Le jeu au pied est un aspect essentiel du rugby, et la technique employée varie selon la situation. Il est important de comprendre les différentes techniques pour exceller dans ce domaine.
Pour les tirs au but, une technique spécifique est recommandée. Il faut se placer à 45° de la ligne cible/Ballon, en reculant de deux grands pas puis en faisant deux pas de côté vers le côté opposé au pied qui tape. Le but est de taper avec l'intérieur du pied en accompagnant un maximum le ballon avec le pied qui tape. Pour la course, je pars du pied qui tape, appui sur l'autre pied et je tape. Etant droitier, lorsque je suis à gauche, je vise le poteau droit (puisque le ballon aura tendance à rentrer sa course un peu vers la gauche), sinon, à droite, je vise aussi le poteau droit puisque le ballon rentrera vers la gauche.
Pour les longs coups de pieds de dégagement, il est conseillé de frapper le ballon sur le flanc avec l'extérieur du pied, ce qui permet de le faire vriller. Pour le jeu au pied court dans le dos de la défense, il est préférable de le taper sur la pointe avec la pointe de pied relevée vers soi, de sorte que le rebond revienne vers le joueur et son centre puisse filer à l'essai.
Il est souvent difficile de lire la trajectoire des balles vrillées car elles pénètrent mieux l'air et sont plus dures à réceptionner.
La précision vient avec l'entraînement, car même les meilleurs buteurs sont faillibles et passent des heures à s'entraîner. Le jeu au pied, c'est comme tout le reste, beaucoup de travail, énormément de travail, et des conseils : écouter, regarder et travailler, voilà le trio magique !!
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La pratique quotidienne est nécessaire pour progresser et rester au même niveau. On commence par travailler la précision avant la puissance, puis, selon les pourcentages de réussite, on augmente les distances. En général, on augmente la distance quand on est de manière régulière à au moins 80 % de réussite au palier précédent.
Chaque joueur a un rituel travaillé de manière quotidienne aux entraînements. Beaucoup de 10 ne regardent pas les barres ,c'est une question d'imagerie mentale et de technique : Dans le premier cas vous remarquerez que beaucoup de tireurs ne regardent jamais les barres ou trés peu de temps : ils imaginent les barres , voir pour certains imaginent déjà le susccés de leur tir ,c'est la nécessité d'aborder positivement le tir et de se concentrer sur la technique et le rituel(tjours le même ,pas de changememts , on ne doit travailler que sur et qu'avec les bonnes habitudes ) qui doivent animer chaque tir au but de maniére immuable
Dans le second cas ,la technique ,c'est donc tjours le même rituel de tir : chaque joueur a un rituel travaillé de maniére quotidienne aux entrainements .La pratique quotidienne est nécessaire pour progresser , pour rester au même niveau .On commence par travailler la précision avant la puissance puis selon les pourcentages de réussite on augmente les distances .En général , on augmente la distance quand on est de maniére réguliére à 80 % au moins de réussite au palier précédent. Mais on garde tjours les mêmes gestes : --regarder pas ou peu les barres .--Visualiser dans les secondes qui précédent le tir le succés de son tir : comme au golf ,la technique de visualisation est trés importante ,prépondérante et la concentration conditionne souvent la réussite du tir (d'ou les chambrages des spectateurs pour "rompre" cette concentration).--placement de la balle selon la distance ,mais la valve tjours coté opposé au pied pour éviter de taper dans le ventre mou du ballon. La balle n'est pas placée de la même maniére (droite ou allongée) selon les distances .Plus la distance est courte plus la balle est droite .La balle est alignée sur la cible.--Bien vérifier la surface à coté du ballon pour éviter toute faiblesse de la zone et donc jambe d'appui , bien prendre le paramétre "vent" en charge .Il faut bien planter et stabiliser le pied d'appui donc il faut absolument vérifier la qualité de surface d'appui (pas de trou, de botte ,de "mou", d'eau en cas de pluie , certains vont même jusqu'à exiger une certaine longueur de pelouse chez eux .. etc etc).--Prendre pour cible, un point bien au delà des poteaux ,pas entre les poteaux mais au delà : pour cela qu'en général le taux de succés d'un tireur est supérieur chez lui qu'à l'exterieur (ce qui fait souvent la différence entre un bon et un trés bon : repéres ,pression ,concentration).--L'orteil du pied d'appui doit être face à la cible dans la phase de contact ainsi que les hanches lors de la phase de tir. Les épaules sont tjours vers la cible (d'ou l'arc de cercle que font tjours les tireurs et qui conclue le placement du tireur avant la phase de tir proprement dite).--Laisser aller la jambe qui vient de tirer et ne surtout pas la bloquer : elle doit aller au bout de son amplitude. De fait la tête est gardée basse ,la tête ne doit être relevée qu'une fois la balle partie : relever la tête trop tôt (par exemple pour regarder les perches) c'est raidir et donc bloquer son geste et de fait avoir une possibilité d'échec superieure. Un adage tu tireur est qu'il ne doit lever la tête que pour voir les drapeaux se lever ....Essayez vous même vous verrez , même pour vous cela vous est nécessaire : taper dans un ballon et faites les deux : lever la tête et ne la lever pas ,vous verrez une différence d'amplitude notable de votre geste .(c'est ce que je dis à mes tireurs avant de pratiquer pour qu'ils prennent bien conscience de la chose).
Wilkinson va même plus loin : sa position angulaire des jambes sert à mettre en tension les muscles utilisés lors du tir pour en accroître la puissance (comme un élastique mis en tension pour en accroître la puissance).
Les ateliers pieds sont une part essentielle d'une équipe de haut niveau : la ligne des trois quarts doit avoir une qualité minimale de jeu aux pieds et il est maintenant fréquent de voir un gauche + un droitier en dix ou premier centre .Perso avec les posibilités du moment je fais travailler 20 mns de jeux aux pieds à tous les entrainements mais je serai bien content si je pouvais le faire une heure ..mais je peux pas :! rire ! La transformation d'un essai ou d'une pénalité ,la chandelle ,le coup de pied d'occupation ou de recherche de touche ,le coup de pied par dessus la mêlée ,le coup de pied de recentrage ,la passe au pied ,le coup de pied rasant/lobbant ,le coup de pied long / court ,coup de pied du gauche et du droit, le coup de pied par dessus le défenseur pour soi même ..bref le travail est colossal et nécessaire ,indispensable.
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Chaque tir a ses spécificités et il faut pratiquer pour ne plus y penser (la mémoire du corps) , pour que cela devienne des automatismes : la perfection est à ce prix ,y a pas d'autres possiblités : le détail, le petit plus ,tjours travailler !! Compliqué d'être entraineur faut en gérer des paramétres lol et en promettre des tournées lol Mais je fais travailler mes tireurs avec application de tous les paramétres énoncés ci dessus (je n'ai rien inventé , c'est le fruit de nombreuses observations--terrain et entrainement-- et discussions avec des "rois" du pied chaque fois que j'ai pu ).
Les ateliers pieds avec un consultant "pieds" sont maintenant chose acquise pour une équipe de haut niveau qu'elle soit nationale ou locale Mais il faut surtout beaucoup d'investissement personnel ,de travail , des deux pieds ,à puissance et distance différente etc etc ..Trés bonne chance ! Kiss
Le buteur (ou botteur selon la région) a un statut très particulier. Il représente une des rares individualités admises dans un sport éminemment collectif qui ne supporte pas les élans égotiques personnels. Le buteur est le seul joueur sur le terrain a avoir le pouvoir de sanctionner directement la faute adverse par plusieurs points.
Le buteur représente l’un des remparts comme le « tout-groupe ». Il s’entraîne seul, se remet en question seul (la plupart du temps) mais est là pour faire gagner l’équipe dans les moments cruciaux par une pénalité ou un drop bien senti. Quand il loupe la pénalité de la gagne, l’ensemble des coachs à peu près équilibrés ont le réflexe de le ré-intégrer dans le groupe, noyant la pénalité de la gagne défectueuse par une faiblesse collective située en amont du match. Le but ici, est de ne pas offrir en pâture le buteur très probablement fragilisé aux différentes foudres extérieurs : comité de la hâche locale (groupe d’anciens joueurs), journalistes, médias etc. Dans cette situation critique et délicate, nous voyons que l’équilibre entre collectif et individualité se trouve dans le mouvement.
C'est une question qui peut faire perdre ou gagner un match : que faire d'une pénalité à moins de 10 mètres de la ligne adverse ? À une époque récente, ces deux équipes n'auraient eu que trois choix en tête : viser les perches, prendre la mêlée, aller en touche. Ces dernières années, une quatrième possibilité a émergé : jouer à la main.
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Alors la mêlée et la touche sont des phases incertaines (erreur technique, contre adverse, sanction de l'arbitre), les pénalités jouées à la main garantissent quasiment (sauf en-avant) de pouvoir attaquer. Elles rapportent par ailleurs potentiellement plus de points qu'un but et, si le taux de succès est inférieur à celui des coups de pied, il peut être assez élevé si on se débrouille bien.
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