L'histoire de l'Amitié Lingolsheim Tir Sportif est une histoire de passion et d'engagement bénévole. Elle débute au début de l'année 1963.
Une poignée de bénévoles remontaient alors en lisière du fort Joffre Lefebvre, une baraque d’ouvriers des usines de Dietrich démontée dans le Nord de l’Alsace. Cette baraque deviendra la house emblématique de l’association Centre de Plein Air Amitié, « Le Chalet ».
A l’époque, point de subvention. Le capital disponible était l’huile de coude et un emprunt garantie par les bénévoles fondateurs sur leurs biens personnels. Grâce à leur dévouement, l'association a pu se développer et enrichir le paysage sportif local avec le bois des Robinson, parcours de santé, dojo, stands de tir et enfin la nouvelle amitié au début des années 2010.
Le paysage du financement sportif a connu des changements importants. Le CNDS qui subventionnait le sport a été remplacé par une agence nationale. L’année prochaine, les fédérations répartiront directement les crédits publics.
La direction du sport se mettra en place à compter de janvier 2020. Elle sera éclatée en commissions locales des financeurs. Les directions régionale et départementales de Jeunesse et Sports disparaîtront et seront rattachées à l’Education Nationale.
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Personne ne sait encore comme tout ceci va fonctionner, mais une chose est claire : l’état ramène sa voilure. Ces changements comblent 70 ans de culture sportive franco-française et auront des incidences sur une grande association comme la nôtre qui cultive avec les opérateurs publics un partenariat privilégié.
Il aura fallu quatre bonnes heures pour égrener l’ordre du jour très dense de l’assemblée générale du CROSA, hier matin à Strasbourg. Jean-Marc Haas-Becker a détaillé dans son rapport d’orientation les différentes missions du CROSA.
Le CROSA représente 450 000 licenciés et s’investit sur de nombreux champs d’activités, qui ont été balayés au cours des débats. Elle a aussi salué ses dirigeants méritants et encouragés de tous jeunes bénévoles.
Jean-Paul Omeyer, le vice-président de la Région, chargé des sports, a salué le travail effectué en concertation avec le mouvement sportif. La gestion, avec la Région Alsace, de la politique sportive, constitue l’une des missions phares.
Des pistes de réflexion existent néanmoins, comme la tenue d’assises régionales du sport, un recensement des besoins, à un traçage des priorités, à un calendrier de réalisations. En terme de formation, le coup de projecteur sur les jeunes dirigeants bénévoles a été reconduit.
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La situation actuelle pose des défis au mouvement sportif en raison des restrictions budgétaires. L’histoire est donc bien engagée.
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