La question des tireurs de penalty est un sujet sensible dans le monde du football, souvent source de débats et de tensions au sein des équipes. En Ligue 1, certains clubs ont clairement défini leur spécialiste, tandis que d'autres, comme le Paris Saint-Germain, optent pour une approche plus flexible.
Au Havre AC, un nom se distingue : Abdoulaye Touré. Avec un impressionnant 100% de réussite, il a transformé ses trois penalties cette saison, se positionnant comme l'un des meilleurs dans cet exercice en Ligue 1. Son efficacité en fait un atout précieux pour son équipe.
Classement des buteurs sur pénalty cette saison :
Les joueurs à 100% de réussite sur pénalty cette saison (au moins 2 pénaltys tirés) :
Au Paris Saint-Germain, la situation est plus nuancée. Initialement, Luis Enrique avait désigné Vitinha comme tireur attitré. Cependant, face au mécontentement de certains joueurs offensifs, l'entraîneur a envisagé une rotation pour répartir les responsabilités et impliquer davantage les attaquants.
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Quelques jours plus tard, plusieurs médias assuraient que l'entraîneur du Paris Saint-Germain avait finalement opté pour une rotation dans cet exercice après avoir dû, notamment, faire face au mécontentement de certains joueurs offensifs.
L'idée devait présenter de nombreux avantages : renforcer le sens du collectif, responsabiliser les joueurs, challenger les attaquants...En réalité, elle ne collait ni à la personnalité de l'Espagnol, plus habitué à trancher dans le vif qu'à manier les équilibres du vestiaire, ni à l'importance qu'il accorde à cet exercice.
Depuis ce fameux match au Havre, Paris a obtenu cinq penalties. Trois ont été tirés (et marqués) par l'ancien joueur de Porto. Un l'a été par Ousmane Dembélé, face à Saint-Etienne (2-1), puisque l'international portugais n'était pas sur la pelouse. Et le dernier par Gonçalo Ramos, face à Espaly (2-4) en Coupe de France, après que son compatriote le lui a laissé en fin de match.
Vitinha : un talent rare et une méthode quasi infaillible
Malgré cette rotation, Vitinha reste un atout majeur dans cet exercice. Sa technique de tir, similaire à celle de Neymar, est particulièrement déroutante pour les gardiens. Sa course d'élan lente et son regard fixe sur le gardien le contraignent à prendre une décision, souvent la mauvaise.
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Comme Neymar, le milieu parisien sait orienter son tir au dernier moment (voir vidéo en fin d'article). Sa course d'élan, très lente, contraint le gardien à prendre une décision. Et puisqu'il est capable de frapper sans regarder le ballon mais en conservant les yeux rivés sur le mouvement du portier... Tu te dis que si tu lui donnes une instruction, il va tirer de l'autre côté..."
"C'est assez dérangeant pour les gardiens, avait commenté le Lillois Lucas Chevalier, première victime du Portugais début septembre. Sur penalty, tout est fait pour que le tireur marque."
De Lucas Chevalier à Marco Bizot en barrage aller de Ligue des champions la semaine dernière, en passant par Hervé Koffi (Lens) et Lucas Perri (Lyon), aucun gardien n'a réellement plongé face à un penalty du Portugais. Comme s'il n'existait pas de solution.
Outre Abdoulaye Touré et Vitinha, d'autres joueurs se distinguent par leur efficacité dans cet exercice en Ligue 1 :
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En conclusion, la désignation des tireurs de penalty est un choix stratégique crucial pour chaque équipe. Que ce soit avec un spécialiste désigné comme Abdoulaye Touré au Havre AC, ou une rotation gérée avec soin comme au PSG, l'objectif reste le même : transformer ces occasions en buts précieux.
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