Italie-Allemagne, c'est le classique des classiques du football européen. Quatre titres mondiaux de chaque côté et pas moins de huit duels en phase finale de Coupe du monde ou de Championnat d'Europe. Fait assez incroyable : les Allemands n'ont jamais battu la Squadra Azzurra dans une phase finale majeure.
Ces huit rencontres peuvent être scindées en deux parties distinctes : quatre matches de poule et quatre matches éliminatoires. Les quatre rencontres de poules (Coupes du monde 1962 et 1978, Euro 1988 et 1996) se sont toutes achevées sur un match nul. Mais les quatre duels à élimination directe ont tous vu l'Italie l'emporter. Trois demi-finales, dont une légendaire, et une finale.
L'Italie, bête noire de l'Allemagne.
Le match : 46 ans après, cette demi-finale est toujours considérée par beaucoup comme le plus grand match de l'histoire de la Coupe du monde. Sept buts, une prolongation, une intensité colossale et des retournements de situation à gogo. Il s'en est pourtant fallu de peu que cette rencontre ne devienne jamais mythique. Menant au score depuis la 8e minute, la Squadra aurait pu s'imposer 1-0, score qu'elle a tenu jusqu'à l'égalisation de Schnellinger dans le temps additionnel.
La prolongation, grandiose, est parsemée de cinq buts. Les Allemands mèneront 2-1 puis arracheront le 3-3 avant que Rivera ne scelle le score quelques secondes plus tard. Une plaque commémorative posée sur la façade du stade Aztèque rappelle aux visiteurs l'aspect exceptionnel de ce match. On peut y lire : "le Stade Aztèque rend hommage aux équipes d'Italie et d'Allemagne qui ont joué durant le Mondial 1970 le 'match du siècle'. 17 juin 1970".
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Le héros : Gianni Rivera. Ballon d'Or 1969, le premier remporté par un Italien, Gianni Rivera vit pourtant un Mondial mexicain frustrant. Joker de luxe, Rivera entre en jeu en début de seconde période, à la place de Mazzola. Lors de la prolongation, il est dans tous les coups. Les bons comme les mauvais. Il est d'abord passeur sur le but égalisateur de Burgnich. Puis coupable sur le but de Müller, à l'issue d'un corner, où il ne tient pas son poteau.
Pourri par son gardien, Albertosi, Riva revient tête basse dans le rond central. Mais 50 secondes plus tard, c'est lui qui marque le 7e et dernier but (le 100e de la Squadra en Coupe du monde) de ce match hors normes pour devenir le héros de toute l'Italie. Pourtant, en finale, le Rossonero retournera sur le banc et ne jouera que 6 petites minutes face au Brésil...
La stat : 5. Avec cinq buts, la prolongation de cet Italie-R.F.A. reste la plus prolifique de l'histoire dans un grand tournoi international.
L'image : Elle a fait le tour du monde et même ceux qui n'ont jamais vu ce match savent que Franz Beckenbauer a joué pendant plus d'une heure avec le bras en écharpe, à cause d'une luxation à l'épaule.
Le match : Assez oubliable en qualité pure. Les Allemands paient physiquement la demi-finale hors normes gagnée contre l'équipe de France à Séville trois jours plus tôt. Après 55 premières minutes sans but, malgré un penalty italien, frappé et raté par Antonio Cabrini lors du premier acte, la R.F.A. explose totalement en seconde période, concédant trois buts en 25 minutes, signés Rossi, Tardelli et Altobelli. Paul Breitner aura beau adoucir le score, c'est un revers cinglant pour le champion d'Europe en titre. L'Italie, elle, rejoint le Brésil avec ce troisième sacre, 44 ans après sa dernière victoire.
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Le héros : Paolo Rossi. C'est lui qui débloque cette finale peu avant l'heure de jeu, parachevant une des semaines les plus dingues jamais vécues par un joueur dans l'histoire du football. Rossi le tricard, banni à cause du Totonero. Rossi en qui un seul homme, Enzo Bearzot, a cru jusqu'au bout. Rossi muet lors des quatre premiers matches de ce Mondial. Puis Rossi le héros. Un hat-trick contre le Brésil de Zico et Socrates pour propulser les Azzurri en demi-finales, un doublé contre la Pologne et, donc, ce but en finale face à l'Allemagne. Meilleur buteur du Mondial, Paolo décrochera logiquement le Ballon d'Or en fin d'année.
La stat : 1. Le penalty raté par Cabrini était le premier manqué dans une finale de Coupe du monde. Et c'est toujours le dernier à ce jour, hors séance de tirs au but. Tous les autres (Neeskens, Breitner, Brehme, Zidane) ont été réussis.
L'image : La joie extatique de Marco Tardelli sur le deuxième but italien. Le milieu de terrain de la Juve apparaît presque en transe. Une des plus extraordinaires images de joie de l'histoire du Mondial, trois jours à peine après celle d'Alain Giresse, elle aussi contre l'Allemagne, et elle aussi passée à la postérité.
Le match : 119 minutes. 119 minutes sans but, mais pas sans jeu ni sans intensité. En prolongation, un poteau italien, puis une barre. Puis deux buts, coup sur coup, signés Fabio Grosso, l'arrière gauche lyonnais, d'une superbe frappe enroulée, et Alessandro Del Piero, dans la foulée. Joueuse, enthousiaste, généreuse, l'Allemagne de Jürgen Klinsmann et de son adjoint Joachim Löw n'est alors qu'au début de son ascension. Devant son public, elle livre un match plein, à l'image de son Mondial à domicile. Mais 52 ans jour pour jour après le "Miracle de Berne", la Nationalmannschaft doit céder devant la Squadra. Et pour tardif qu'il soit, le succès italien apparait globalement logique sur l'ensemble de ces 120 minutes.
Le héros : Si Fabio Grosso reste l'auteur du but libérateur, le vrai grand héros de cette victoire transalpine, c'est Andrea Pirlo, qui livre là un des chefs-d'œuvre de sa carrière. Chef d'orchestre et chef de meute, le Milanais d'alors donne le ton tout au long de la soirée avant de délivrer la passe décisive pour Grosso.
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La stat : 5. L'Allemagne restait sur cinq demi-finales victorieuses en Coupe du monde. Elle n'en avait plus perdue une depuis…. 1970 et le fameux 3-4 contre l'Italie, à Mexico.
L'image : Les larmes de Michael Ballack. L'Allemand ne gagnera jamais la Coupe du monde. Après la défaite en 2002 en finale contre le Brésil, il s'arrête cette fois en demies.
Le match : Cette fois, les Allemands font office de favoris. La Squadra reste sur un Mondial 2010 totalement raté alors que la montée en puissance de la Mannschaft parait irrésistible. Mais l'Italie est éternelle. Solide sur ses bases collectives, elle peut aussi compter sur deux joueurs décisifs : Gigi Buffon, toujours là quand il le faut, comme sur cette frappe de Reus, détournée par le portier de la Juve sur sa transversale, et Mario Balotelli, dont c'est l'heure de gloire en sélection. Un coup de tête (20e) puis une frappe surpuissante (36e) et Super Mario, qui aura rarement autant justifié son surnom, scelle le sort de cette demi-finale en un quart d'heure.
Le héros : Mario Balotelli, évidemment.
La stat : 1. Depuis le titre mondial de l'Italie en 2006, Mario Balotelli est le seul joueur transalpin à avoir inscrit plus d'un but dans un match en phase finale du Mondial ou de l'Euro. La Squadra a joué 20 matches depuis 2006 en phase finale et ce doublé de Balotelli contre l'Allemagne reste le seul à ce jour sur cette période.
L'image : Encore et toujours Balotelli.
L'Allemagne a souffert, mais elle a enfin brisé la malédiction en battant pour la première fois de son histoire l'Italie dans un tournoi majeur, samedi en quart de finale de l'Euro. Après l'ouverture du score de Mesut Özil, les joueurs de Joachim Löw ont vu les Italiens revenir au score sur un pénalty de Leonardo Bonucci. Après trente minutes de prolongation, les deux équipes se sont logiquement dirigées vers une séance de tirs au but qui s'annonçait épique, et qui n'a pas déçu.
6-5. Trois ratés côté allemand, quatre côté italien. Surtout, l'Allemagne, qui restait sur 34 ans sans le moindre échec dans une séance de tirs au but, a donc vu trois de ses tentatives repoussées. Thomas Müller, deuxième tireur à s'élancer pour la sélection allemande, était le premier Allemand à se rater dans cet exercice depuis 1982. À l'époque, Uli Stielike avait vu Jean-Luc Ettori repousser sa frappe en demi-finale de la Coupe du monde. Quelques minutes plus tard, les échecs de Didier Six et de Maxime Bossis allaient permettre à la RFA d'aller affronter l'Italie dans une finale qu'elle finirait par perdre (3-1).
Depuis, elle restait sur 21 tirs au but réussis consécutivement. Après Stielike, Pierre Littbarski, Karl-Heinze Rummenigge et Horst Hrubesch n'avaient pas tremblé, lors de cette demi-finale restée mythique. Quatre ans plus tard, la sélection allemande avait battu le Mexique (0-0, puis 4-1 aux t.a.b.) en quarts de finale sans rater le moindre tir. Même chose en 1990, quand elle avait sorti l'Angleterre en demi-finale (1-1, 4-3 aux t.a.b.) avec deux ratés consécutifs de Stuart Pearce et Chris Waddle. Six ans plus tard, en 1996, c'est toujours contre l'Angleterre qu'elle s'était imposée aux tirs au but, en demi-finale, après un dernier tir manqué de Gareth Southgate (1-1, 6-5 aux t.a.b.).
Après Müller, Mesut Özil, qui avait ouvert le score, puis Bastian Schweinsteiger, qui avait une balle de match au bout du pied, ont eux aussi raté leur tir au but, samedi soir à Bordeaux.
Pour réaliser à quel point ce que l'on a pu observer est extraordinaire, il faut se souvenir qu'en plus de celui de Stielike, en 1982, la Nationalmannschaft n'avait raté qu'un autre tir au but dans toute son histoire en compétition internationale. C'était en 1976, en finale de l'Euro, quand Uli Hoeness avait envoyé le quatrième tir au but allemand au-dessus de la barre d'Ivo Viktor, avant qu'Anton Panenka n'inscrive le tir au but qui allait porter son nom, permettant à la Tchécoslovaquie de remporter son unique titre continental.
Quant à l'identité des trois malheureux allemands, elle n'est peut-être pas si illogique. Ben Lyttleton, expert dans ce domaine et auteur de Onze mètres, la solitude du tireur de pénalty, a remarqué que ce sont trois des stars de cette sélection qui ont raté leur frappe.
Comme nous l'écrivions lors de la dernière Coupe du monde, il n'est pas rare de voir les stars rater leur tir au but. «Les grands joueurs manqueront des penalties parce que ce sont eux qui les tirent, rappelle Ben Lyttleton. Mais ils en manquent peut-être plus que les autres, une étude menée par Geir Jordet, un professeur norvégien de sciences du sport qui a notamment travaillé avec la sélection des Pays-Bas, leur attribuant un taux de réussite inférieur d'environ dix points. Explication : ces joueurs auraient tendance à céder sous la pression de leur statut supérieur, qui rendrait l'éventualité d'un échec plus douloureuse.»
Les Allemands peuvent donc remercier leurs tireurs décisifs, Toni Kroos, Julian Draxler, Jerome Boateng, Mats Hummels, Joshua Kimmich et Jonas Hector. Et même si Joachim Löw assurait avant la rencontre qu'il n'y avait pas de «trauma italien», avec cette victoire, les Allemands vont enfin pouvoir tirer un trait définitif sur cette sacrée malédiction.
Lorsqu'est sifflée une séance de tirs au but, tous les regards se tournent vers le gardien. Et quand le gardien est une légende, les jambes des tireurs peuvent trembler. Est-ce ce qui s'est passé, le 2 juillet 2016 à Bordeaux ? Probablement un peu : en quart de finale de l'Euro , organisé en France, les portiers des deux équipes n'étaient autre que l'Allemand Manuel Neuer et l'Italien Gianluigi Buffon.
À égalité à l'issue de 90 minutes inégales, où les deux équipes se sont souvent neutralisées (1-1), l'Allemagne et l'Italie ont disputé une prolongation durant laquelle le score n'a pas évolué, avant des tirs au but immédiatement très crispés. Sur leurs cinq premières tentatives, les Allemands, champions du monde en titre, en ont manqué trois. Mais les Italiens n'étaient pas en reste.
Certains ont tiré au-dessus ou à côté, comme l'Italien Zaza, deuxième tireur, ou l'Allemand Schweinsteiger, tandis que d'autres voyaient leurs tentatives interceptées par Neuer ou Buffon.
"Je n'ai jamais vécu un truc pareil. J'ai déjà fait quelques séances de tirs au but, mais autant de tireurs, c'était très particulier et vraiment dramatique", réagissait à l'époque le gardien allemand auprès d'Eurosport . Un gardien épuisé mais soulagé : grâce à un ultime tir de Jonas Hector, passé sous le ventre de Buffon, c'est finalement la Mannschaft qui a composté son billet pour les demi-finales.
Le nombre de ballons tirés au but ce soir-là à Bordeaux - 18 - reste, lui, historique. Il avait déjà été atteint une fois, lors du match pour la troisième place de l'Euro 1980 entre l'Italie et la Tchécoslovaquie.
L'Allemagne s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Euro. Obligée de disputer une séance de tirs au but absolument irrespirable face à l'Italie d'Antonio Conte, samedi soir à Bordeaux, la Mannschaft a finalement eu le dernier mot face à cette valeureuse équipe italienne, qui l'a accrochée pendant 120 minutes (1-1, 6-5 tab).
Avant d'en arriver aux tirs au but, l'Allemagne avait trouvé l'ouverture grâce à Mesut Özil à la 65e minute, avant que Leonardo Bonucci n'égalise sur penalty à la 78e minute.
Il a fallu attendre les neuvièmes tireurs pour trouver un vainqueur à cette rencontre loin d'être aboutie techniquement mais très élevée tactiquement. Manuel Neuer a sorti la frappe de Matteo Darmian, avant que Jonas Hector, novice au niveau international, ne trompe Gianluigi Buffon et envoie à nouveau son pays dans le dernier carré en Championnat d'Europe, le huitième dans l'histoire de l'Allemagne.
Il a fallu attendre la seconde période de ce troisième quart de finale pour voir cette rencontre très fermée se décanter quelque peu. Usée physiquement à l'heure de jeu, comme face à l'Espagne en huitième de finale, l’Italie, impériale jusque-là en défense avec son trio Barzagli-Bonucci-Chiellini, absolument impeccable, a commencé à donner le bâton pour se faire battre.
Après avoir mis en échec les quelques tirs allemands, qui avaient dû attendre la 41e minute pour allumer la cage de Gigi Buffon pour la première fois de la rencontre, la Squadra a finalement craqué après l'heure de jeu suite à un mouvement orchestré sur le côté gauche par Mario Gomez et Jonas Hector et conclu impeccablement par Mesut Özil (65e), auteur de son premier but de la compétition.
Alors que l'équipe de Joachim Löw commençait à prendre le pas dans tous les secteurs du jeu, l'Italie a trouvé le moyen de ne pas mourir. Elle a mis à profit un contre très bien négocié pour obtenir un penalty, suite à une intervention maladroite de Jérôme Boateng qui a repoussé un centre italien avec son avant-bras. Leonardo Bonucci, qui n'avait jamais tiré un penalty de sa carrière, est allé battre Manuel Neuer pour emmener son équipe en prolongation (78e).
Impeccable tout au long de la rencontre, notamment lors de la prolongation où il a stoppé le tir de Lorenzo Insigne (113e), qui s'est procuré la seule grosse occasion italienne de cette prolongation, Neuer a ensuite envoyé son pays au paradis. Sur les quatre tirs au but loupés, le portier du Bayern Munich en a stoppé deux, ceux de Leonardo Bonucci et du pauvre Matteo Darmian. Mais il a stoppé les bons et ainsi mis fin à l'insuccès historique de l'équipe d'Allemagne face à l'Italie en compétition majeure (4 éliminations en match à élimination directe et aucune victoire en 8 rencontres). L'Allemagne de Löw a donc été plus forte que toutes les malédictions.
L'Allemagne s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Euro-2016 au bout d'une séance de 18 tirs au but au total (6 t.a.b à 5; 1-1 a.p.) face à l'Italie, égalant ainsi le record du genre qui remonte à 1980 dans un championnat d'Europe des nations, d'après les archives de l'UEFA.
La séance de tirs au but en question concerne encore l'Italie, qui avait perdu 9 à 8 contre la Tchécoslovaquie (1-1): ce qui veut dire qu'un seul tir au but avait été raté sur l'ensemble. C'était un match pour la 3e place de l'Euro-1980. Lors du quart de finale de samedi, il y a eu 7 tirs au but ratés sur les 18 tentés.
L'Allemagne s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Euro-2016, où elle rencontrera le vainqueur de France-Islande en quart ce dimanche.
Si on peut donner un conseil aux équipes affrontant l’Allemagne : éviter à tout prix la séance de tirs au but. Les Italiens en ont fait les frais lors du quart de finale de l’Euro 2016, perdu samedi soir à Bordeaux face aux Allemands (1-1, 6 tab 5). Et pourtant, la Squadra Azzurra a eu de la chance. Car avec ses trois manqués, la Mannschaft a raté plus de fois… que durant toute son histoire.
L’Allemagne reste sur six victoires pour une défaite, soit un ratio de 83%, dans les séances de tirs au but. Son unique échec dans ce domaine date de 1976, en finale de l’Euro. Les coéquipiers d’Uli Hoeness, le seul à avoir manqué sa tentative côté allemand, avaient subi la loi de la Tchécoslovaquie (2-2, 5 tab à 3).
Depuis, la Mannschaft a fait un sans-faute. Un parcours parfait entamé lors de la Coupe du monde 1982. En demi-finales, face à l’équipe de France de Michel Platini, les Allemands s’étaient imposés après un match dingue aux tirs au but (3-3, 5 tab à 4). Seul petit point noir, l’échec d’Uli Stielike devant Jean-Luc Ettori.
Ce fut d’ailleurs le dernier face-à-face manqué par les Allemands pendant… 34 ans. Car quatre ans plus tard, l’Allemagne domine le Mexique en quarts de finale de la Coupe du monde sans se manquer une seule fois (0-0, 4 tab à 1). Les Allemands récidivent par deux fois face à l’Angleterre, en demi-finales de la Coupe du monde 1990 puis de l’Euro 1996. A chaque fois sans manquer la moindre tentative. Même chose lors de la Coupe du monde 2006, lorsque la Nationalmannschaft vient à bout de l’Argentine en quarts de finale, toujours sur un sans-faute aux tirs au but (1-1, 4 tab à 2).
Les Allemands restaient sur 21 tentatives réussies de suite avant ce fameux quart de finale de l’Euro 2016 face à l’Italie. Thomas Müller, deuxième tireur, a mis fin à la série, avant que Mezut Özil et Bastian Schweinsteiger se manquent à leur tour.
Année | Compétition | Adversaire | Résultat |
---|---|---|---|
1976 | Euro | Tchécoslovaquie | Défaite (2-2, 5 tab à 3) |
1982 | Coupe du Monde | France | Victoire (3-3, 5 tab à 4) |
1986 | Coupe du Monde | Mexique | Victoire (0-0, 4 tab à 1) |
1990 | Coupe du Monde | Angleterre | Victoire (1-1, 4 tab à 3) |
1996 | Euro | Angleterre | Victoire (1-1, 6 tab à 5) |
2006 | Coupe du Monde | Argentine | Victoire (1-1, 4 tab à 2) |
2016 | Euro | Italie | Victoire (1-1, 6 tab à 5) |
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