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Un second gendarme a été tué ce jeudi matin en Nouvelle-Calédonie, à la suite d'un "tir accidentel", a annoncé le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. La Nouvelle-Calédonie fait toujours face à de violents affrontements.

Un second gendarme a été tué ce jeudi matin dans cet archipel français du Pacifique Sud, à la suite d'un "tir accidentel" de l'un de ses collègues, a annoncé le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. Un second gendarme, un adjudant-chef de 45 ans, a été tué jeudi matin à la suite d'un "tir accidentel", a annoncé le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin.

La situation est toujours "très tendue" selon Gabriel Attal. Les violences ont aussi fait plusieurs centaines de blessés, dont 63 membres des forces de l'ordre. La situation "reste très tendue", a affirmé Gabriel Attal jeudi à l'issue de la réunion d'un nouveau conseil de défense à l'Élysée, "avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables".

Cet adjudant-chef de 46 ans était affecté à « l’escadron de gendarmerie mobile 11/1 du Groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory » dans les Yvelines, précise la gendarmerie. Ce jour, à l’occasion d’un départ en mission, alors qu'une unité configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly en #NouvelleCalédonie, un gendarme mobile a trouvé la mort, touché par un tir accidentel, déclenché dans des circonstances encore à préciser. L’escadron avait été mobilisé pour intervenir en Nouvelle-Calédonie.

Circonstances du tir accidentel

L'accident est intervenu alors qu'"une unité configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly" à Nouméa, dans le nord de la ville, précise sur X la gendarmerie. Le tir a été "déclenché dans des circonstances encore à préciser", ajoute la gendarmerie sur X. Ce jour, à l’occasion d’un départ en mission, alors qu'une unité configurait un véhicule blindé sur la caserne de Bailly en #NouvelleCalédonie, un gendarme mobile a trouvé la mort, touché par un tir accidentel, déclenché dans des circonstances encore à préciser.

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Comme l'a pour sa part appris BFMTV d'une source gendarmerie, le drame a eu lieu dans le cadre de la préparation d'un véhicule blindé. De son côté, la Gendarmerie nationale a publié sur son compte X un message qui évoque la mort du militaire "touché par un tir accidentel, déclenché dans des circonstances encore à préciser".

« Le décès serait consécutif aux blessures générées par un tir accidentel, alors que les gendarmes s’engageaient pour assurer une mission de sécurisation. », précise Beauvau. Le gendarme aurait été tué par un tir de l’un de ses collègues, selon une source proche du dossier. Il ne s’agit pas d’un tir ennemi.

Réactions et conséquences

« La gendarmerie est une nouvelle fois en deuil et adresse toutes ses condoléances à ses camarades et sa famille. Ce décès survient au lendemain de la mort d'un autre de nos camarades, dans un contexte très difficile de rétablissement de l'ordre républicain », est-il écrit.

Un millier de forces de l'ordre supplémentaires sont en train d'être déployés. C'est un préalable à la poursuite du dialogue que j'appelle de mes vœux", a écrit sur le réseau social X le Premier ministre. Mercredi soir, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé le déploiement de l'armée en Nouvelle-Calédonie.

Les deux gendarmes, Nicolas Molinari et Xavier Salou, morts en marge des émeutes en Nouvelle-Calédonie, ont été décorés à titre posthume, ce lundi 20 mai sur la base aérienne d’Istres (Bouches-du-Rhône), par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Lors de cette cérémonie d’hommage, en présence des familles, Gérald Darmanin, accompagné de Marie Guévenoux, chargée des Outre-mer, a décerné la médaille de la sécurité de l’intérieur aux deux gendarmes.

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Une cagnotte solidaire a été mise en place auprès de la Fondation "Maison de la Gendarmerie" pour venir en aide à la famille de l'adjudant-chef Xavier Salou, et notamment sa compagne et ses deux enfants âgés de 7 et 8 ans.

Contexte des émeutes en Nouvelle-Calédonie

Ce décès porte à cinq, dont deux gendarmes, le nombre de morts en Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes lundi, déclenchée après l'adoption par l'Assemblée nationale d'un projet de loi sur la révision constitutionnelle. Cette diparition porte à cinq, dont deux gendarmes, le nombre de morts en Nouvelle-Calédonie depuis le début des émeutes lundi.

Les victimes sont deux hommes de 20 et 36 ans, ainsi qu'une adolescente de 17 ans, et un gendarme mobile de 22 ans, qui était affecté à Melun en Seine-et-Marne. Gérald Darmanin a par ailleurs indiqué que deux des victimes civiles étaient des indépendantistes kanaks.

Les députés ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi la réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres. Ce texte devra encore être voté par les parlementaires qui doivent se réunir avant "fin juin" en Congrès à Versailles, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient auparavant, a fait savoir le président de la République. Le texte voté vise à élargir le corps électoral des élections provinciales, enjeu crucial dans l'archipel.

Les partisans de l'indépendance estiment que cette modification risque de réduire leur poids électoral et marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak". Les dégâts des émeutes sont pour le moment estimés à 200 millions d'euros, selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie. Selon lui, 80% à 90% du circuit de distribution (magasins, entrepôts, grossistes) de Nouméa ont notamment été "anéantis".

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Mimsy Daly, la présidente du Medef de l'archipel, a pour sa part précisé que "plus d'une centaine d'entreprises sont totalement détruites" : "Cela représente entre 1.500 et 2.000 emplois", a-t-elle estimé, évoquant des "perspectives très sombres".

L'état d'urgence, voulu par Emmanuel Macron, est en vigueur sur l'archipel français depuis 20h (heure de Paris) mercredi soir. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dans ce cadre procédé à dix assignations à résidence de membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), la frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS), accusés d'être des commanditaires présumés des violences. Cet état d'urgence doit aussi permettre des perquisitions administratives.

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