Aujourd’hui est un grand jour pour moi (et pour vous aussi si ça se trouve, peut-être que vous vous mariez, que c’est votre anniversaire ou que vous venez de rencontrer Christian Clavier dans la rue auquel cas je vous invite à dire en commentaire comment il est en vrai) puisque j’ai l’occasion de vous parler d’un personnage tout particulièrement passionnant qui n’est autre que Deadpool. Celui qu’on appelle le « merc with a mouth » (mercenaire qui parle beaucoup) est un personnage fascinant du monde du comics, une exception des standards qui a été adapté à l’écran avec brio non sans de nombreux changements quand même (dont nous allons évidemment parler).
C’est dans les années 90 que Fabian Nicieza et Rob Liefeld créent le personnage de Deadpool pour qu’il apparaisse dans un numéro des « nouveaux mutants ». Le personnage est alors supposé être un nouveau super méchant : un assassin (tueur à gage) super violent armé de deux katanas et de flingues affublé d’une combinaison rouge et noire.
Liefeld dessine un premier jet de son nouveau personnage et le montre à son collègue qui directement rétorque « c’est une copie de Deathstroke ». Deathstroke est lui un méchant de la maison de comics concurrente DC qui est également un assassin violent armé d’un sabre et de flingues et possède une combinaison jaune et bleue assez similaire.
Assez logiquement les deux auteurs se disent qu’ils vont probablement risquer un procès s’ils sortent le personnage tel quel, mais plutôt que de tout changer ils assument complètement leur choix : l’identité de Deathstroke est « Slade Wilson », ils vont appeler Deadpool « Wade Wilson » en hommage et en faire un méchant tout aussi redoutable mais avec une sacré grande gueule.
Les premières années de Wade Wilson sont presque totalement inconnues. Sa mère mourut d’un cancer des poumons alors qu’il était encore un enfant et son père (qui était un général) devint alcoolique et de plus en plus violent avec son fils, le battant régulièrement. Wade devint un délinquant dès son adolescence, peut-être par réaction au comportement de son père.
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Cependant, une nuit, alors qu’il buvait avec des amis, son père tenta de le faire sortir de force du bar, l’un des amis de Wade, alors âgé d’environ dix-sept ans, s’empara du pistolet de son père et le tua avec. Après cela, Wade fit un bref séjour au sein de l’armée, dont il fut chassé, puis commença une carrière de mercenaire alors qu’il n’avait pas encore vingt ans, se taillant bientôt une formidable réputation. Acceptant des contrats d’assassinat uniquement contre ceux qu’il jugeait mériter leur mort, il prit l’habitude d’utiliser la chirurgie plastique et les technologies les plus modernes pour adopter de nouvelles identités dès qu’un contrat échouait.
Wade fut recruté par un groupe de Moyen-Orient pour assassiner un agent aveugle du gouvernement britannique, Althéa, également surnommée Blind Al. Mais, à son arrivée au Zaïre où elle avait été affectée, il tua toutes les personnes présentes, à l’exception de sa cible qu’il laissa fuir. Les employeurs de Wade cherchèrent alors à se venger de son « échec », prenant pour cible Carlysle, qui fut sauvée par Zoe Culloden, une employée de la forme interdimensionnelle Landau, Luckman, Lake et LeQuare.
Culloden surveillait Wade depuis un certain temps, persuadée qu’il était destiné à jouer un rôle essentiel face à une menace potentielle contre le monde. Apprenant peu après qu’il avait contracté un cancer, Wade rompit avec Carlysle plutôt que de l’obliger à rester avec un homme atteint d’un mal incurable.
Il se rendit au Canada où le Département K, une branche secrète du gouvernement canadien, se présenta à lui comme son dernier espoir, lui proposant de participer à un programme de développement d’armes spéciales. Wade devint ainsi un cobaye dans le projet de développement de surhumains menés conjointement par une branche du Département K sous le contrôle du projet américano-canadien, le Programme Arme-X.
Son cancer fut temporairement arrêté grâce à l’implantation dans ses cellules d’un facteur de guérison extrêmement rapide dérivé d’un autre sujet de l’Arme-X, le mutant Wolverine. Le traitement guérit le cancer de Wade mais réagit également avec le facteur de guérison nouvellement implanté, défigurant totalement Wade et le rendant mentalement perturbé.
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Lors d’une mission, Wade tua son coéquipier Slayback et fut, du coup, expulsé de l’Arme-X puis interné à l’Hospice, officiellement un centre gouvernemental où les agents surhumains ratés étaient soignés. Mais, en réalité, et sans que le gouvernement canadien ne s’en doutât, les patients de l’Hospice servaient de sujets expérimentaux pour le Dr Killebrew et son sadique assistant, Ajax, les patients effectuant des paris sur la durée de survie de chaque cobaye.
C’est alors qu’Ajax, furieux des incessantes provocations de Wade, lobotomisa l’un des amis de l’ancien mercenaire. Poussé par la Mort, Wade tua son ami pour mettre un terme à ses souffrances ; toutefois, selon les règles de Killebrew, tout patient qui en tuait un autre devait être exécuté immédiatement et, du coup, Ajax arracha le cœur de Wade, le laissant pour mort ; mais la soif de vengeance de ce dernier était telle qu’elle déclencha son facteur de guérison accélérée, conduisant à régénérer entièrement son cœur, même s’il fut incapable de soigner son corps couvert de cicatrices.
Wade s’attaqua alors à Ajax, le laissant à son tour pour mort, avant d’adopter le nom de Deadpool (une allusion aux paris de l’Hospice [« deadpool » se traduisant comme « cagnotte des morts »] ) et de s’échapper de l’Hospice avec les autres patients.
Deadpool est un combattant à mains nues expérimenté, maîtrisant de nombreuses techniques de combats à mains nues ; il est aussi un très bon tireur d’élite, un athlète très doué et un adepte du maniement des couteaux.
Deadpool emploie une grande variété de pistolets, y compris un pistolet électrique capable d’étourdir sa cible, un pistolet à énergie de plasma, des pistolets à décharges électriques et des pistolets à force de concussion ainsi que divers autres modèles.
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Si vous avez vu le film « Wolverine » de 2009, vous avez donc été témoin de la première « tentative d’adaptation » (appelons ça comme ça) du célèbre personnage au cinéma. En effet, c’est en 2004 que Reynolds commence à travailler avec David Goyer pour adapter le personnage à l’écran. Comme on disait plus haut, il s’est passé presque 12 ans entre le moment où l’acteur a voulu enfiler le costume (2004) et la sortie du premier volet (2016).
Lorsque le premier film Deadpool entre en production il s’agit d’un pari risqué : il est le premier film de super-héros du studio « Rated R » : qui oblige les spectateurs de moins de 17 ans à être accompagnés par un adulte aux États-Unis. C’est pour cette raison que le studio était toujours resté frileux à l’idée de le mettre en image, Deadpool étant un personnage à l’humour pour ados / adultes et le lisser aurait été mal vu par les fans.
Au cinéma, ce n’est pas uniquement son apparition foireuse dans Wolverine qui a créé sa nouvelle fanbase mais une scène du premier film qui avait fuité bien avant sa sortie. Cette scène entièrement tournée était un test pour convaincre les studios de faire un film sur le personnage.
Après six ans d'attente, il fait son grand retour sur grand écran, et il n'est pas seul, comme l'indique le titre : Deadpool & Wolverine. Depuis Deadpool 2, le paysage cinématographique a considérablement évolué. Si quelques caméos X-Men avaient déjà fait leurs apparitions dans le MCU (notamment dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness), Deadpool & Wolverine pousse le concept à son paroxysme.
Le film regorge d'apparitions surprises, de clins d'œil et de références à l'univers Marvel et au-delà. Le personnage de Cable est extrêmement important dans l’univers de Deadpool puisque les deux personnages ont partagé beaucoup de numéros d’une série de comics sobrement intitulée « Cable and Deadpool ». Le fait que le deuxième film fasse apparaitre le personnage avec un rôle majeur est donc logique si on suit l’ordre de parution des comics.
A l’occasion de Deadpool & Wolverine, Wade Wilson croise la route de nombreux variants de Deadpool. Le mercenaire décérébré rencontre en effet de nombreuses versions alternatives de lui-même qu’on a eu envie de vous lister ici.
Et bien d'autres encore, comme Kidpool, Roninpool, Deadpool 2099, Wheezy Wilson, Zenpool, Peterpool et Babypool, chacun avec ses propres particularités et son propre charme.
Vous l’avez probablement remarqué dans les films, Deadpool casse souvent le 4ème mur pour s’adresser au spectateur et critique même la production du film sur le budget. Dans le comics, Deadpool est tout à fait conscient qu’il est dans un comics, aussi quand un acolyte demande « où est-ce qu’on est ? » le personnage répond souvent un truc du genre « page 12 case numéro 3 ».
Mais en plus d’être un moyen de faire des blagues en s’adressant au lecteur, cela amène un pouvoir tout à fait hallucinant à Deadpool : il est potentiellement au courant de tout ce qui se passe dans les autres comics et connaît par conséquent des choses que seuls les lecteurs connaissent. Le seul personnage de Marvel à prendre Deadpool au sérieux sur ce point est évidemment Loki.
Selon spedicey1, les Pistolets de Deadpool seront capables de délivrer 43 dégâts en combat rapproché, 36.55 à mi-distance et 32.25 à longue portée, de quoi en tirer de bonnes éliminations quelque soit la distance à laquelle vous tirerez.
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Pour vous aider à mieux comparer les différences entre ces trois modèles emblématiques, voici un tableau récapitulatif des principales caractéristiques techniques :
| Modèle | Calibre | Longueur | Poids | Caractéristiques |
|---|---|---|---|---|
| Desert Eagle .357 Magnum | .357 Mag | 267 mm | 1 980 g | Capacité 9 coups, recul modéré, précision élevée, idéale pour débuter avec un Desert Eagle |
| Desert Eagle .44 Magnum | .44 Mag | 267 mm | 1 990 g | Capacité 8 coups, bon équilibre entre puissance et confort de tir |
| Desert Eagle .50 AE | .50 AE | 267 mm | 2 030 g | Capacité 7 coups, calibre mythique, recul important, sensation unique |
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