Cet article explore l'histoire de plusieurs sociétés de tir, mettant en lumière leurs origines, leurs évolutions et leurs contributions au développement du tir sportif en France.
Notre club "La Cible Sabolienne" fut créé sous l'impulsion du colonel DE BODINAT début février 1955. L'affiliation à la Fédération Française de Tir (FFTir) s'est fait en avril 1955. La Cible Sabolienne compte alors 52 Licenciés, dont 3 Dames, 8 Juniors et 41 Séniors. Officiellement, l'activité sportive débute le Dimanche 23 Octobre 1955 avec le Challenge LOUIS HUDIN.
Le 25 Octobre 1977, c'est M. Bernard DOITEAU qui prend la présidence du club. En 1983, la société compte 60 licenciés dont 30 Jeunes faisant parti de l'école de tir. Le 26 et 27 Novembre de la même année, sont organisés les "Championnats départementaux d'hiver 10 mètres air comprimé pistolet et carabines".
En 1984, on constate la perte des 30 Jeunes suite à la fermeture de l'école de tir. Une nouvelle discipline voit le jour: Pistolet de vitesse à 25m. En 1985, reconstruction du pas de tir 10 et 25 mètres par les bénévoles du club. L'inauguration sera faite par Mr François Fillon alors Député Maire. En 2013, Etienne Czinober reçoit la médaille de bronze de la jeunesse et des sports.
Le 4 décembre 2016, Christian Lefaucheux est élu Président, au sein du Comité Directeur. Tireur sportif émérite et passionné, il a fait connaître cette discipline à nombre d'entre nous. Son engagement, soutenu par son épouse Mireille, a dynamisé notre club, pendant de nombreuses années. Il a été à l'origine, avec Bernard Doiteau, de la reprise et de l'évolution de la société de tir, créée en 1955, par le colonel de Bodinat, et tombée dans l'oubli entre 1965 et 1975.
Son dévouement et son intérêt pour le bien de la communauté sportive, allié à sa grande compétence technique, ont permis à la Cible Sabolienne de se développer, et de se moderniser dans le cadre des contraintes sécuritaires, de plus en plus sévères, imposées par la loi. Notamment pendant les neuf années de sa présidence, de 2000 à 2009. Tous, au sein de notre société de tir, nous l’en félicitons !
C'était aussi l'occasion de rendre hommage à notre ami Jean Ferré, pour qui nous venions de recevoir le trophée de Chevalier du Mérite Fédéral, décerné en fin d'année 2011, par la Fédération Française de Tir. Depuis 1982, JeanFerré a oeuvré avec une grande discrétion et beaucoup d'efficacité au sein de notre club. Toujours en relation avec la Ligue de Tir des pays de Loire, il a, d'abord comme Animateur, puis comme Initiateur diplomé , permis à notre école de tir de se développer. Plusieurs générations de tireurs se souviennent de sa patience et de sa grande compétence. Pendant de nombreuses années, il a assuré le poste de Secrétaire au sein du Comité Directeur, avant de devenir vice-Président de la CibleSabolienne. Notre Association,très peinée par la disparition de Jean Ferré, à l'agede 87 ans, transmet toutes ses condoléances à sa famille.
Le président Bruno Demany a pris sa plume pour faire toute la lumière sur cette histoire et faire part de sa volonté d'ouverture. Suite aux articles parus récemment, le président du club de tir a souhaité démentir certains propos tenus lors du conseil municipal par les élus concernant la compétition qui a eu lieu début mai.
« L’entraînement (unique) du vendredi n’a pas au lieu à 8 h 30 mais de 14 h à 16 h 30 dans les horaires réservés aux tireurs de compétition de 14 h à 19 h 30 », affirme le président du club de tir sportif du Maine (CTSM). Et il concède que lors du week-end de compétition, les tirs ont bien démarré à 8 h 30 et ont continué jusqu’à 18 h 30 le samedi et 16 h le dimanche. Par ailleurs, voulant trouver une solution acceptable par tous, il adresse le communiqué suivant dont voici l’intégral.
« Depuis plusieurs semaines, le Club de Tir sportif du Maine - CTSM Ecommoy fait l’objet d’articles dans la presse, aussi il est important de préciser ou de corriger un certain nombre d’éléments. Avant toute chose, il faut avoir à l’esprit que le CTSM est l’un des plus anciens clubs de tir Sarthois. C’est également l’un des plus importants et des plus dynamiques sur le plan sportif au niveau départemental. Ses installations occupent leur emplacement actuel sur le terrain des Vaugeons depuis 1920. Il n’était pas encore question de camping à cette époque.
Pendant de nombreuses années, le stand a été ouvert 7 jours sur 7, puis progressivement, afin de respecter le voisinage, des horaires de tir ont été mis en place. Encore dernièrement, en 2011, le club est resté à l’écoute et a fait des restrictions supplémentaires sur le tir aux armes puissantes à la demande des riverains et ce, en accord avec le maire.
Les horaires de tir sont affichés et strictement respectés. En marge, 3 fois par an, le CTSM organise ou accueille des compétitions fédérales, sélectives pour les championnats Régionaux et de France. Lors de ces weekends, effectivement les tirs débordent des horaires traditionnels mais la mairie et le voisinage en sont informés à l’avance.
Des mesures sonores ont été réalisées sans avoir pris la peine de nous y associer, attitude que nous regrettons et peu conforme à notre volonté de dialogue. Des niveaux de décibels ont été communiqués, j’attends donc la communication du rapport d’expertise de l’organisme agréé afin de prendre en compte ces informations.
Par ailleurs, il est reproché au CTSM son faible nombre de licenciés Ecomméens. C’est une réalité qui n’est pas nouvelle, le ratio est déséquilibré tous les ans et n’est pas une surprise. Ceci s’explique facilement par la nature même de l’activité et des installations nécessaires pour pratiquer le tir sportif. Il n’y a que neuf associations de tir en Sarthe contrairement à ce que l’on peut trouver pour d’autres sports. Notre rayonnement est d’environ 20 à 25 km et celui-ci est même amplifié par la bonne réputation et la qualité des installations du club.
Nathan Colsonet, 10 ans, est membre de la Société de tir du Mans (STM) depuis un an. Et il est déjà champion de la Sarthe au pistolet, à la carabine et vice-champion régional. « Mes copains ne savent pas que je pratique le tir, mais ils vont l'apprendre », s'amuse Nathan, par nature plutôt discret.
Nathan raconte comment tout cela a démarré : « J'étais venu à la Fête des sports à Antarès en septembre dernier. J'ai fait un essai au pistolet. J'ai assez bien réussi et je me suis inscrit ensuite à l'école de tir du mercredi après-midi. » Le garçon a étonné par ses bons résultats et sa fulgurante progression. « Il est assidu et sait se concentrer. Il fait preuve de persévérance et d'écoute », apprécie Daniel Davoust.
Nathan tire au pistolet et à la carabine sur cible à 10 m et se montre très précis. « J'ai réussi un score de 265 sur 300, pour 30 cartons. Je suis classé 18e au niveau national. « Nathan participera, du 3 au 6 juillet, aux championnats des Écoles de tir à Agen, se félicite Henri Porteboeuf. C'est un bel exemple de parcours pour les 24 jeunes qui fréquentent l'école du mercredi, dans nos stands de la Foucardière.
Le "Tir National" était l'organe officiel de l'Union Nationale des Sociétés de Tir de France. L'assemblée générale du 10 juin a décidé que le coût de la cotisation annuelle des membres associés de l'Union et par conséquent des abonnés au journal « le Tir national » est porté à huit francs, sans effet rétroactif. Les cotisations ou abonnements payés à ce jour pour l'année courante ne subiront donc pas d'augmentation; mais toute nouvelle demande ou tout renouvellement ne sera plus admis qu'au coût de huit francs.
Le Conseil d'administration de l'Union appelle toute l'attention des Sociétés et des tireurs sur les programmes des Championnats publiés dans le dernier numéro du Tir national. Le nouveau règlement constitue sur l'ancien un système tout différent qui donne à tous les. tireurs les plus grandes chances de réussite.
La dernière assemblée générale du 10 juin s'est vivement préoccupée des lourdes charges que les Championnats font peser sur Y Union qui ne pourrait les supporter longtemps. Il importe à l'existence même des Championnats qui sont annuellement la seule manifestation commune à toutes les Sociétés du territoire, que les Sociétés fassent un effort pour y amener un nombre de ; tireurs- suffisant pour couvrir les frais. Les chances de succès très égalisées et le prix très réduit de participation aux Concours ne laisseraient aujourd'hui aucune excuse à l'indifférence de nos amis. Le Comité leur demande instamment de prêter leur appui dévoué à notre oeuvre patriotique.
M. Mérilîon, dans un court résumé,, cxposl la situation morale dé l'Union. Il s'applique à faire ressortir les heureux effets qui peuvent résulter dans" un avenir rapproché pour les sociétés.de tir, quant à; leur recrutement, de l'institution des Champion- nats'organisés par l'Union, dans les écoles supérieures, les lycées et les collèges. Il ne saurait trop engager les Sociétés à prêter leur appui effectif et matériel au personnel de ces établissements qui sont bien les pépinières d'où sortiront les tireurs de l'avenir.
Parlant du Championnat de France, le président développe les avantages de la nouvelle organisation pour le Championnat de 1893, établi sur des bases qui, en laissant à lous les tireurs l'espoir d'être classés, doit attirer un plus grand'nombre de compétiteurs que par le passé ; son abaissement de prix à 5 francs doit également déterminer un grand nombre de. tireurs, qui jusqu'à ce jour se tenaient à l'écart de cette grande lutte nationale, à y prendre part désormais et à y marquer leur place.
Une autre considération que le président se permet de recommander aux tireurs, c'est l'intérêt majeur qu'il y a pour l'institution du tir à faire que, par leur groupement en nombre imposant, les pouvoirs publics soient plus à même de juger de son importance. Le Conseil de l'Union a aussi établi les records nationaux en conformité d'un vote de la dernière assemblée générale demandant k.VUnion d'encourager les records. M. le président donne des détails sur le fonctionnement et l'organisation de ces records.
Un événement aussi important a marqué L' aune c'est le changement du siège social transféré dans un local de la Ville de Paris à des conditions vraiment gracieuses (50 francs par an). M. le président demande à l'assemblée de vouloir bien adresser des remerciements à la Ville de Paris à cet égard. (Adopté.)
Le bureau de l'Union s'est transporté cette année officiellement à Glaris, en Suisse, au tir fédéral, et à Longuyon, pour saluer la naissance de la nouvelle fédération. U Union n'a pas cru devoir se rendre en Italie dont le Concours se présentait dans des conditions particulières et a remis à 1895 pour le 2e Concours national italien sa prochaine visite à cette nation.
M. le président et M. le secrétaire général doivent encore se rendre le 18 juin à là distribution des récompenses du Concours de la fédération du Nord à Hesdin et aussi à Rennes le 26 juin pour l'inauguration du stand de la Société de tir fondée par le lieutenant Moreaux. M. Mérilîon, nommé président d'honneur, doit présenter la nouvelle Société à M. le Président de la République. Enfin l'Union sera représentée officiellement au Concours national belge de cette: année, rendant ainsi à nos camarades, les tireurs belges, une visite due depuis longtemps.
En terminant M. le président annonce que la demande en reconnaissance d'utilité publique est restée stationnaire en raison des autres démarches pour les préparations du prochain Concours national et l'édification d'un stand national. Le Concours national, prévu pour 1893, a dû être ajourné malgré toute la bonne volonté des membres du Comité d'organisation, lé vote tardif du budget n'ayant pu permettre d'obtenir les subventions en temps utile-, le Conseil de l'Union à donc dû se rallier à l'avis d'ajournement du Comité d'organisation du Concours en 1894.
A la date du 18 juin 1892, les contrôles de l'Union accusaient un effectif de 278 Sociétés affiliées, plus 3 fédérations : celles du nord, du centre et de la région de Paris. Depuis cette époque jusqu'à aujourd'hui, 19 Sociétés ont été rayées, savoir : 1 pour dissolution, 12 pour démission, 6 pour radiation. Par contre, 29 Sociétés nouvelles ont demandé leur admission. Le nombre des Sociétés formant actuellement l'association est donc : 278 - 19 = 259 -+- 29 = 288 chiffre auquel il faut ajouter les trois fédérations sus-énoncées.
L'Union Sarthoise, Société gymnique, de tir et préparation militaire est fondée au Mans en 1886. C'est à coup sûr le fait le plus marquant pour Paul Reibell, préfet du 28 novembre 1885 au 1er février 1887. Ce séjour de quatorze mois ne lui a guère donné de temps pour influencer la vie départementale, la construction du premier réseau de chemins de fer à voie étroite étant pratiquement achevée.
Sur l'ensemble du territoire, depuis la défaite de la Guerre de 1870, de nombreuses Sociétés de gymnastique sont créées pour forger des hommes forts qui aideraient à relever le pays et à le défendre. Les premières séances se déroulent à la Halle aux toiles (emplacement de l'actuelle place d'Alger). Les registres dénombrent 101 adultes et 26 pupilles qui pratiquent, outre la gymnastique et l'athlétisme, le tir, la lutte, la boxe française et l'escrime.
Rapidement, l'Union Sarthoise prend son essor en s'illustrant dans de nombreux concours. En 1902, elle marque une étape importante en organisant la XXVIIIe Fête fédérale, du 21 au 23 juin. Venus de toute la France et d'Italie (San Remo), 2 000 gymnastes vont évoluer sous un soleil de plomb dans le quinconce des Jacobins.
Cette première manifestation d'envergure n'est pas sans rappeler quelques souvenirs aux élèves manceaux qui, dans les années 1950, ont participé aux mouvements d'ensemble pour célébrer la fin de l'année scolaire. Revenons au début du 20e siècle pour accueillir Émile Loubet, Président de la République, arrivé par le train. Une foule d'officiels, militaires et badauds, attend l'éminent personnage qui procède à l'incontournable remise de Décorations.
De la gare, c'est en calèche qu'il rejoint les Jacobins en passant sous cinq gigantesques arcs de triomphe dressés en son honneur (avenue Thiers, boulevard René-Levasseur, place de la République, carrefour de la Sirène, entrée du Quinconce). Challenge réussi pour l'Union Sarthoise qui sacre le gymnaste Martinez, champion toutes catégories. Quarante ans plus tard, sous l'Occupation, voulant prouver sa vitalité, elle récidive en organisant une fête gymnique au stade Léon-Bollée, sous les auspices du comité Maine-Anjou-Touraine.
En 1952, lors de la démolition de la Halle aux toiles, une autre salle d'entraînement est accordée par la ville, dans les anciennes Boucheries situées au pied de l'escalier éponyme accédant au Vieux Mans d'alors. C'est ici et au gymnase du collège Albert-Camus que se retrouvent les adhérents, en herbe ou confirmés, de cette belle et combien nécessaire institution.
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