Les tirs sur chats sont un problème récurrent qui suscite l'indignation et la colère. De nombreux chats sont victimes de ces actes de cruauté, et les propriétaires ainsi que les associations de protection animale se mobilisent pour lutter contre ce phénomène.
Plusieurs chats ont été victimes de tirs par arme à feu dans un quartier d'Audun-le-Tiche, une petite commune en Moselle. Au moins cinq chats ont été la cible de ces tirs "de carabine à plomb" au niveau de la place du Château où se tient le marché de la ville. Selon la mairie, deux sont morts et les trois autres ont été blessés.
Ces dernières semaines, plusieurs chats ont été tués ou blessés par une arme à feu dans un quartier de la petite commune d'Audun-le-Tiche en Moselle.
Jessica Bettoni est l'une des habitantes à avoir perdu son animal de compagnie. Sa chatte Oxia, âgée de 3 ans, a reçu une balle de plomb le samedi 9 octobre, alors qu'elle se promenait dans les alentours du domicile familial. "Ça ne faisait qu'une demi-heure qu'elle était dehors, elle déambulait dans le petit espace vert derrière chez moi puis elle est rentrée à la maison en pleurant", raconte à BFMTV.com cette mère de deux enfants et propriétaire de 7 chats. "Lorsqu'on la soulevée, on a découvert une mare de sang et un impact de balle sur son corps".
Les vétérinaires ont vite fait savoir que ses organes avaient été touchés par une balle de plomb. Son mari avait déjà remarqué auparavant des traces d'impacts de balles de plomb sur leur véhicule garé au niveau de cet espace vert, note Jessica Bettoni. Puis quelques semaines plus tard, deux voisins lui confient que leurs chats ont à leur tour été la cible de balles de plomb.
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"Nous avons vite fait le lien car nous avons reçu plusieurs messages d'alerte ces dernières semaines décrivant des situations plus ou moins similaires", rapporte à BFMTV.com Laure Volante, bénévole au sein de l'association de protection animale de Villerupt (APAV). "Tous les propriétaires touchés faisaient état de blessures par une arme similaire, et tous dans un périmètre bien déterminé". "C'est lamentable. Nous, qui venons en aide aux chats tout au long de l'année, sommes complètement effondrés. On n'avait jamais rien vu de tel dans le coin", ajoute la bénévole, qui explique qu'une enquête de voisinage a été menée par l'association. "C'est lamentable!".
Alertée par l'association, la mairie décide alors de lancer un appel à témoins et d'envoyer un courrier à l'ensemble des habitants du quartier pour essayer de recueillir des témoignages, et leur rappeler que le tireur risque deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende. En effet, c'est ce que prévoit le code pénal en cas de "sévices graves, ou de nature sexuelle", ou "actes de cruauté" exercés "envers un animal domestique, apprivoisé, ou tenu en captivité".
"On ne laissera pas passer ça!", prévient Gautier Gianni Berera, adjoint en charge de l’environnement et de la cause animale, interrogé par BFMTV.com. "On est prêts à tout pour que cette personne perturbée soit arrêtée, et que cette affaire soit réglée rapidement". "Il n'est pas question que les habitants de ce quartier se sentent mal à l'aise ou craignent de laisser leurs animaux en extérieur".
L'élu dénonce encore: "les chats sont des êtres sensibles. S'attaquer aux animaux, c'est être capable de s'en prendre aux êtres humains. Ça peut être dangereux de laisser ce genre d'individus opérer, d'autant qu'il y a une école dans les environs". "Les témoignages de plusieurs voisins ont dores et déjà été transmis à la gendarmerie", selon cet adjoint à la mairie.
Chaque année, la clinique d’urgences vétérinaire Vet-Urgentys reçoit une trentaine de chats « plombés ». L’histoire malheureuse d’un chat martyrisé dans le Tarn - décédé après avoir reçu des plombs et des coups - a suscité de nombreuses réactions. Dont celles de vétérinaires toulousains, désolés mais peu étonnés par cette affaire. «Il ne s’agit pas de cas isolés. Deux à trois fois par mois, les vétérinaires de garde toulousains voient arriver des chats urbains mal en point, sans que les propriétaires ne puissent identifier l’origine du problème.
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«Bien souvent, les chats présentent une petite plaie, un trou minuscule, presque ridicule. Mais ils vomissent, ne bougent plus. Les maîtres n’ont rien vu, rien entendu. Et puis la radio parle, on trouve un ou plusieurs plombs. Lorsqu’ils sont au niveau du ventre, l’animal va très vite mal. L’enjeu pour nous n’est pas de retirer le projectile qui, bien souvent va s’enkyster, mais de réparer tous les dégâts qu’il a causés sur son trajet », explique le vétérinaire. Comme la semaine dernière où des propriétaires lui confient leur chat hurlant de douleur et vomissant.
La radio révèle la présence d’un plomb près du foie et, lors de la chirurgie, les soignants découvrent un rein transpercé de part en part qu’ils ôtent à l’animal. Oeil crevé, abdomen blessé sur des chats n'allant pas plus loin... «Nous en sauvons un grand nombre mais tout dépend du trajet emprunté par le plomb et du temps qu’il a fallu aux propriétaires pour nous amener le chat» poursuit le Dr de Jouvencel qui, dans le cas des chats « plombés », soigne souvent des yeux crevés et des abdomens blessés.
Surtout, le vétérinaire s’interroge sur les motivations des auteurs. « Je peux, à la limite, comprendre l’hostilité d’un chasseur à la campagne vis-à-vis d’un chat qui s’attaque aux lapins… Mais là, en ville, il s’agit d’individus qui tirent sur des chats avec une carabine à air comprimé, comme à la fête foraine ! C’est un acte gratuit, improductif et cruel. Le plomb d’une carabine à air comprimé tue lentement en faisant beaucoup de dégâts internes.
Un homme a tiré à la carabine sur un chat de son voisinage, à Bretteville-sur-Odon (Calvados), entraînant par la suite son euthanasie. Maya, une chatte appartenant à un jeune couple de La Boissière-de-Montaigu, a été victime d’un tir à la carabine. Lune a été retrouvée boiteuse et blessée par sa maîtresse, jeudi 24 juillet 2025, près de son domicile, à Chaillac. Banzaï, qui avait disparu pendant 4 jours, est revenu auprès de sa maîtresse le corps criblé de plombs. Roméo, le chat de cette habitante de Guilherand-Granges (Ardèche), a reçu un plomb dans l'abdomen lors de sa promenade du soir.
En mars 2020, un homme a tiré avec une carabine à plomb sur un chat de son voisinage (illustration). Le 16 mars 2020, dans la soirée, un homme qui promène son chien à Bretteville-sur-Odon (Calvados) entend une détonation, puis voit débouler un chat grièvement blessé devant lui. L’animal crie de douleur. Le chat est difficile à attraper tellement il souffre, ça le rend agressif. Il est emmené chez le vétérinaire qui ne peut rien faire pour le sauver.
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Les gendarmes se rendent chez le tireur de 74 ans. Il précise qu’il n’a jamais été chasseur et qu’avec sa femme, ils ont deux chats. C’est justement parce qu’il était énervé que d’autres chats du voisinage viennent se servir dans les gamelles des leurs qu’il a sorti la carabine. Il conteste avoir voulu blesser ou tuer le chat. J’ai juste voulu lui faire peur.
Me Barakat représente la SPA (Société protectrice des animaux) et maintient qu’il s’agit d’un acte de cruauté. Lire aussi : Moselle. Le ministère public retient la mauvaise foi du prévenu. Il dit qu’il veut faire peur, mais il a visé le chat et il l’a touché. Et ensuite il voulait encore tirer, alors que le chat avait quitté sa propriété. C’est un geste incompréhensible, irresponsable et cruel, pour un motif d’une futilité abyssale.
Le tribunal condamne le prévenu à 1 000 € d’amende et lui interdit de détenir un animal. La carabine est confisquée.
Ce lundi, un chat a été retrouvé en mauvais état à Cherbourg-en-Cotentin par ses propriétaires. Victime d'un tir de carabine à plomb, il a dû être amputé le lendemain. Une triste découverte. Ce lundi, un couple résidant rue Delalée, à Octeville, a eu l’affreuse surprise de retrouver son chat dans un très mauvais état en fin de journée.
Visiblement apeurée et sérieusement touchée à la patte avant droite, la petite bête qui répond au nom de Rouki venait d’essuyer un tir de carabine. Une chose difficile à imaginer pour la propriétaire de l’animal : Notre chat est rentré avec la patte cassée. Nous avons ensuite retrouvé du sang dans le fond du jardin, il ne pouvait pas revenir de très loin dans cet état. Au départ, nous ne savions pas ce qu’il avait…
Le constat du spécialiste était sans appel : Le vétérinaire a fait plusieurs examens avant d’extraire un plomb de sa patte. Il a pris des photos pour nous montrer l’ampleur des dégâts… Son articulation avait cassé sur le coup. En constatant la blessure, le vétérinaire était catégorique : le plomb a été tiré à bout portant… Véritablement meurtrie, la petite bête a dû être amputée dans la foulée de ces premiers examens.
Face à ce constat sans appel, le jeune couple a sondé le voisinage pour retrouver l’auteur de ce tir de carabine. « Nous avons également essayé d’alerter les propriétaires de chat dans le quartier, précise la jeune femme. Les voisins étaient vraiment choqués d’entendre cette histoire. Une plainte va être déposée De retour à maison après son opération, « Rouki » n’était « pas vraiment rassuré », comme le constate sa propriétaire. « Il se cache un peu et ne veut pas trop qu’on l’approche », ajoute-t-elle avec tristesse.
Début décembre, la Gendarmerie de Trévoux, dans l’Ain, a informé nos services d’une affaire de tirs de plombs infligés à des chats domestiques dans la commune de Reyrieux. En deux ans, une dizaine de chats ont été victimes des agissements d’une personne armée d’une carabine. 3 d’entre eux ont trouvé la mort… L’enquête est en cours, l’auteur des faits présumé, retrouvé.
Septembre 2021, Pilgrim, un chat de race Maine Coon de 2 ans, qui a ses habitudes de promenade dans son quartier, a reçu des tirs de carabine. Miraculeusement en vie, il a été conduit d’urgence par sa propriétaire chez un vétérinaire. Le certificat atteste que le chat a bien reçu 2 balles de plomb, provoquant une parésie (perte de motricité) des membres postérieurs, et de ce fait un déficit de proprioception.
Fin novembre, Pilgrim a été de nouveau victime d’un tir de plomb : la balle a parcouru 6 cm dans son cou, mais le valeureux chat, bien qu’en état de choc, n’a pas succombé. Ces deux propriétaires ont déposé plainte et d’autres voisins ont déposé des mains courantes suite à la disparition inquiétante de leurs chats. La Gendarmerie de Trévoux a décidé de mener une enquête et a pu remonter jusqu’au mis en cause présumé, grâce à la balistique.
Une habitante de Trets dans les Bouches-du-Rhône a recueilli deux chatons qu'elle a adopté. Mais le bonheur est de courte durée puisque le premier, Plume, n'est plus revenu depuis le mois de mars tandis que le second, Flocon, a été visé par des tirs de carabine à plomb, comme le rapporte nos confrères de France 3.
Dimanche 23 juin, le félin est en effet revenu avec l'œil très abîmé. Ses propriétaires pensent à une bagarre entre chats et décident alors de le transporter chez le vétérinaire. Mais selon ce dernier, ce n'est ni un conflit entre chats ni une collision avec une voiture qui est à l'origine de la blessure.
"On lui a tiré dessus avec une carabine à plomb à deux reprises. La vétérinaire me dit qu'il y avait de fortes chances pour que son œil soit condamné, elle pensait l'opérer pour le retirer", raconte la propriétaire à nos confrères de France 3. Bien qu'il soit reparti avec ses deux yeux, l'animal accuse le coup et selon sa maîtresse, il est terrorisé et reste caché sous le lit.
La radiologie du chat effectuée par le vétérinaire montre qu'il a reçu une balle de plomb dans l'œil. Radiologie Cette dernière a donc décidé de déposé une plainte. "J'ai été bien reçue par deux gendarmes. L'un d'eux a dit que c'était inhumain de faire ça, il devait avoir bon cœur.", indique-t-elle à BFMTV.
Pour l'heure, la piste envisagée serait celle d'un conflit autour des déjections félines dans un jardin, plusieurs signalements de violence envers des animaux ont déjà été remontés.
Par ailleurs, en cas de maltraitance animale, le conseil national de la protection animale a mis en place depuis le 24 juin dernier un nouveau numéro spécifiquement consacré à la maltraitance : le 3677.
Pour rappel, priver un animal de nourriture, d'eau, ne pas le soigner en cas de maladie, de blessure, ou la détention d'un animal dans un environnement inadapté sont autant de faits considérés comme de mauvais traitements.
Victime d’un tir, un chat libre du village de Le Theil, sur la commune de Sainte-Feyre, a été pris en charge par sa nourrisseuse. Voulant éviter d’autres tirs sur la colonie qu’elle prend sous son aile avec ses voisins, celle-ci a pris contact avec le 3677 pour porter l’affaire devant le tribunal de Guéret.
« On ne tire pas sur un chat, même si c’est un chat errant ». Sylvie ne décolère pas depuis qu’elle a appris que l’un des chats errants que ses voisins et elle-même nourrissent, a été tiré comme un lapin ! « C’est un mâle que mes voisins voient débouler dans leur jardin à l’heure des repas depuis 7-8 ans, raconte sa sauveuse. Il a pour habitude de passer ses nuits sous une balle de foin dans mon hangar. Cela faisait quelques jours que nous avions observé des changements dans son comportement. »
D’habitude très prompt à venir quémander sa pitance le matin et le soir, le chat marche avec difficulté. Il fait quelques pas, s’arrête, repart… « On voyait qu’il souffrait ; il fermait les yeux. Avec mes voisins, on a pensé qu’il était soit atteint par le coryza ou le sida du chat soit tout simplement en fin de vie », poursuit Sylvie.
Par empathie, et pour mettre fin à des souffrances inutiles, il est décidé de le trapper pour l’emmener chez le vétérinaire et procéder à son euthanasie. « Il s’est laissé trapper très facilement, raconte Sylvie, il était visiblement au bout. » Mais une fois chez le vétérinaire, le diagnostic tombe : le chat n’est ni malade, ni en fin de vie. Il a été victime d’un tir de carabine ! La radio ne laisse place à aucun doute. Le projectile a perforé le poumon, l’a traversé pour finir sa route dans l’os de la patte gauche. Heureusement, ce dernier ne s’est pas fracturé sous le choc.
Sous l’annonce de la nouvelle, Sylvie fait aussitôt le lien avec un incident survenu quelques jours plus tôt. « J’étais dans un abri de mon jardin en train de socialiser des chatons nés quelques semaines auparavant. Tout à coup, j’ai entendu une sorte de claquement sec et net. Je suis sortie pour aller voir dans le hangar où j’hébergeais des chattes mais je n’ai rien vu. Aujourd’hui, je relie les deux événements », conclut la jeune femme.
Il est donc décidé de soigner le chat. La plaie est désinfectée, un drain posé, un traitement antibiotique prescrit pour éviter l’infection. Il sera décidé de ne pas opérer le chat qui peut vivre avec un projectile coincé dans l’os. « Le vétérinaire l’a gardé une journée en clinique puis nous l’avons mis dans l’abri de jardin toute la nuit avant de le relâcher au matin », raconte Sylvie qui a aussi pris en charge la facture vétérinaire. « Cela m’a coûté 360 euros. Et comme il vaut mieux en plaisanter, on l’a baptisé 360 boules », confie-t-elle en riant.
L’histoire pourrait en rester là, mais Sylvie est en colère. Elle veut marquer le coup et surtout protéger les autres félins d’un autre tir. « Dans notre village, il y a aussi nos propres chats qui circulent librement. Je ne veux pas qu’un autre incident se produise », s’indigne-t-elle.
Sylvie décide donc de porter plainte. Mais toute seule (elle n’a pas d’association), elle sait que sa voix aura moins de force. Elle décide alors de contacter le 3677, le numéro de signalement des maltraitances animales. Sylvie sait que le Conseil National de la Protection Animale, qui a lancé la ligne, entend porter les affaires devant les tribunaux pour que les actes ne restent pas impunis.
C’est Arielle Moreau, avocate du barreau de La Rochelle-Rochefort, qui représente le CNPA, qui dépose donc une plainte contre X au nom du CNPA auprès du parquet de Guéret pour actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité. Ces faits, prévus et réprimés par l’article 521-1 du code pénal, sont passibles d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Les documents vétérinaires et témoignages ont été joints au dossier mais sans grand espoir de retrouver le ou les auteurs du tir. « Je ne m’attends à rien en terme de sanction, avoue Sylvie. On ne retrouvera probablement pas l’auteur du tir. Mais je veux que cela se sache dans mon coin et remonte aux oreilles du responsable… ou de parents qui envisageraient d’offrir une carabine à plomb à leur enfant à noël ! »
Sylvie entend aussi que son combat parvienne jusqu’à la mairie de Le Theil et des habitants hostiles à la présence des chats errants. « C’est vrai qu’on a un problème de chats errants ici. Lors d’une pétition que nous avons lancée pour organiser une campagne de stérilisation, des habitants nous ont fait savoir qu’ils étaient favorables à des trappages mais pour éradiquer le problème, donc euthanasier les chats ! » Une solution inenvisageable pour celle qui, avec d’autres voisins, donne de son temps et de son argent pour soulager la détresse des chats errants.
Depuis son retour à la vie libre, « 360 boules » va beaucoup mieux. « Lors de son relâcher, il a bondi hors de la cage comme un fauve, raconte Sylvie. Il a vite repris ses habitudes et vient se nourrir avec les autres matin et soir. » Dans quelques jours, il sera à nouveau trappé… pour être stérilisé. « Il sera le dernier de notre campagne de stérilisation, précise Sylvie.
Tous les risques et accidents se produisent lorsque les animaux divaguent. La mesure de protection la plus simple et la plus raisonnable est de garder votre chien sous contrôle pendant votre promenade. Les chats qui ont accès à ces zones sont très exposés. Il est impossible de la protéger efficacement de ces dangers.
Il devient malheureusement habituel que des chats soient victimes de tir à la carabine à plomb. Les lésions dépendent vraiment de la zone touchée et de la distance de tir. Les soins sont souvent locaux. Beaucoup plus graves, mais heureusement rares, les blessures par balles sont consultées en campagne. Le pronostic vital d’un animal blessé par balle est engagé. La prise en charge de l’animal relève de l’urgence absolue.
La première des préventions est une bonne information. Il existe aujourd’hui de nombreux systèmes d’attache fluorescents, voire phosphorescents (lumineux dans la pénombre et la nuit) pour votre chien.
En cas de maltraitance animale, le conseil national de la protection animale a mis en place depuis le 24 juin dernier un nouveau numéro spécifiquement consacré à la maltraitance : le 3677. Pour rappel, priver un animal de nourriture, d'eau, ne pas le soigner en cas de maladie, de blessure, ou la détention d'un animal dans un environnement inadapté sont autant de faits considérés comme de mauvais traitements.
Il est important de connaître la réglementation concernant la chasse pour mieux comprendre les limites de cette activité et les droits des propriétaires d'animaux. Voici quelques points clés :
Type d'Acte | Sanction |
---|---|
Actes de cruauté envers un animal domestique | Jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende |
Sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique | Jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende |
Il est crucial de signaler tout acte de maltraitance animale aux autorités compétentes et de soutenir les associations de protection animale qui œuvrent pour le bien-être des animaux.
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