Le quartier des Sablons, au Mans, a été le théâtre de plusieurs incidents impliquant des tirs d'armes à feu et des interventions policières au cours des dernières années. Ces événements ont suscité des préoccupations croissantes concernant la sécurité et la qualité de vie des habitants.
Lundi 29 juillet 2024, un homme a tiré plusieurs coups de feu depuis le balcon d'un appartement dans le quartier des Sablons. Les coups de feu ont été tirés, depuis le balcon d’un appartement, dans le quartier des Sablons au Mans.
En fin d’après-midi, des policiers sont intervenus, rue Acide de Gesperi, « plusieurs équipages », indique le procureur de la République, dans un communiqué, ce mercredi 31 juillet. L’homme a demandé aux agents de quitter les lieux, en tirant plusieurs fois dans leur direction.
Un dispositif de sécurité a été mis en place autour d’un balcon. Il visait les policiers et les passants. Selon le communiqué du parquet du Mans : "Aux appels au calme qu’ils (les policiers) proféraient, l’individu répondait par de nouveaux tirs, ponctués d’invectives particulièrement outrageantes à l’endroit des policiers.
Au total, près de 25 coups ont été tirés selon le décompte fait par les policiers présents. Quatre tirs ont même touché un passant. Il s'agissait d'impacts de plomb, heureusement sans gravité. Les policiers aussi ont été visés. L'un des projectiles a atteint leur véhicule.
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Pendant près d'une heure, un homme a tiré des cartouches de plomb avec un fusil de chasse au Mans. Depuis le balcon de son appartement, l'homme a fait usage de son arme à 25 reprises avant de se rendre. Il a été conduit par les pompiers escortés des policiers jusqu'au CHU du Mans.
Pris en charge par les pompiers, le tireur présumé a été hospitalisé et placé en garde à vue. Il a été interpellé.
Un habitant des Sablons devrait comparaître, ce jeudi 1ᵉʳ août, devant le tribunal correctionnel du Mans, selon la procureure de la République. La procureure de la République du Mans explique, dans un communiqué, que "les faits seront évoqués lors de l’audience, si le juge des libertés et de la détention fait droit à mes réquisitions et écroue l’intéressé dès ce [mercredi] soir."
Lors des investigations, ont été saisis : un fusil de chasse, probablement l’arme utilisée, ainsi que deux revolvers (avec de la poudre noire), un pistolet, des munitions à gaz, des cartouches de fusil, un katana et une machette. L’arme utilisée, un fusil de chasse, a été saisie.
L’alcoolémie du suspect était encore ce mercredi « en cours d’analyse ». On sait, en revanche, qu'il a déjà fait l'objet de plusieurs condamnations par le passé : violences, port d'armes, abus d'alcool, délits routiers. Mais ces faits sont relativement anciens, puisqu'ils remontent à plus de 10 ans.
Toujours d’après le procureur, ce Français, âgé de 48 ans, natif du Mans, avait déjà été condamné par le tribunal, « essentiellement pour des faits en lien avec le contentieux routier, la consommation excessive d’alcool, le port d’armes ou encore des faits de violences ».
Né au Mans, cet homme, sans profession, a été placé en détention provisoire. L'homme de 48 ans avait tiré plusieurs coups de feu depuis son balcon, lundi 29 juillet. Il a déjà un casier judiciaire et possédait plusieurs armes. Il avait provoqué un moment de panique, ce lundi soir, dans le quartier des Sablons, au Mans. Trois jours après, cet habitant devrait s'expliquer, ce jeudi après-midi, devant le tribunal correctionnel, au sujet des coups de feu qu'il a tiré depuis son balcon.
Le tireur des Sablons a été condamné par le tribunal correctionnel du Mans lundi 7 octobre 2024 à cinq ans de prison, dont deux avec sursis et dix ans d'interdiction de porter une arme. L'homme de 48 ans avait tiré une vingtaine de coups de feu depuis son balcon en juillet, créant la panique.
Mercredi 29 mars 2023, une visite exceptionnelle a eu lieu au Mans (Sarthe). Le maire, le préfet et la procureure de la République, accompagnés de responsables de la sécurité et de la politique de la ville, se sont rendus aux Sablons.
Dans ce quartier, des tirs d’armes à feu ont retenti ces derniers jours. En cause : le trafic de stupéfiants et « des règlements de compte entre délinquants sur fond de guerre de territoire », résume le préfet, Emmanuel Aubry.
Mercredi 29 mars 2023, une importante opération policière a été menée dans le quartier des Sablons, au Mans (Sarthe). Six hommes ont été interpellés, en possession de drogue et d'armes de poing. Ces derniers étaient en possession de drogue et d'armes de poing.
Jeudi 14 mars, la police nationale de la Sarthe annonce avoir saisi de la drogue et des armes lors des opérations "place nette" menées jeudi 14 mars dans les quartiers de Bellevue et des Sablons au Mans. L'objectif de ces opérations très visibles est aussi de se montrer auprès des habitants.
Samedi 4 février 2023, un homme a été blessé par arme à feu en plein jour et en pleine rue, aux Sablons au Mans (Sarthe). La cible ? Un jeune homme de 17 ans atteint par des tirs d’arme à feu. Blessée et secourue par les policiers du Mans, avant l’arrivée des pompiers, la victime a dû subir une intervention chirurgicale.
Vendredi 25 juillet 2025, des détonations ont été entendues dans la soirée dans un quartier du Mans. La police évoque de probables coups de feu. Aucune victime n'est actuellement à déplorer.
Mercredi 2 octobre 2024, quatre personnes ont été arrêtées à Sablé-sur-Sarthe après des coups de feu à la mi-journée. Interpellées par les gendarmes, elles ont été placées en garde à vue.
Face à cette situation, les autorités ont pris plusieurs mesures pour renforcer la sécurité dans le quartier :
Présence policière renforcée : La préfecture prévoit « une disponibilité plus forte » des policiers sur la voie publique.
Investissements dans les immeubles : « On va investir 1 million d’euros pour renforcer toutes les portes de tous les logements, mettre en plus des systèmes pour empêcher de monter sur les toits et protéger ainsi tous les locataires », a promis le maire.
Opérations de police régulières : Des opérations « place nette » sont menées pour lutter contre le trafic de drogue et les armes illégales.
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, vers 0h30, cet homme de 69 ans avait jeté trois grenades d'exercice, dites grenades à plâtre, et tiré au fusil 22 long rifle contre cette mosquée d’un quartier populaire du Mans. Le lieu de culte, installé dans une maison, ne présentait aucune mention particulière. Parmi les trois, une seule grenade avait explosé dans la petite cour sans faire de dégâts majeurs. Interpellé quelques jours après, l’homme avait reconnu les faits.
A la barre, le prévenu, caché derrière sa barbe blanche, a déclaré avoir agi sur un coup de tête, lui qui avait été abonné à l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. "Cet attentat, ça m’a foutu en l’air, j’ai voulu réagir", a expliqué celui qui s’est décrit comme "républicain athée", et originaire de Coulaines , dans la banlieue du Mans.
Une peine de prison assortie d’une obligation de soins. Soit trois ans de prison dont deux avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve et d'une obligation de soins. Le procureur avait estimé que les actes commis par le sexagénaire l’avaient été "sur fond de préjugés raciaux et d’amalgames stigmatisants".
Dans la salle d'audience, des représentants de la communauté musulmane, dont Mohamed Lamaachi, l'imam de la mosquée attaquée, qui s’était constitué partie civile. A la sortie du tribunal, il a souhaité apaiser les esprits. "La justice s’est prononcée, maintenant nous on va retirer notre plainte. Avec son état de santé, on a pitié pour lui. […] On ne sait pas s’il regrette ou non, mais ce que l’on a retenu c’est qu’il a du mal à expliquer ce qu’il a fait. Nous, ce que l’on veut, c’est son bien, on ne veut pas se venger", a-t-il ainsi déclaré au micro d'Europe 1.
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