Le Paris Saint-Germain a marqué l'histoire à plusieurs reprises grâce à des séances de tirs au but mémorables. Retour sur ces moments de tension et de triomphe qui ont gravé le club dans la légende du football européen.
Ce mercredi, le PSG a de nouveau montré son côté irrationnel en remportant la Supercoupe d'Europe contre Tottenham (2-2, 4-3 aux t.a.b.), après avoir pourtant compté deux buts de retard à la 85e minute de jeu. Pour se prendre à rêver d'un tel scénario, Paris a eu besoin de deux éclairs venus, comme un symbole, de deux joueurs peu utilisés lors de la campagne victorieuse de Ligue des champions : Lee Kang-in et Gonçalo Ramos.
Remuant depuis sa sortie du banc, le Sud-Coréen a redonné l'espoir d'une frappe croisée du gauche aux 18 mètres (85e, 1-2). S'en est alors suivie une attaque-défense sur laquelle le PSG a soudainement retrouvé un second souffle et fait plier les Spurs, sur un centre d'Ousmane Dembélé - parfait après 95 minutes dans les pattes sans avoir eu de préparation - pour la tête rageuse de Ramos (2-2, 90e + 4).
Juste avant le but de Lee Kang-in, le PSG n'avait cadré qu'un seul tir lors des 85 premières minutes de la partie. Le Portugais a permis de renverser un écart que l'on pensait pourtant figé une demi-heure plus tôt, lorsque Tottenham assiégeait la cage de Chevalier et Paris buvait la tasse, pris par l'intensité adverse et sans solution apparente.
Mais malgré plusieurs prestations individuelles moyennes (Achraf Hakimi, Khvitcha Kvaratskhelia...) et une certaine nervosité, le PSG a trouvé son rythme et a, patiemment, instauré le doute dans les rangs londoniens et construit sa remontée. Assurément le fil conducteur de la soirée, puisque les Parisiens s'y sont attelés jusqu'à la séance de tirs au but, où ils se sont d'abord retrouvés menés, après l'échec de Vitinha, puis ont profité des ratés de Van de Ven et Mathys Tel pour remporter d'un match fou jusqu'au bout.
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Ses quatre premiers jours à Paris, marqués par le feuilleton du départ à venir de Gianluigi Donnarumma, n'ont pas été de tout repos. Fortement mis à contribution, Chevalier a d'abord assuré devant Richarlison (23e, 47e) et réussi un arrêt magnifique mais inutile devant Palhinha (39e) sur l'action du but de Van de Ven. Il a en revanche été coupable sur le deuxième but anglais, où il est trompé par le rebond et sa main n'est pas assez ferme devant Romero (48e).
Parce qu'il aurait été fâcheux que son aventure parisienne démarre de la sorte, Chevalier s'est rattrapé lors de la séance de tirs au but en stoppant le tir de Van de Ven.
Auteur d’une victoire historique, le Paris Saint-Germain a réalisé un véritable exploit en éliminant Liverpool ce mardi 11 mars à l’occasion des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Les Parisiens ont réalisé une double confrontation XXL face à Liverpool. Pourtant, la décision finale s’est faite aux tirs au but ce mardi 11 mars.
Pour se départager, il aura fallu deux arrêts de Gianluigi Donnarumma notamment. Le Paris Saint-Germain a éliminé Liverpool après la séance de tirs au but, grâce notamment à deux arrêts de Gianluigi Donnarumma.
La seule Supercoupe d'Europe disputée par un club français rappelle de mauvais souvenirs au Paris Saint-Germain. En 1997, le club parisien vainqueur du Rapid Vienne (1-0) en finale de C2 1996 affrontait la grande Juventus de Zinédine Zidane et Didier Deschamps, qui avait elle battu l'Ajax aux tirs au but en finale de C1 (1-1, 4 à 2 tab).
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Cette Supercoupe disputée en match aller-retour s'était soldée par une défaite historique 6-1 au Parc des Princes, plus large défaite européenne du Paris Saint-Germain, depuis égalée par la remontada barcelonaise en mars 2017. Avant une nouvelle défaite 3-1 au match retour. Le sort du PSG s'est lui scellé dès la première rencontre.
Après 45 minutes de jeu au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain était déjà mené 4-0, dont un but contre son camp de de Bruno Ngotty et un autre offert par Vincent Guérin, et était rentré aux vestiaires sous les huées du public francilien. Le pénalty de Rai à la 52e minute n'a qu'atténué ce qui reste aujourd'hui encore la pire défaite du PSG à domicile, puisqu'avant le coup de sifflet final, les entrants Lombardo (83e) et Amoruso (89e) ont alourdi le score.
Entre temps, Laurent Fournier avait écopé d'un carton rouge, ne laissant aucune chance de "remontada" aux Parisiens. Des Parisiens qui de toute façon n'avaient pas pris la rencontre très au sérieux et étaient partis en préparation à l'ile Maurice, avant cette rencontre au coeur de l'hiver, disputée un 15 janvier.
"C'était un match de préparation, rien de plus. D’accord, six buts c’est terrible mais l’objectif reste de devenir champions", commentera Bernard Lama à l'issue de la rencontre.
Outre la déculottée historique, devant quelques 30 000 spectateurs, le Parc n'ayant pas réussi à faire le plein pour cette affiche, ce match aller deviendra culte en raison d'un sketch mythique des "Guignols de l'info", émission parodique diffusée par Canal+, la chaîne alors propriétaire du club.
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La marionnette de Michel Denisot, président délégué du PSG, y prononce pour la première fois son "désolé" devenu par la suite un running gag, sous les yeux d'un Luis Fernandez hilare. Au match retour disputé un mois plus tard, le Paris Saint-Germain encaissera une nouvelle défaite, 3-1 cette fois-ci, pour une affiche délocalisée à Palerme en raison du faible enjeu.
Le 31 mai, le Paris Saint-Germain va jouer la deuxième finale de Ligue des Champions de son histoire après être venu à bout des Gunners d'Arsenal. Grand habitué des émotions au plus haut niveau, le club de la capitale va tenter de remporter la deuxième Coupe d'Europe de son histoire. L'un des plus beaux et retentissants.
Après avoir successivement battu le PAOK Salonique, Naples puis Anderlecht, le PSG croise la route du Real Madrid en quart de finale de la Coupe de l'UEFA 1993. 46 000 personnes sont présentes au Parc des Princes en ce 18 mars 1993 pour ce qui va être le premier coup du PSG au niveau européen.
Le Paris Saint-Germain fait la moitié du travail à la mi-temps avec la réalisation de George Weah (1-0). La deuxième période voit les parisiens buter sur la défense madrilène, avant les magnifiques délivrances de David Ginola (81e, 2-0) et Valdo (89e, 3-0). Dans un temps additionnel interminable, le PSG provoque un coup-franc. Battu de la tête sur le but madrilène, Antoine Kombouaré place sa tête dans les petits filets adverses (4-1, 96e).
Paris avait déjà frappé un grand coup quelques semaines auparavant en s'imposant 2-0 contre le Bayern Munich pour la 2e journée des phases de poules de la Ligue des Champions. Au stade olympique de Munich, le PSG domine la rencontre et confirme son statut de favori. Cependant, il fait face au gardien bavarois, Oliver Kahn, qui ne laisse absolument rien passer.
À la 64e minute, David Ginola cède sa place à George Weah, à qui il ne faut pas longtemps pour débloquer la situation. 15 minutes après son entrée, le Libérien élimine 3 joueurs avant de propulser le ballon dans la lucarne du but de Kahn, qui ne peut rien faire (1-0, 80e). Quelques mois après avoir battu le Bayern Munich, Paris rencontre le FC Barcelone en quart de finale de Ligue des Champions.
Après avoir arraché un match nul 1-1 au Camp Nou, Paris est en très bonne posture pour rejoindre les demi-finales de la compétition, qu'ils n'ont encore jamais vu. Au match retour, les Parisiens sont fâchés avec les montants : Paris tape 4 fois le poteau ou la barre transversale seulement en première période, qui s’achève à 0-0.
Au retour des vestiaires, Barcelone ouvre le score grâce à Bakero (1-0, 49e), le PSG est éliminé s'il ne marque pas. Néanmoins, les parisiens s'accrochent. Raï égalise de la tête et envoie provisoirement son équipe en prolongation (1-1, 72e). Auteur d'un grand match, le PSG passe devant en fin de match après une percée de Vincent Guérin dans l'axe du terrain, conclue par une frappe à ras de terre dans le petit filet (2-1, 83e).
L’entraîneur Luis Fernandez explose de joie sur le bord de la pelouse, tout comme le Parc des Princes. Engagé en Coupe des Vainqueurs de Coupes, le Paris Saint-Germain connaît, en 1996, une 4e demi-finale européenne consécutive. Cette fois-ci, après avoir éliminé Molde (Norvège), le Celtic Glasgow (Écosse) et Parme (Italie), Paris accède à sa première finale internationale en battant La Corogne (Espagne).
Après seulement 11 minutes de jeu, Raï doit céder sa place après un tacle rude… Dominants, Paris provoque des fautes autrichiennes, à l'image de Youri Djorkaeff qui amène l'ouverture du score. Paris manque énormément de réalisme sur le reste de la rencontre, n'arrivant pas à se mettre à l'abri d'une éventuelle égalisation de Vienne.
Tenant du titre, le PSG retrouve à nouveau les demi-finales de la Coupe des Vainqueurs de Coupes, opposés à Liverpool. Le Paris Saint-Germain prend très vite le contrôle de la rencontre avec une réalisation de Leonardo suite à de multiples gestes défensifs de Liverpool (1-0, 11e), puis profite d'une erreur du gardien de Liverpool pour doubler la mise juste avant la mi-temps grâce à Benoît Cauet (2-0, 43e).
Pour le début de saison 1997/1998, le Paris Saint-Germain affronte le Steaua Bucarest (Roumanie) en tour préliminaire de la Ligue des Champions. Au match aller, après avoir mené au score par deux fois, Paris s'incline 3-2 en Roumanie mais reste en bonne posture pour le match retour. Une victoire 1-0 suffirait au PSG pour se qualifier.
Mais coup de tonnerre, les Parisiens sont sanctionnés pour avoir fait jouer Laurent Fournier lors de cette première rencontre, normalement suspendu. Le Parc des Princes est en fusion pour cette rencontre et explose dès les premiers instants. Le PSG provoque un penalty, que Raï se charge de marquer (1-0, 2e). Paris manque quelques occasions avant de doubler la mise sur corner, encore une fois grâce à son meneur de jeu brésilien qui inscrit un doublé (2-0, 23e).
À l'entrée de la surface de réparation, Marco Simone inscrit le 3e but parisien (3-0, 32e). En à peine 30 minutes, le PSG a déjà comblé son retard sur Bucarest, mais ne s'arrête pas ici. Sur une splendide contre-attaque, Florian Maurice remporte son duel face au gardien roumain (4-0, 41e) ! Paris est donc provisoirement qualifié et assène le coup de grâce avec un dernier but de Raï, rayonnant ce soir-là (5-0, 56e), qu'il vient fêter avec les supporters en tribunes.
Dans un Parc des Princes incandescent, Paris choisit de défendre et repousser les offensives portugaises. Les locaux vont alors embraser le stade en une petite minute : sur un centre venu de la droite, Charles-Édouard Coridon reprend le ballon par un coup du scorpion et trompe le portier adverse (1-0, 29e), l'un des plus iconiques but de l'histoire du club.
Quelques secondes plus tard, Pedro Miguel Pauleta combine avec Reinaldo et inscrit le 2e but parisien en trompant Victor Baïa (2-0, 30e). Une autre date que les supporters présents au Parc des Princes n'oublieront probablement jamais. Paris ouvre le score rapidement par Peguy Luyindula (1-0, 8e) et Stéphane Sessègnon double le score un quart d'heure plus tard (2-0, 23e).
Dans le même temps, le Racing Santander mène également sur le même score contre Manchester City… Au retour des vestiaires, le duel à distance donne l'avantage aux Espagnols, qui mènent 3-0. Dans le même temps, Mateja Kežman manque un penalty pour Paris, la qualification semble s'éloigner de la capitale. L'horloge tourne et Paris s'enlise, avant de briller : sur un centre de Marcos Ceará, l'attaquant serbe plonge et dévie le ballon du bout du pied dans les buts de Twente (3-0, 84e).
Comme souvent dans ces moments-là, le Parc des Princes pousse son équipe et s'apprête à exploser de joie. Lancé dans la profondeur, Luyindula efface le portier de Twente et inscrit le 4e but du PSG (4-0, 86e). Éliminé en quarts la saison précédente, à la toute fin du match, par cette même équipe de Chelsea, le Paris Saint-Germain a l’opportunité de prendre sa revanche en affrontant son bourreau anglais en 8e de finale.
Au Parc des Princes pour le match aller, Paris signe un match nul 1-1 décevant qui le met dans une situation inconfortable. À Londres, le début de match est cauchemardesque : à la demi-heure de jeu, Zlatan Ibrahimovic se fait (sévèrement) exclure. À 10 minutes du terme, Chelsea ouvre le score après un cafouillage sur corner (0-1, 80e). Paris doit donc marquer pour arracher la prolongation.
C'est chose faite quelques minutes plus tard, sur un corner. Les prolongations débutent très mal pour Paris. Le capitaine Thiago Silva provoque un penalty, transformé dans la foulée par Eden Hazard (1-2, 95e). Dos au mur, Paris n'a paradoxalement besoin que d'un but pour se qualifier. La suite appartient désormais à la légende… Sur un corner, Thiago Silva est tout proche de se racheter de la tête, mais le portier de Chelsea dévie in extremis le ballon !
Qu'à cela ne tienne ! Le corner qui suit, botté par Thiago Motta, tombe encore sur la tête du brésilien qui lobe cette fois-ci toute la défense et finit sa course sous la barre (2-2, 114e). Paris est qualifié. Il n'avait pas connu ça depuis 2016 et un quart malheureux face à Manchester City… En ce 11 mars 2020, le PSG souhaite exorciser ses vieux démons.
Après trois saisons de traumatismes (remontadas de Barcelone et Manchester United) et de déceptions (face au Real, en 2018), Paris a, en ce 11 mars 2020, enfin l'occasion de conjurer le sort. Dans un Parc des Princes (16e) vide en raison de la pandémie de Covid-19, le PSG réalise une première période parfaite : Neymar ouvre le score de la tête sur un corner (1-0, 28e) avant que le latéral espagnol Juan Bernat ne fasse le break juste avant la mi-temps (2-0, 46e).
En deuxième mi-temps, les Parisiens tiennent bon et se qualifient (enfin) pour ses premiers quarts de finale depuis près de quatre ans ! En raison de la pandémie, la Ligue des Champions adopte un format inédit : à partir des quarts de finale, les matchs se joueront en une manche, sur terrain neutre. Ce mini tournoi, appelé "Final 8", se déroule au mois d'août, au Portugal.
Dominateurs, les joueurs du PSG se font pourtant surprendre à la demi-heure de jeu (1-0, 27e) par le Croate Mario Pasalic. Malgré un très grand Neymar, le club de la capitale est toujours derrière à la 89e minute. C'est pourtant à ce moment précis que le match va basculer dans la légende : sur un centre du numéro 10 brésilien, le défenseur Marquinhos, resté aux avant-postes suite à un corner, égalise.
Puis, deux minutes plus tard, sur l'ultime attaque parisienne, Neymar lance Kylian Mbappé… Le Français centre pour Eric-Maxim Choup-Moting, rentré dix minutes plus tôt. Le remplaçant crucifie les Italiens à la 93e (2-1). Quelques mois après avoir échoué en finale de la Ligue des Champions face aux Allemands, le PSG retrouve le Bayern Munich en quarts de finale de la compétition.
Les Parisiens, au moment d'aborder cette première manche en Bavière, sont en pleine confiance : en huitièmes, ils ont terrassé Barcelone, avec notamment une superbe victoire 4-1 en Catalogne. Dans une Allianz Arena à huis-clos, pandémie oblige, l'équipe emmenée par Neymar et Mbappé surprend les Bavarois d'entrée. Lancé dans la profondeur, Kylian Mbappé ouvre le score (1-0, 3e).
25 minutes plus tard, alors que la neige abonde, les Parisiens marquent même un second but par Marquinhos après une passe lumineuse de Neymar (2-0, 28e). Malgré un but encaissé 9 minutes plus tard (2-1, 37e), le PSG est en tête à la pause. Au retour des vestiaires, le Bayern se montre très entreprenant et fait plier le PSG à la 60e (2-2). Largement dominés, les Parisiens ne se laissent néanmoins pas abattre et trouvent les ressources nécessaires pour marquer un nouveau but.
Depuis la fameuse "Remontada" de 2017 (défaite 6-1 du PSG au match retour, après avoir gagné 4-0 à l'aller…), le club de la capitale n'a plus jamais été éliminé par les Catalans en Ligue des Champions. En 2024, les deux clubs sont de nouveaux opposés, cette fois-ci en quarts de finale. À l'aller, Paris rate son match et s'incline 3-2 au Parc… Il faudra donc aller gagner en Catalogne.
La tâche s'annonce ardue : dès la 12e minute, le FC Barcelone ouvre le score. À ce moment précis, le PSG est mené 4-2 sur l'ensemble des deux matchs… Pourtant, le club de la capitale est supérieur dans le jeu et profite d'une petite aide du destin : à la 29e, le défenseur barcelonais Araujo se fait expulser. Les Catalans vont donc terminer le match à 10. Paris en profite et recolle à la 40e (1-1, 4-3 en cumulé) grâce à Ousmane Dembélé.
En seconde période, Barcelone explose et encaisse trois nouveaux buts : un de Vitinha et deux de Kylian Mbappé en fin de match. Décidément, le 11 mars est une date qui réussit plutôt bien aux Parisiens en Ligue des Champions. Après Chelsea en 2015 et Dortmund en 2020, le Paris Saint-Germain va réaliser un autre très grand match, cette fois-ci face à l'un des favoris de la compétition : Liverpool.
La première manche de ces huitièmes de finale a lieu au Parc des Princes. Outrageusement dominateur, le PSG ne parvient pas à trouver la faille et se fait punir dans les. Après avoir subi pendant les dix premières minutes, le PSG se déploie en contre et ouvre le score par l'intermédiaire d'Ousmane Dembélé (1-0, 12e). Avec ce but, les Parisiens reviennent à égalité sur l'ensemble des deux matchs !
Le score ne bougera plus jusqu'à la fin de la prolongation, synonyme des tirs aux buts… C'est le moment choisi par le portier parisien Gianluigi Donnarumma pour rentrer dans la légende du club. Déjà auteur d'arrêts incroyables pendant le match, le gardien italien arrête deux tirs aux buts, permettant ainsi à son club de passer au tour suivant.
Cinq ans après, Paris y retourne. Cinq ans après sa défaite face au Bayern Munich, le Paris Saint-Germain va de nouveau goûter aux joies d'une finale de Ligue des Champions, cette fois face à l'Inter Milan. Victorieux à Londres à l'aller (1-0, but d'Ousmane Dembélé), les Parisiens ont la chance de recevoir au retour. Dans un Parc des Princes incandescent, les joueurs de Luis Enrique subissent durant les premières minutes et s'en remettent - encore une fois - à leur gardien, l'Italien Gianluigi Donnarumma.
Auteur deux parades impressionnantes, il permet au club de la capitale de rester à flot. L'orage passé, le PSG se crée de plus en plus d'occasions, jusqu'à la 27e minute. Suite à un coup franc repoussé par la défense anglaise, le milieu espagnol Fabian Ruiz contrôle et fusille le gardien adverse. Au retour des vestiaires, le PSG enfonce le clou par son défenseur Hakimi (2-0, 72e, 3-0 sur l'ensemble des deux matchs), avant de concéder un but sans conséquence à la 76e (2-1, 76e, 3-1 cumulé).
Le PSG de Galtier a inscrit 43 buts en 15 matches de championnat de France. Cela représente une moyenne de 2.9 buts par rencontre et c’est tout simplement du jamais vu dans l’histoire du club. Et à tous ceux qui font la fine bouche sur l’efficacité actuelle, on rappellera que la moyenne des années 90 était de 1.4 buts par match. C’est d’ailleurs avec cette moyenne que le PSG d’Artur Jorge a été champion de France en 1994.
Cette saison-là, le meilleur buteur du club, David Ginola, avait inscrit 13 buts. Pour revenir à l’époque qatarie du PSG, c’est surtout l’écart avec la saison dernière qui marque. La saison passé en effet, le PSG avait inscrit 35 buts en 15 journées, soit 8 de moins que cette saison. Toujours au jeu des comparaisons, notons que le PSG est resté muet une seule fois cette saison (à Reims, lors de la 10ème journée) alors que cela s’est produit 5 et 6 fois lors des deux derniers exercices (complets).
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