Les traditions taurines sont un aspect très marquant de la culture régionale et se déroulent durant la temporada, période s’étendant de mars à octobre. Parmi ces traditions, on retrouve les encierros et les abrivados, souvent accompagnés de tirs de bombes.
L'encierro est un mot d'origine espagnole qui signifie le lâcher de taureaux de combat sur un parcours clos à l'intérieur du village, fermé à ses deux extrémités par des charettes ou des barrières. Chaque manifestation est précédée de deux tirs de bombes : une première pour l’annonce et quelques minutes après pour débuter. Généralement, les bombes du début sont espacées de 10 minutes. Une nouvelle bombe est également tirée à la fin.
L'abrivado est un mot provençal qui désignait jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes - sous la surveillance de gardians à cheval - où ils devraient participer à des courses. Ce parcours s’effectue avec des camions transporteurs de bétail, appelés chars de taureaux. Afin de faire ce trajet sans incident, les biòu (« taureaux » en provençal) sont encadrés par une dizaine de cavaliers disposés selon une formation en V.
La bandido est également un mot provençal qui désignait le retour des taureaux des arènes vers les pâturages. De nos jours les abrivado sont organisées spécialement lors des fêtes locales dans les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Gard et l’Hérault. Les rues sont généralement fermées par des barrières afin d’empêcher les taureaux de s’échapper. La circulation des voitures est également fermée. Les gardians empêchent les attrapaïre (« attrapeurs » en provençal) de faire échapper le taureau. Ces jeunes rivalisent d’adresse et de témérité.
Il n’y a aucune mise à mort, ni blessure engendrée à l’animal. Une fois sa carrière de cocardier terminée, il finit tranquillement sa vie dans le pré avec ses congénères.
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Le but pour les raseteurs est de récupérer les attributs que le taureau porte sur sa tête : une cocarde, morceau de tissu rouge placé au centre du front, deux glands attachés à la base de chaque corne, et enfin deux ficelles placées près des glands. Les raseteurs lèvent ces attributs et accumulent des points et de l’argent. Hommes vêtus de blanc, ils affrontent le taureau. L'évidence est que les raseteurs risquent leur vie à chaque instant. Reconnus comme des sportifs, ils doivent avoir une hygiène de vie irréprochable.
Pour devenir raseteur, il faut suivre un long cheminement : tout d’abord l’apprentissage à l’école de raseteurs. Le Trophée de l’Avenir rassemble des raseteurs âgés au maximum de 25 ans. De sa naissance à l’âge de 3/4 ans, il va prospérer tranquillement dans les pâturages. Son seul contact avec les hommes interviendra lors du marquage, séance où il lui sera apposé sur le dos un numéro et sur la fesse une marque, symbole de la manade. Il sera ensuite mené dans une arène afin d’être jugé de ses dispositions à devenir un bon taureau pour la course camarguaise. Il sera « essayé » plusieurs fois. S’il veut bien participer au jeu, il pourra alors effectuer une carrière. Chaque taureau a un prénom.
Conformément aux articles L.425-1, L.425-2 et R.428-17.1 du Code de l’environnement, les prescriptions relatives à la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs sont mentionnées dans les schémas départementaux de gestion cynégétique (SDGC). Ces SDGC, qui peuvent donc comprendre des mesures de sécurité différentes d’un département à l’autre, sont élaborés par les fédérations départementales de chasseurs et approuvés par le Préfet de département. Ces prescriptions de sécurité relevant du SDGC sont consultables sur le site de chaque préfecture ou sur celui de la fédération départementale des chasseurs.
« Nul ne peut pratiquer la chasse s’il n’est titulaire et porteur d’un permis de chasser valable. La délivrance du permis de chasser est subordonnée à l’admission à un examen. Cet examen porte notamment sur la connaissance de la faune sauvage, la réglementation de la chasse, ainsi que sur les règles de sécurité qui doivent être respectées lors du maniement des armes, dont la maîtrise sera évaluée à l’occasion d’une épreuve pratique. Le permis de chasser peut-être retiré en cas de condamnation pour homicide involontaire ou pour coups et blessures involontaires survenus à l’occasion d’une action de chasse ou de destruction d’animaux nuisibles.
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