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Un projet original et ambitieux a vu le jour : Le Guide Pratique des Armes à Feu. L’équipe de l’UFA a souhaité le mettre en avant, au vu de la qualité de l’ouvrage proposé.

Le Guide Pratique des Armes à Feu

Ce guide, conçu par Arnaud Lamothe, un expert du domaine, se veut à la fois accessible et complet. Il aborde l’histoire, le fonctionnement, l’entretien et l’usage des armes à feu de manière pédagogique et visuelle.

Financement participatif

Une campagne de financement participatif a été lancée sur la plateforme Kickstarter pour récolter les fonds nécessaires à l’impression de 1000 exemplaires. Basée sur le principe du « tout ou rien », l’impression des livres n’aura lieu que si l’objectif de la campagne de financement est atteint.

À propos de l’auteur : Arnaud Lamothe

Passionné depuis toujours par l’armement, Arnaud Lamothe a commencé sa carrière professionnelle comme stagiaire dans l’armurerie de M. Gilles SIGRO à Toulouse qui lui a partagé son attrait tant pour les aspects techniques qu’historiques des armes.

Plus particulièrement attiré par l’armement réglementaire, l’auteur intègre le Ministère de l’Intérieur de 2005 à 2019 en tant que technicien en armement petit calibre. En plus de ses activités en atelier, il dispense des formations techniques de divers niveaux auprès de différents personnels.

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Expert agréé près la Cour d’Appel de Limoges à titre personnel depuis 2014, il se consacre également à la rédaction de publications. À partir de 2020, il se dédie pleinement aux activités en lien avec l’expertise et la publication sur l’armement de petit calibre.

Classification des armes à feu

Depuis 2013 en France, les armes sont classées par catégorie en fonction de leur type, dangerosité, utilisation, mode de rechargement, etc. Pour chaque classe d’arme, il y a des réglementations différentes et bien spécifiques pour les détenir et les utiliser.

Aujourd’hui en France, il est totalement interdit de détenir ou d’acquérir des armes de catégorie A sauf avec une autorisation particulière. Pour les armes de catégorie B, il est obligatoire d’avoir une autorisation de détention.

Bien souvent, on retrouve la catégorie B pour les tireurs sportifs.

Tableau - Armes et éléments d'armes classés en catégorie A1

ClassementDésignationCaractéristiques
A1 - 1°Arme à feu camouflée sous la forme d'un autre objet
A1 - 2°Arme à feu de poing quel que soit le type ou le système de fonctionnementPermet le tir de plus de 21 munitions sans réapprovisionnement.
Le système d'alimentation (chargeur) a une capacité supérieure à 20 cartouches.
Le chargeur est intégré à l'arme, ou amovible et inséré dans l'arme.
A1 - 3°Arme à feu d'épaule à répétition semi-automatique à percussion annulairePermet le tir de plus de 31 munitions sans réapprovisionnement.
Le chargeur a une capacité supérieure à 30 cartouches.
Le chargeur est intégré à l'arme, ou amovible et inséré dans l'arme.
A1 - 3° bisArme à feu d'épaule à répétition semi-automatique à percussion centralePermet de tirer plus de 11 coups sans recharger.
Le chargeur a une capacité supérieure à 10 cartouches.
Le chargeur est intégré à l'arme, ou amovible et inséré dans l'arme.
À noter : l'arme reste classée en catégorie B si le chargeur n'y est pas inséré.
A1 - 3° terArme à feu d'épaule à répétition semi-automatiqueSystème d'alimentation par bande quelle qu'en soit la capacité
A1 - 3° quaterArme à feu d'épaule à répétition manuellePermet le tir de plus de 31 munitions sans réapprovisionnement.
Le chargeur a une capacité supérieure à 30 cartouches.
Le chargeur est intégré à l'arme, ou amovible et inséré dans l'arme.
A1 - 4°Arme à feu à canon rayé et ses munitionsLe projectile de l'arme a un diamètre maximum supérieur ou égal à 20 mm sauf si l'arme est conçue pour tirer exclusivement des projectiles non métalliques.
A1 - 5°Arme à feu à canon lisse et ses munitionsLe calibre des munitions est supérieur à 8.
À noter : certaines armes à feu à canon lisse et leurs munitions sont classées en catégorie C ou D par décision ministérielle.
A1 - 6°Munitions dont le projectile est supérieur ou égal à 20 mmCes munitions sont classées en catégorie C si elles sont utilisées par une arme classée en catégorie C.
A1 - 7°Eléments des armes et éléments des munitions classées en catégorie A1
A1 - 8°Système d'alimentation d'arme de poingLe système d'alimentation contient plus de 20 munitions.
A1 - 9°Système d'alimentation d'arme d'épaule à percussion annulaireLe système d'alimentation contient plus de 30 munitions.
A1 - 9° bisSystème d'alimentation d'arme d'épaule à répétition semi-automatique à percussion centraleLe système d'alimentation contient plus de 10 munitions.
A1 - 9° terSystème d'alimentation d'arme d'épaule à répétition manuelle et à percussion centraleLe système d'alimentation contient plus de 30 munitions.
A1 - 10°Arme ou type d'arme présentant des caractéristiques techniques équivalentes à une arme classée en catégorie A1L'arme est classée en catégorie A1 par décision ministérielle pour des raisons liées à sa dangerosité, à l'ordre public: titleContent ou à la sécurité nationale.
A1 - 11°Arme à feu à répétition automatique transformée en arme à feu à répétition semi-automatique, en arme à feu à répétition manuelle ou en arme à feu à un coupLa transformation de l'arme permet qu'elle devienne une arme à feu respectant les critères d'une arme semi-automatique, à répétition manuelle ou à un coup.
A1 - 12°Arme à feu d'épaule à répétition semi-automatiqueLa longueur de l'arme peut être réduite à moins de 60 cm à l'aide d'une crosse repliable ou télescopique, ou d'une crosse démontable sans outils, sans perdre sa fonctionnalité.
A1 - 13°Couteau, coutelas et machette, à lame fixe (dit couteau zombie )Dispose d’un côté tranchant, d’une extrémité pointue, d’un côté dentelé et présente en complément soit plus d'un trou dans la lame, soit plusieurs pointes acérées.
A1 - 14°Arme contondante: titleContent dite coup de poing américain d'un modèle postérieur au 1er janvier 1900Arme mixte d'un modèle postérieur au 1 er janvier 1900 qui combine une arme contondante: titleContent dite coup de poing américain avec toute autre arme de catégorie A1Par sa conception, l’arme permet à 4 doigts d'être protégés et de maintenir l'arme tout en accentuant l'efficacité vulnérante de la frappe.

L'acquisition et la détention d'une arme classée en catégorie A sont interdites sauf exceptions. Il s'agit d'armes à feu (catégorie A1) et de matériels de guerre (catégorie A2).

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Si vous détenez une arme de catégorie A1 - 13° ou A1 - 14°, vous avez jusqu’au 7 décembre 2025 inclus pour les remettre à un commissariat ou à une brigade de gendarmerie, pour destruction. Un récépissé vous sera remis.

Il est interdit d’acquérir ou de détenir une arme classée en catégorie A2, sauf exceptions.

Les armes classées en catégorie A2 sont des matériels de guerre, des matériels destinés à porter ou à utiliser au combat les armes à feu, et des matériels de protection contre les gaz de combat.

Exemples : arme à répétition automatique, canon, mortier, lance-roquettes, torpille, mine, missile, grenade.

Exceptions pour les tireurs sportifs

Un tireur sportif peut être autorisé, sous conditions, à acquérir et détenir une arme de catégorie A1 - 3° bis.

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Il s'agit d'une arme à feu d'épaule semi-automatique à percussion centrale permettant de tirer plus de 11 coups sans recharger, dont le chargeur, d'une capacité supérieure à 10 cartouches, fait partie intégrante de l'arme, ou est amovible et y a été inséré.

Autres exceptions

Certaines personnes peuvent être autorisées à acquérir et détenir une arme classée en catégorie A compte tenu de leur activité professionnelle.

Par exemple, un expert agréé en armes et munitions près la Cour de cassation ou près d'une cour d'appel.

Sanctions

Le fait d'acquérir, de détenir ou de vendre une ou plusieurs armes de catégorie A sans en avoir l’autorisation est sanctionné par une peine de prison de 5 ans maximum et une amende de 75 000 € maximum.

La peine de prison est de 10 ans maximum et l'amende de 500 000 € maximum lorsque l'infraction: titleContent est commise en bande organisée: titleContent.

Le juge prononce les peines complémentaires: titleContent suivantes sauf décision motivée :

  • Interdiction de détenir ou de porter une arme soumise à autorisation pour une durée maximale de 15 ans
  • Confiscation d'une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition.

Le Comité Guillaume Tell

Ces armes, nous les détenons à la maison, nous les transportons librement et nous les utilisons en territoires ouverts. Le Comité Guillaume Tell, fondé en 1999, a pour mission exclusive de défendre les intérêts des deux millions d’utilisateurs légaux d’armes à feu auprès des pouvoirs publics.

Armes à feu d’épaule à répétition manuelle à canon rayé munies d’un dispositif de rechargement à pompe chambré pour les calibres 8, 10, 12, 14, 16, 20, 24, 28, 32, 36 et 41, d’une capacité de 5 coups maximum. Longueur totale supérieure à 80 cm. Longueur du canon supérieure à 60 cm.

Acquisition de munitions

« L’acquisition des munitions et éléments de munition classés dans les 6° et 7° de la catégorie C se fait sur présentation du récépissé de déclaration de l’arme légalement détenue et du permis de chasser accompagné d’un titre de validation, annuel ou temporaire, du titre de validation annuel de l’année précédente ou de la licence de tir en cours de validité.

« L’acquisition de munitions et éléments de munition classés dans le 8° de la catégorie C se fait sur présentation du permis de chasser délivré en France ou à l’étranger, ou de toute autre pièce tenant lieu de permis de chasser étranger accompagné d’un titre de validation, annuel ou temporaire, du titre de validation annuel de l’année précédente ou de la licence de tir en cours de validité.

Déclaration d'acquisition d'arme de catégorie C par une personne morale

Article R312-58« Toute personne morale ayant pour objet statutaire […] la gestion de la chasse […] et qui acquiert une arme ou un élément d’arme de la catégorie C auprès d’un particulier en présence d’un armurier ou auprès d’un armurier ou par l’intermédiaire d’un courtier fait faire, par son représentant légal, une déclaration pour une arme de la catégorie C sur l’imprimé conforme au modèle fixé par l’arrêté prévu à l’article R. 311-6.

Cette déclaration est transmise par l’armurier ou le courtier agréé au préfet du département dans lequel se trouve situé le siège de l’association, de l’entreprise […]. Elle est accompagnée d’une copie des statuts de la personne morale et de la pièce justificative de l’identité de son représentant légal ainsi que du certificat médical mentionné à l’article L. 312-6, placé sous pli fermé, datant de moins d’un mois, attestant que l’état de santé physique et psychique de ce représentant légal n’est pas incompatible avec la détention des armes concernées. Il en est délivré récépissé.

Toute personne morale, dont les statuts n’ont pas cet objet, peut, sur autorisation du préfet du département du lieu d’exercice de l’activité pour laquelle cette arme ou cet élément d’arme est susceptible d’être utilisé, acquérir une arme ou un élément d’arme de la catégorie C pour les nécessités de son activité. L’acquisition de l’arme ou de l’élément d’arme est déclarée dans les conditions du présent article.

Ces documents doivent être présentés à toute réquisition des autorités habilitées. En outre, les chasseurs doivent justifier qu’ils voyagent dans un but de chasse, les tireurs sportifs présenter une invitation écrite ou la preuve de leur inscription à une compétition officielle de tir mentionnant la date et le lieu de cette compétition, et les acteurs de reconstitutions historiques présenter l’invitation de l’organisateur de cette manifestation.

L'évolution des armes à feu : Du Moyen Âge à l'époque moderne

Le médiéviste Alain PARBEAU nous fait partager toute une vie de recherches et de connaissances sur le début de l’arme à feu. Les données balistiques (performances des projectiles de tir) citées dans cet exposé, font suite à des tirs réalisés par l’auteur avec des répliques d’armes et des armes authentiques, avec des chargements soignés et estimés proches de ceux de leur époque d’origine.

Ils sont publiés à titre indicatif, pour donner une idée de la puissance des armes anciennes. Il est évident que ces résultats peuvent s’avérer différents si l’on emploie d’autres charges.

Les prémices de l'arme à feu

Au VIIème siècle, le feu grégeois : Mélange visqueux de poix, naphte, soufre, etc. (on ne connait pas sa composition exacte) qui enflammé, est projeté chaud et liquide sur l’ennemi, ses bateaux et ses constructions. Étant plus léger que l’eau, il flotte au-dessus, et ne peut être éteint par elle. Il est comparable au « Napalm », mélange gélifié d’essence de pétrole et de palmitate d’aluminium, très employé par les américains pendant la guerre du Vietnam (1955 à 1975).

Au VIIIème siècle après Jésus christ, invention de la poudre noire par les chinois (et peut-être aussi les Indiens). Il s’agit d’un mélange de Salpêtre (nitrate de potassium), soufre, et charbon de bois. Le salpêtre joue le rôle de comburant, apportant de l’oxygène et activant la vitesse de combustion du charbon de bois et du soufre.

Ce mélange, lorsqu’il est de qualité et comprimé dans un canon, brûle à la vitesse d’environ 300 à 600 mètres par seconde (suivant sa granulométrie), ce qui constitue une explosion de type « déflagration » (vitesse d’inflammation inférieure au km/seconde).

Vers 1150 - 1200, utilisation de la poudre noire par les arabes (qui l’ont empruntée aux chinois via le moyen orient). Sous la forme de canon rudimentaire à main le « Madfaa » qui propulse une flèche trapue à courte distance.

Vers 1280 redécouverte de la poudre en Europe et création de pots de fer à « traire garrot ». Ce type de canon primitif, propulse une grosse flèche appelée « Garrot ». Il cherche par ce fait à concurrencer l’espringale, sorte de grosse arbalète sur roues.

En Août 1324, apparait une des premières utilisations en France d’une bombarde pour l’attaque de la ville de la Réole (Gironde). Celle-ci est montée sur un fût en bois, et posée à même le sol. Son pointage rudimentaire, se fait à l’aide de cales de bois glissées sous le fût.

Les grenades feront leur apparition en Europe vers 1467. Ce sont le plus souvent des petites « gourdes » de terre cuite remplies de poudre et aussi de petites pierres dures, et équipées d’une courte mèche à allumer, qui sont lancées à la main sur des soldats ou dans les bâtiments.

Évolution au XIVe siècle

Vers 1370, l’hacquebute (primitive) : Littéralement « canon à croc » du germanique « hakenbüchse », destinée à tirer en crochetant un mur ou une palissade avec son croc de fer situé en dessous de l’arme pour que le mur encaisse le recul à la place du tireur. Elle comporte un long fût de bois (ou parfois de fer), à l’avant duquel est fixé un canon de fer de courte dimension (20 à 25 cm). Son calibre fait généralement de 18 à 28 mm.

Une balle ronde en plomb, de 18 mm de diamètre part à la vitesse de 130 mètres par seconde, avec une charge de 4 grammes (7 grammes au moyen âge) de poudre noire. Allumage au boutefeu à mèche ou par un ringard chauffé au rouge. (Une planche de pin de 3 cm d’épaisseur est traversée à 15 mètres).

En effet le bruit rappelle le tonnerre de source divine, et l’odeur de soufre, le diable ! Vers 1380, Elle deviendra une arme plus efficace lorsqu’on lui adjoindra une culasse mobile (boite à feu) permettant un chargement plus rapide, et la charge à la place du boulet d’une centaine de balles de plomb, la « plommée », en guise de projectiles.

Évolution au XVe siècle

Le 15 Août 1443, Louis XI encore dauphin va avec ses troupes libérer la ville de Dieppe tenue et assiégée par les anglais. Il aurait utilisé des pétards, ancêtre de la dynamite pour faire sauter des portes. Cette « bombe », remplie de poudre noire (souvent de 5 à 50 kg), se fixe discrètement en appui contre une porte, une palissade en bois, ou sous une muraille minée par une galerie souterraine étayée. Un soldat met le feu à la mèche courte. En explosant, le pétard pulvérise l’obstacle (porte, palissade ou étais), permettant de s’introduire dans l’enceinte convoitée.

A partir de cette époque les balles rondes en plomb pour armes portatives à canon lisse seront enveloppées dans un petit carré de tissu graissé appelé « Canepin » destiné à les caler. On verra également rapidement vers 1450 apparaitre les « gargousses », ancêtres de la cartouche, doses de poudre préparées à l’avance dans un tissu ou du parchemin et les « apôtres » dont le rôle est identique mais en bois vers 1480. (Les gargousses de poudre resteront en service pour les canons jusqu’au milieu du 19ème siècle.

L’allumage se fait à l’aide d’un « boutefeu », baguette à laquelle est fixée une mèche allumée, ou d’un « ringard », tige de fer dont l’extrémité courbée est chauffée au rouge par un brasero.

Portée d’environ 600 mètres (320 toises), ce qui surpasse en distance les plus puissantes machines de guerre à contrepoids de l’époque comme le trébuchet, qui n’excèdent pas 250 mètres. Ce « canon » permet de tirer soit des boulets de fonte de fer, soit de la plommée (mitraille).

L'arquebuse

Vers 1460 jusqu’à 1660, l’arquebuse, mot découlant d’hacquebute : C’est une arme à feu, à fût de bois, véritable ancêtre des carabines, mousquets et fusils, que l’on tient sous l’aisselle ou que l’on commence à épauler. La mise à feu est faite par un « serpentin » en fer fixé sur le côté du fût et tenant une mèche.

Vers 1510-15 la platine à « rouet » (peut-être inventée par Léonard de Vinci, ou Johan Kuhfuss) permet un allumage sans mèche, sur le principe d’une roue rainurée (le rouet) entrainée par un ressort, et qui frotte sur une pyrite de fer mordue (tenue) par un « chien » produisant ainsi des étincelles, qui allument la poudre.. Ce mécanisme fiable mais couteux et fragile sera principalement réservé aux arquebuses de chasse, et aux pistolets.

L’arquebuse restera le plus souvent à allumage à mèche pour les usages militaires. Son calibre fait environ de 14 à 16 mm, pour une longueur de canon de 60 à 90 centimètres. Il existe aussi des arquebuses à crosse très courbée faites pour prendre appui sur la poitrine du tireur.

Vers 1460 - 1500 une cartouche métallique (adaptée ici à une couleuvrine à main) comportant poudre et balle, sur l’idée des boites à feu « culasses mobiles » de canon de type « veuglaire », pour couleuvrine à main et Arquebuse à chargement par la culasse fut inventée (Germanie). Elle n’eut pas un franc succès, car coûteuse, délicate à fabriquer et présentant sans doute des fuites de gaz au niveau de la culasse, donc des risques de brûlure.

En 1520, l’arquebuse à canon rayé (rainuré) hélicoïdalement : Il semble que le germanique Auguste Kotter, remarquant que les « viretons d’arbalète » (traits aux ailerons inclinés qui partaient en tournant sur eux-mêmes) avaient une plus grande précision que les « traits classiques » comme le « carreau ». Il inventa le « rayage (rainurage) hélicoïdal » de l’intérieur des canons d’arquebuses.

Cela apporta une précision nettement plus efficace de l’arme par stabilisation gyroscopique de la balle dans l’espace, et une augmentation de puissance en supprimant les fuites de gaz propulseurs des armes à canon lisse dont la balle était plus petite que l’âme du canon. L’ancêtre de la carabine était né.

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