L'été est déjà bien entamé et on commençait à s’inquiéter. Zéro tube de l’été à l’horizon. Mais c’était sans compter la percée incroyable que fait le groupe de rap Triangle des Bermudes (TDB). Depuis la fête de la musique, les Français cartonnent avec le son Charger.
Depuis plusieurs semaines, impossible de faire défiler son fil d’actualité sans tomber sur ce refrain désormais culte. Sorti en février dernier, "Charger" a vu sa notoriété exploser avec la performance du groupe au festival Yardland.
Le groupe Triangle des Bermudes a multiplié les concerts en France et à l'étranger, portés par leur tube devenu viral sur les réseaux sociaux. Leur vie a changé en un été. De la nuit au plein soleil. Des boîtes de nuit, où ils sont chauffeurs de salle - « speakers » ou « MC » dans le jargon -, aux festivals, campings, jusqu’au défilé du 14 juillet, dont ils ont créé sans le savoir l’hymne festif et viral.
Preuve de ce succès, en décembre dernier les trois chanteurs comptaient 160.000 auditeurs par mois sur Spotify contre 851.000 par mois aujourd’hui, soit une hausse de 430 %.
Triangle des Bermudes est en train de tout emporter sur son passage. Le trio rap crée l'événement avec son titre "Charger", ultra viral sur les réseaux sociaux, et qui cartonne désormais dans les charts. Dans ses rangs, le trio se compose de MC YOSHI, Mauvais Djo et Kokosvoice. Trois rappeurs qui ont signé des débuts explosifs grâce aux titres "Y'a une meuf" et "Lunettes", massivement repartagés sur les réseaux sociaux.
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Mais c'est avec le morceau "Charger" que tout change, celui-ci devenant très populaire durant la dernière Fête de la Musique. Ainsi, lors de son passage au festival rap Yardland le 5 juillet, Triangle des Bermudes fait sensation. Programmée juste après Tiakola sur une petite scène, la formation a vu un large public se masser en nombre devant elle et sauter à l'unisson sur leur désormais hymne "Charger". La scène d'une foule en délire multipliant les « Charger ! De quoi booster la popularité du trio, dont les écoutes ont explosé de 430% depuis le début de l'année.
Sur les réseaux sociaux, "Charger" s’est rapidement hissé au sommet des tendances. Le clip de "Charger" évoque une mission militaire façon jeux vidéo de guerre. Des images devenues virales, à tel point que le compte officiel de l’Armée de Terre s’est emparé du morceau pour illustrer le défilé du 14 juillet 2025.
Au concert parisien des célèbres stars américaines Kendrick Lamar et SZA, DJ Mustard passe en première partie du concert le titre Charger, à la demande du public.
Un succès hallucinant dû principalement à ce "Charger" explosif, conçu pour retourner les foules lors des concerts. Et la mission est accomplie pour Triangle des Bermudes : tandis que le clip, largement inspiré de "Call of Duty", dépasse les 3,5 millions de vues, le morceau frôle les 9 millions d'écoutes sur Spotify. Entré 42ème du Top Singles cette semaine, le hit en puissance pointe désormais à la deuxième position du top quotidien de Spotify France.
En 1989, impossible d’y échapper. La Lambada de Kaoma envahissait les plages, les boîtes de nuit, les ondes radio. Une musique estivale et une chorégraphie suggestive ont fait danser toute la planète. Ce raz-de-marée musical incarnait parfaitement le tube de l’été. Quelques années plus tard, l’heure n’est plus à faire des danses lascives mais à hurler des « BRRRRRR ».
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Les jeunes qui apprécient tout particulièrement ce tube ne se sont pas transformés en moteur de voitures, ils reprennent juste les paroles de Charger des Triangles des Bermudes : « J’ai trop mis mes lunettes, j’ai mal aux yeux/J’suis venu régler tous mes contentieux/Sortez les armes à feu ».
Même si les paroles sont assez simples, il ne faut pas trop chercher à les interpréter. Elles font référence au célèbre jeu vidéo de tir Call Of Duty, comme en témoigne le clip sur YouTube.
Grâce à des paroles (très) simples et des mélodies entraînantes, les jeunes multiplient les montages vidéos et les playbacks sur les différents sons. Tout a commencé dans les boîtes de nuit pour le trio originaire de région parisienne, composé de Mc Yoshi, Mauvais Djo et Kokosvoice.
Certains internautes sont même allés jusqu’à suggérer de remplacer "La Marseillaise" par "Charger". "C'est la même chanson", s’étonne la créatrice de contenu Seyna Diokha. Selon elle, "c'est synonyme. C'est le même rythme. C'est la même colère.
Y a une meuf, Lunettes, Charger ont propulsé TDB au rang de rois des festivals. Le week-end dernier, des milliers de jeunes se sont pressés pour voir leur prestation au festival Yardland. « A la fin du concert de Tiakola tout le monde a couru pour aller voir Triangle des Bermudes, tout en criant CHARGER », témoigne Joshua, « vu ce qu’ils ont fait… Ils méritaient la scène principale » ajoute Jacques.
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Depuis ce moment, le groupe est entré dans le Top 50 de la plateforme de streaming Spotify et dans trois playlists du français Deezer. « On a enregistré une croissance de 21.6 % de vendredi à lundi pour le titre Charger » nous explique Spotify. Du côté de Deezer, on nous affirme qu'« entre le 6 juillet 2025 et le 9 juillet 2025 les streams sur ce titre ont connu une augmentation de 50 % ».
Le groupe a déjà performé lors de la Cérémonie des Flammes en mai dernier aux côtés d’autres talents émergents comme Theodora. Le groupe survivra-t-il après l’été ou finira-t-il dans le triangle des Bermudes des artistes ayant connu un succès éphémère ?
Une nouvelle étape dans l'expansion du groupe, qui s'est déjà produit aux Flammes en mai dernier, et dont le récent EP "Franchement !", sorti en février, devrait voir son compteur d'écoutes exploser.
Des images devenues virales, à tel point que le compte officiel de l’Armée de Terre s’est emparé du morceau pour illustrer le défilé du 14 juillet 2025.
'Aux armes citoyens' : 'sortez les armes à feu, sortez les armes', c'est pareil, c'est la même chose. 'Formez vos bataillons' : 'Charger, charger'.
Il est dur d'être fidèle, mais SAINT MICHEL sous ses ailes a pris le 8e RPIMa.
Les régiments d’infanterie, par exemple, portent le HK416. C’est l’arme qu’ils utilisent au quotidien, un symbole de leur mission de combat. Chez les sapeurs-pompiers de Paris, on aperçoit le FAMAS. Les officiers, eux, défilent avec un sabre. Par respect pour la tradition, le sabre représentant le commandement.
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