaient souvent utilisés lors de la fantasia, un spectacle équestre traditionnel.
Les armes de fantasia étaient généralement de vraies armes, utilisées à blanc pour le spectacle. Cependant, la fabrication de ces fusils était un processus complexe impliquant plusieurs étapes et matériaux.
Il a été rapporté que des canons destinés aux moukhalas étaient fabriqués à Liège, en Belgique. Seuls les canons étaient exportés vers l'Afrique, où l'arme complète était assemblée. Cependant, il existait également une production locale de l'arme complète au Maroc.
La production locale de canons et de platines était limitée. Il est possible que l'Empire Ottoman ait contribué à la production pour l'Algérie et la Tunisie. Seul le bois, les garnitures en laiton et les décorations (os, ivoire, métal) étaient produits dans la région. Souvent, ces matériaux étaient importés via le commerce, le pillage et la piraterie.
Un fusil nord-africain typique présente un canon ancien et une monture de belle facture. Il est possible qu'il ne soit pas antérieur à la guerre du Rif. La platine peut ne pas dater du 19ème siècle, mais un examen plus approfondi serait nécessaire pour confirmer cela. Le bois est souvent dans un état de conservation remarquable, ce qui suggère qu'il a été bien entretenu.
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Les platines des moukhalas utilisées durant les guerres coloniales du 19ème siècle montrent une variété de conceptions, certaines étant plus sophistiquées que d'autres. Les canons et les platines étaient souvent fabriqués à Liège ou à Marseille.
Pour nettoyer un fusil ancien sans démontage, il est conseillé d'utiliser de la laine de fer très fine imbibée d'un peu d'huile. Ensuite, il faut huiler légèrement de temps en temps avec de l'huile "3 en 1". L'idéal serait un démontage prudent de la platine pour un nettoyage plus approfondi.
Les fusils Lefaucheux sont des armes emblématiques avec des caractéristiques uniques qui ont marqué l’histoire de l’armurerie. Inventé par Casimir Lefaucheux en 1833, ce système révolutionnaire a changé la donne dans le monde des armes à feu. La signature Lefaucheux est la clé située sous le pontet et la culasse basculante. Les premiers modèles utilisaient un système de percussion à broche, tandis que les modèles plus récents utilisaient la percussion centrale.
Après 1843, d’autres armuriers ont produit des fusils sous licence Lefaucheux, ce qui explique la grande variété de modèles disponibles. Chaque fabricant apportait sa touche personnelle, tout en respectant les brevets originaux.
Un passionné a restauré un vieux Lefaucheux trouvé dans le grenier d’un client. Chaque arme raconte une histoire, et c’est ce qui rend ce domaine si passionnant.
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Le médiéviste Alain PARBEAU nous fait partager toute une vie de recherches et de connaissances sur le début de l’arme à feu. Les données balistiques présentées sont issues de tirs réalisés avec des répliques d’armes et des armes authentiques, offrant une idée de la puissance des armes anciennes.
| Arme | Période d'Utilisation | Caractéristiques |
|---|---|---|
| Madfaa | Vers 1150-1200 | Canon rudimentaire à main utilisé par les Arabes |
| Bombardelle | Vers 1324 | Canon primitif monté sur un fût en bois |
| Hacquebute | Vers 1370 | Canon à croc destiné à être accroché à un mur |
| Platine à rouet | Vers 1510-15 | Mécanisme d'allumage sans mèche |
| Arquebuse à canon rayé | 1520 | Canon rainuré hélicoïdalement pour stabiliser la balle |
| Mousquet | Vers 1520 | Version rallongée et plus puissante de l'arquebuse |
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