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Pour bien comprendre les données, il faut parfois se référer à leur définition. C’est ici que ça se passe.

Lexique du Tir

Que vous soyez néophyte ou tireur depuis quelques années, il peut être difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire du tir. Voici quelques définitions clés :

  • Âme : Désigne l'intérieur du canon. Elle peut être rayée (droite ou hélicoïdale) ou lisse. L'âme du canon est sa surface intérieure.
  • Amorce : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale (9x19 mm, .223 Remington, 7,62x39 mm...) contenant le mélange inflammable qui, au choc du percuteur, vient enflammer la poudre. L'amorce est un appareil pyrotechnique qui sert à démarrer un processus explosif. L'amorce désigne la matière explosive servant à communiquer le feu à la charge d'un canon, d'un fusil, d'une mine, etc. Dans une arme à mèche ou à silex, l'amorce est constituée par une petite charge de pulvérin disposée dans un bassinet. Elle est toujours utilisée aujourd’hui.
  • Arme à répétition manuelle : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une cartouche prélevé dans un magasin et transportée à l'aide d'un mécanisme.
    • Culasse à verrou : Carabine dont la culasse est actionnée au moyen d'un levier. On lève la poignée pour déverrouiller la culasse, on tire en arrière pour extraire l'étui de la balle que l'on vient de tirer, on repousse la culasse pour insérer une nouvelle cartouche dans la chambre et on rabaisse pour fermer la culasse. Tout en refermant la culasse, on arme également le percuteur. C'est un mécanisme que l'on retrouve sur de nombreuses carabines de chasse.
    • Réarmement linéaire : Même principe de fonctionnement que la culasse à verrou mais cette fois-ci le mouvement se fait en 2 temps : on tire la culasse vers l'arrière et on la repousse vers l'avant.
    • Levier de sous-garde : Une poignée, dans l'alignement du pontet, abaisse l'ensemble pour ouvrir la culasse, armer le chien et éjecter l'étui de la balle qui vient d'être tirée. Lorsque l'on relève la poignée, on amène une cartouche du magasin tubulaire à la chambre de l'arme. C'est ce type de carabine qui a fait la conquête de l'ouest.
    • Fusil à pompe : Une pompe se situe entre le canon et le magasin tubulaire contenant les cartouches. On tire la pompe en arrière pour éjecter l'étui de la balle que l'on vient de tirer et amener une cartouche du magasin sur la planchette élévatrice. On repousse la pompe pour remonter la planchette élévatrice, insérer la cartouche dans la chambre et armer le percuteur. On retrouve ce type d'arme aussi bien pour la chasse que dans certaines unités d'intervention tactiques pour différentes utilisation (combat rapproché, dégondage de porte...) ou pour les convois sécurisé (transport de fond, transfert de prisonnier...).
  • Arme automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente permet le tir de plusieurs munitions en rafale. Une arme automatique est une arme à feu capable de tirer des projectiles par rafale, c'est-à-dire les uns après les autres, tant que la queue de détente reste pressée.
  • Arme semi-automatique : Toute arme qui, après chaque coup tiré, se recharge automatiquement et qui par une seule pression sur la queue de détente ne permet pas de tirer plus d'un seul coup. Une arme semi-automatique est une arme à feu qui ne tire qu'une seule munition à chaque action sur sa queue de détente mais assure seule les manœuvres nécessaires au rechargement tant que les munitions disponibles le permettent.
  • Balle (ou ogive) : C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être nu ou chemisé (recouvert d'une couche de laiton ou cuivre). Son poids est le plus souvent exprimé en grains (gr). Projetile de calibre inférieur à 20 mm tiré par une arme à feu. La balle est le projectile propulsé hors du canon.
  • Balistique : La science qui étudie le comportement d'un projectile depuis le canon jusqu'à la fin de sa course. La balistique est la science qui a pour objet l'étude du mouvement des projectiles.
  • Barillet : Magasin cylindrique que l'on trouve sur les revolvers. Le barillet tourne sur un axe parallèle au canon pour placer successivement les cartouches en position de percussion. Le barillet est un élément de forme générale cylindrique, rotatif, abritant souvent 6 chambres, parfois moins pour les revolvers puissants ou de faible encombrement, parfois davantage (7 coups sur certains Mateba).
  • Bronzage : Oxydation artificielle et volontaire des surfaces métalliques sur une arme. Le bronzage protège l'arme de la rouille. Attention : Une arme bronzée peut s'oxyder.
  • Canon (ou tube) : Partie de l'arme qui guide le projectile. Partie de l'arme qui guide le projectile.
  • Calibre : Désigne le plus grand diamètre des projectiles pour une arme à feu. Les calibres européens sont exprimés en mm et comporte toujours deux nombre : le premier désigne le diamètre du projectile et le second la longueur de douille (9 x 19 mm, 5,56 x 45 mm, 7,62 x 39 mm...).
  • Carabine : La définition exacte est la suivante : Arme d'épaule à canon rayée qui tire exclusivement des munitions métalliques (.223 Remington, 7,62 x 39 mm, 5,45 x 39 mm...). Une carabine est une arme à feu avec crosse, à canon court ou long et dont l'intérieur du canon (« âme ») présente des rayures hélicoïdales.
  • Cartouche : Ou munition. Désigne l'ensemble que compose l'amorce, l'étui, la poudre et l'ogive. Une cartouche est un ensemble permettant de charger une arme.
  • Catégorie : La législation Européenne regroupe les armes par catégories.
  • Chargeur : Boîtier contenant les cartouches. On parle aussi de système d'alimentation. Il peut être amovible ou non. Il peut aussi faire partie intégrante de l'arme, dans ce cas on parle de magasin. Evolution technologique du magasin fixe, le chargeur est amovible , permettant à son utilisateur d'augmenter sa capaciter de puissance de feu.
  • Chien : Il est apparent sur les revolver, carabines à levier de sous-garde et certains pistolets semi-automatique. Lorsque le percuteur dessus, on appelle cela le chien. Le chien, faisant partie des masses percutantes, est la pièce mécanique qui met le feu à la poudre dans les armes à feu anciennes ou qui sert à percuter l’amorce de la cartouche dans les armes plus modernes.
  • Cliquer : Déplacer la hausse ou le réticule sur une lunette de tir. Le nombre de clics détermine le décalage en fonction du réglage de la lunette.
  • Crosse : Partie de l'arme qui permet sa préhension. Dans le cas d'une arme d'épaule, c'est la crosse qui va permettre l'épaulement. La crosse est la pièce d'une arme à feu servant à la préhension de celle-ci.
  • Culasse : La pièce assurant la fermeture et regroupant certaines fonctions clés d'une arme à feu. Sur une arme moderne, la culasse est la pièce assurant la fermeture et regroupant certaines fonctions clés d'une arme à feu.
  • Détente (queue de) : Pièce sur laquelle l'index du tireur exerce une pression qui provoque par un mécanisme le décrochage de la gâchette (pièce interne qui ne libère le mécanisme de mise à feu et qui ne doit pas être confondu avec la queue de détente). - double action : la queue de détente sert à la fois à armer le chien et à tirer le coup (ex : Beretta 92, CZ 75 P01, Sig Sauer P226...).
  • Embase : Pièce métallique en une ou deux parties qui est soit vissée soit soudée sur la carcasse d'une arme afin de recevoir un montage ou des colliers pour optique.
  • Etui ou douille : Partie de la munition qui fait office de contenant. Il reçoit l'amorce et la poudre puis on vient sertir la balle dessus.
  • FMJ : Full Metal Jacket. Désigne une cartouche dont le projectile possède un noyau mou en plomb recouvert d'une chemise (en laiton ou nickel). Cette technique permet au projectile d'obtenir une plus grande vélocité sans laisser de dépôt dans le canon. Lors de l'impact, un projectile FMJ pénètre et ressort sans déformation. Ce type de munition est interdit à la chasse en France car elle blesse plus qu'elle ne tue et augmente le risque de dommage collatéral.
  • Fusil : la définition précise d'un fusil est la suivante : Arme d'épaule à canon lisse ou rayé qui tire les calibres suivants : 10, 12, 16, 18, 20, 24, 28, 32, 36, 12 mm et 14 mm.
  • Guidon : C'est le deuxième élément de la visée après la hausse. Le guidon se situe à l'extrémité du canon.
  • Hausse : Premier des organes de visée, il est le plus proche de l'oeil.
  • Lâcher : Action du doigt sur la queue de détente qui a pour but de provoquer le départ du coup.
  • Lunette : Optique grossissante ou télescope, qui permet de voir ses impacts en cible. Plus la surface de la lentille est grande plus la luminosité est élevée.
  • Monture : le terme exact pour désigner ce que les gens appellent communément la crosse.
  • Rechargement : Recomposer une munition à partir des éléments de base : amorce, étui, poudre et projectile. Dans certaines discipline, le rechargement est préconisé pour obtenir les meilleurs couple armes-munitions.
  • Revolver : Arme de poing comportant un magasin cylindrique rotatif (barillet) tournant selon un axe parallèle au canon. Le barillet demeure solidaire de l'arme pour l'approvisionner en munitions.
  • Scatt : Système informatique d'analyse des différentes phases du tir.
  • Wad-Cutter: Type de projectile entièrement en plomb qui découpe dans les cibles des impacts d'une netteté parfaite comme le ferait un emporte-pièce.
  • Zone de lâcher : Partie de la cible dans laquelle le lâcher est acceptable.

Tir Sportif : Disciplines et Objectifs

  • Les plateaux : Généralement appelé Ball-Trap, ce tir s’effectue avec un fusil de chasse.
  • Le pistolet : Tir au pistolet à 10m, 25m, 50m en précision ou en vitesse.

Une fois la discipline choisie, il est important de savoir ce que l’on veut faire : Du loisir ou de la compétition. Cet objectif (loisir ou compétition) est très structurant.

Enfin, il est important de se fixer un objectif personnel … Si le but ultime dans une discipline de tir est de faire mouche (plein centre) à chaque fois, il est plus réaliste de se fixer un objectif en fonction de son niveau. Pour ma part, j’ai commencé le tir en me fixant l’objectif de mettre tous mes impacts dans une zone correspondant au 7.

Le choix des “outils” est également extrêmement important pour les tests. Cette erreur est la plus pénalisante dans le tir, car elle entraîne généralement les écarts en cible les plus grands. Cette action doit être naturelle et ne doit pas perturber l’alignement des organes de visée… Pour se faire, il faut “apprendre” à ignorer cette action tout en la faisant de manière automatique.

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Tous ces éléments ne s’améliorent qu’avec un entrainement régulier et un minimum d’effort. Le parallèle est ici facile. Comme je l’indiquais, le tir de précision au pistolet, s’effectue debout et à bras franc.

Dans mon cas, ma zone de bouger acceptable correspond à la zone du 9. Mais voilà, en acceptant de bouger dans la zone du 9, il arrive très souvent d’atteindre le 10 . Comme pour le tir, il faut accepter les imperfections dans notre façon de travailler. Dans le cas contraire, nous prenons le risque de ne jamais atteindre les objectifs car nous n’avons pas pris de décision ou car nous avons pris une décision trop tardive. Chaque décision nous permet d’avancer (soit nous avons progressé un peu, soit nous avons échoué mais nous avons appris pourquoi, et parfois même on a réussi du premier coup ).

Si nous avons vu dans la partie précédente que l’acceptation de l’imperfection était importante, il est également primordial de systématiquement analyser les raisons d’un échec. Chaque nouveau projet que nous testons, chaque nouvelle méthode que nous employons doit faire l’objet d’une phase de rétrospection pour identifier les éléments à améliorer pour les prochaines fois.

Handball : Les Positions et Rôles des Joueurs

Long de quarante mètres et large de vingt mètres, un terrain de handball moderne offre suffisamment d’espace pour que deux équipes de sept joueur·euses s’opposent pendant soixante minutes, il est délimité par des lignes de touches sur le côté et de corner. Le handball est un sport où les deux équipes peuvent aller et venir dans chaque zone de jeu, on parle d’espace interpénétré.

La répartition des joueur·euses sur le terrain n’est pourtant pas un hasard loin de là. Elle définit des postes, qui ont chacun des caractéristiques bien particulières.

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  • Ailier (Gauche ou Droit) : L’ailier·e, c’est le·la joueur·euse qui se trouve dans l’angle du terrain, entre la ligne de touche et la ligne de fond du terrain. Généralement, c’est la « mobylette » de l’équipe, celui·celle qui court vite et longtemps, toujours le·la premier·e à partir en contre-attaque et à replier (revenir en défense) quand l’équipe adverse récupère la balle. L’ailier·e c’est aussi le·la finisseur·euse de l’équipe, celui·celle qui a l’occasion de conclure les décalages que ses coéquipier·es lui ont créés. Très habile techniquement, il·elle est capable de marquer malgré un angle de tir très fermé grâce à une panoplie de tirs très variée : lobs, tirs à rebonds, ou encore chabalas, roucoulettes. Pour cela, il est nécessaire que l'ailier·e ait un excellent poignet, permettant de tromper le·la gardien·ne.
  • Arrière (Gauche ou Droit) : C’est LE·LA “shooteur·euse” de l’équipe. Celui·celle a ce poste est en charge de tirer de nombreuses fois dans le match. Généralement, l’arrière est de grand gabarit, capable de sauter suffisamment haut pour tirer au dessus du contre adverse et battre le·la gardien·ne mais pas uniquement. Il·elle doit être capable via passement de bras ou via un “un contre un” de passer le·la défenseur·euse. L’arme indispensable de l’arrière reste tout de même le tir de loin, de 9 à 10 mètres du but adverse puisqu’un bon nombre de combinaisons l’emmènent en position de tir lointain. L’arrière reste un élément essentiel dans la fluidité et de la continuité du jeu, et il·elle est souvent à l’origine de la dernière passe qui amène un·e ailier·e ou un pivot en position de tir. En effet, il·elle doit faire vivre le ballon suite à l’enclenchement impulsé par son·sa demi centre, ce qui crée des décalages à son ailier·e.
  • Pivot : C’est l’ancre de l’équipe. Celui·celle qui travaille dans l’ombre en utilisant son corps comme un mur pour gêner les adversaires dans leur défense et créer de l’espace pour ses coéquipier·es ou pour lui même. Il·elle se trouve au cœur même de la défense, proche du but, et est donc souvent marqué·e par deux joueur·euses adverses. Le but du pivot est de se positionner de telle sorte que les défenseur·euses ne puissent plus intervenir sur son coéquipier·e. C’est ce qu’on appelle un bloc du pivot. Une fois le ballon saisi, et s’il·si elle a pu se retourner face au but, il se retrouve alors dans un duel tireur/gardien à 6m, et son équipe compte sur lui·elle pour concrétiser cette belle occasion.
  • Demi-Centre : Il·elle a le rôle de maestro, le·la distributeur·trice, le·la chef·fe d’orchestre, le cerveau de l’équipe. Positionné·e au centre du terrain, c’est à lui·elle d’observer et d’analyser la défense adverse pour annoncer les enclenchements qui la mettront à mal. En général, c’est lui·elle qui distribue les ballons sur attaque placée. Il·elle est capable d’attirer les défenseur·euses pour créer des décalages à ses coéquipier·es et met donc sur orbite les postes d’arrières et d’ailier·es. Le poste de demi-centre est en général celui du·de la créateur·trice de jeu de l’équipe.
  • Gardien : Arrêter des tirs. C'est le dernier rempart. Il·elle doit présenter de grandes qualités d'explosivité. Dans le handball moderne, le·la gardien·ne est aussi le·la premier·e attaquant·e. Les gardien·nes sont les véritables clés de voûtes des équipes, repoussant des tirs à bout portant et insufflant énormément de confiance à toute sa défense.
  • Défenseur vs Attaquant exclusif : En règle générale, au handball, l’ensemble de l’équipe présente sur le terrain attaque et ensuite défend. Cependant, certain·es joueur·euses ont plus d’habileté à défendre ou à attaquer que d’autres. Bénéficiant du nombre illimité de changements au cours d’un match, certain·es joueur·euses rentrent donc sur le terrain uniquement en défense ou en attaque.
  • Coach : C'est lui·elle qui prépare les entraînements, organise des matchs amicaux et a pour objectif de mener son équipe au plus haut niveau possible! Lors des matchs, il·elle est situé·e derrière la ligne de touche, avec les remplaçant·es. C'est également à lui·elle de faire des choix stratégiques. Enfin, c'est également à lui·elle de trouver les mots justes pour rebooster son équipe et leur donner envie de ne rien lâcher.

Au final, que vous soyez petit·e, grand·e, fort·e ou mince, il y aura toujours un poste pour vous sur un terrain de handball. Il faut cependant que vous sachiez faire le geste le plus utilisé au handball: la passe. L’important reste de s’amuser, de prendre du plaisir et de se dépenser, entouré·e de personnes que vous appréciez!

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