Dans le paysage complexe de la presse d’information et d’opinion varoise, Le Petit Var fait son apparition le 22 septembre 1880. Sa manchette précise sobrement qu’il s’agit d’un journal politique quotidien. L’éditorial du premier numéro, probablement écrit par son fondateur et directeur, Henri Dutasta, annonce fermement la couleur politique en exaltant l’anniversaire de 21 septembre 1792 : un patriotisme républicain nourri d’anti-cléricalisme et une mobilisation en faveur de la démocratisation et de la laïcisaton des institutions.
Cette ligne a largement à voir avec les origines du journal. En effet, un des premiers propriétaires, le Marseillais Thomas est directeur du Petit Provençal, quotidien radical phocéen. Quant au Bordelais Henri Dutasta, ancien élève de l’École Normale Supérieure et professeur de philosophie, peu après son arrivée à Toulon à la fin du Second Empire, il a sacrifié sa carrière dans l’Instruction Publique pour se lancer dans la vie politique comme conseiller municipal, puis maire de Toulon (1878-1888). Appartenant à la mouvance clémenciste, il devient député du Var en 1885 et le demeure durant deux mandatures.
Au fil des ans et avec la prise de direction, en 1899, par Prosper Ferrero - ancien maire de la ville et député SFIO -, Le Petit Var tend à se gauchiser. En 1909, le sous-préfet de Toulon le définit comme socialiste unifié. Puis, en 1910, il passe sous la direction d’Édouard Sasias, secrétaire d’Aristide Briand. Une enquête préfectorale le classe alors sous l’étiquette de « républicain socialiste ». Au gré de ces différentes directions, Le Petit Var reste donc fermement campé sur une ligne républicaine progressiste.
En 1880, son tirage est de 2 500 exemplaires. Puis il progresse : en 1885 il est imprimé à 14 000 exemplaires et reste à ce niveau jusqu’à la Grande Guerre (15 000, dont 2 500 abonnés). Géré et édité à Toulon, c’est le seul quotidien politique varois d’audience départementale, et même un peu au-delà, dans un département qui compte environ 300 000 habitants. Sa diffusion est donc modeste. Elle s’explique par la concurrence d’autres quotidiens varois et plus encore par la forte implantation des journaux parisiens, marseillais et, à un moindre degré niçois.
En 1883, la répartition du chemin de fer de ce grand format (41,8 x 29 cm) est la suivante : en une, la manchette, assez étroite, surmonte quatre colonnes dédiées aux informations générales et locales, le roman-feuilleton occupant un peu plus du quart de la page ; les deux pages intérieures sont surtout consacrées aux colonnes informatives et à la suite du roman ; la dernière page est classiquement réservée à la réclame.
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Dès le départ, le sport trouve sa place en pages intérieures, mais de façon très limitée. Sur les quatre derniers mois de 1880, il n’apparaît qu’au travers de six articles isolés sur l’aérostation, la gymnastique et le yachting ; et au plan sémantique, on cherche en vain le mot sport, pourtant apparu - avec parcimonie il est vrai - dans les feuilles départementales dès les années 1860. À l’aune de l’état balbutiant des sociabilités sportives varoises, le sport, s’il a droit de cité, n’est pas privilégié. Il n’occupe que 0,7 % de la surface informative du Petit Var.
Dans les années suivantes, il l’est d’autant moins que le contexte dicte des choix et une hiérarchie rédactionnels ne lui laissant guère de place. La montée en puissance du quotidien et les exigences de l’actualité offrent en effet une masse accrue d’information (vie politique, maritime, coloniale) qui justifie des modifications de format et le réaménagement du chemin de fer. À la une de l’édition du 30 mars 1883, la rédaction avertit d’ailleurs les lecteurs que les sujets littéraires, artistiques, critiques, etc., qui bénéficiaient d’une bonne couverture en pages intérieures, seront désormais le fait d’un nouveau journal, La Vie provençale, en kiosques le mercredi et le samedi.
Au même moment, Le Petit Var, avec la même pagination et le même nombre de colonnes, voit ses marges s’amincir, ce qui aboutit à une légère hausse de la surface allouée aux informations culturelles. Nonobstant, la première moitié de la décennie 1880 est marquée par l’intense relance de la colonisation avec la mise sous tutelle de la Tunisie, l’expédition du Tonkin et les vues sur Madagascar ou le retour meurtrier du choléra ; autant de sujets sensibles - surtout dans un ville de garnison comme Toulon - qui alimentent la polémique entre les radicaux ministériels et les clemencistes et nécessitent un surcroît de surface rédactionnelle. Dans ce contexte, le sport n’est toujours pas une priorité. Sans doute cette transparence sportive tient-elle aussi et encore au démarrage poussif du sport varois.
À partir de 1886, la question sportive commence toutefois à se frayer un chemin dans les colonnes du Petit Var. La rédaction lui offre une place plus notable, d’abord au bloc conscriptif (gymnastique, tir, colombophilie à visée militaire) et au cyclisme, sans dédaigner cependant les épreuves nautiques et hippiques. Néanmoins, l’actualité pléthorique, alimentée notamment par les rendez-vous électoraux et le scandale de Panama, marque toujours le journal de son empreinte.
Une autre étape se joue entre 1893 et 1903. En 1893, Le Petit Var compte toujours quatre pages mais passe à cinq colonnes. Le sport gagne alors en surface (1,7 %). Dix ans plus tard, le format augmente (57,5 x 44 cm) et une sixième colonne est créée. La croissance de la surface informative engendre alors une nouvelle petite poussée sportive (2,7 %).
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En 1913, la surface du quotidien augmente encore. C’est là que se joue vraiment le décollage de l’information sportive puisqu’elle représente près de 5 % des informations délivrées par ce Petit Var étendu dans lequel les lecteurs trouvent, les jeudis et dimanches, deux pages supplémentaires. La chronique sportive y occupe souvent une demie page. Le choix du jeudi peut surprendre. Il ne correspond pas au temps festif et sportif hebdomadaire. Mais la rédaction y développe une rubrique froide qui concerne surtout l’archipel du turf d’Ile-de-France, des villes d’eau et du littoral azuréen, autrement dit les rendez-vous du high life et des parieurs.
Au final, si l’on ne tenait pas compte, de 1883 à 1913, de l’évolution de la maquette du journal, la part de l’information sportive (de 0,3 % à 2,5 %) se caractériserait par une progression notable mais pas frappante. Cependant, en tenant compte des modifications de maquette, cette croissance devient spectaculaire : la surface brute consacrée au sport est en effet multipliée par 22 en trente ans. La place du sport dans la surface réservée aux informations générales augmente aussi très sensiblement (de 0,7 % à près de 5 %).
Tous les indices sont donc en forte hausse : le nombre d’articles est multiplié par 8 et le nombre de pratiques citées passe de 21 à 31 (33 en 1903), marquant une forte résistance des jeux et sports anciens et l’irruption de modes et de sports nouveaux capables de favoriser l’adhésion d’un public important.
Durant toute la période étudiée, plus de la moitié des colonnes sportives paraissent dans les chroniques régionales ou locales. Cette situation - un usage en vigueur dans tout l’Hexagone, le sport faisant son premier lit dans les chronique locales -, tient à l’autonomie des trois principales villes du Var (Toulon, Hyères, La Seyne) et à l’importance de leurs lectorats ; les rédacteurs semblent vouloir leur réserver les informations sportives du cru dans leurs rubriques respectives.
Autre rubrique privilégiée : celle des « Fêtes locales ». Elle réunit un dixième des informations sportives. On y trouve en général le programme détaillé des concours qui distraient la population des villages et des quartiers urbains. Les nombreux jeux d’exercice témoignent, par leurs variantes, du cloisonnement culturel des campagnes varoises. Les épithètes « annuelle » et « locale », à la place de « patronale », pour désigner ces manifestations festives ne sont pas neutres en ces temps de dures luttes politico-religieuses. La fête locale est un conservatoire des traditions, mais elle subit les assauts de la modernité, concept attrape-tout qui inclut l’inauguration du buste de Marianne, d’une salle illuminée par la fée électricité, des fontaines publiques. A partir de 1894, les retraites aux flambeaux des fêtes toulonnaises se font en tramway et c’est la Compagnie qui distribue les prix des jeux et des courses. Nous reviendrons sur cette dichotomie entre tradition et modernité.
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Troisième rubrique pour partie sportive, celle des « groupes, cercles, sociétés » (6 % du total). Insérée dans les interstices des pages intérieures, elle est concise et vise un lectorat ciblé. Il s’agit uniquement de convocations aux assemblées générales ou aux apéritifs et banquets des sociétés, sportives ou pas. Sous une apparence anodine, cet aspect est d’un grand intérêt. Il révèle en effet la proximité des diverses associations à un moment où ces dernières sont multifonctionnelles. Il n’y a pas de clivage entre ces groupements. Tel cercle toulonnais crée une section vélocipédique ; la Pro Patria de Toulon (gymnastique et tir) contribue lors de ses festivités au financement du Sou des écoles laïques ou quête en faveur des grévistes des Forges et Chantiers de la Méditerranée. Autre exemple : à sa fondation, le Vélo Hyérois se comporte comme une société de secours mutuel, puis crée une fanfare. L’autre intérêt de cette rubrique est de mettre à jour, lors de telle ou telle assemblée constitutive, une société invisible ailleurs ; elle montre alors que la sociabilité officialisée n’est que la partie émergée du mouvement associatif sportif varois.
On compte aussi un certain nombre d’articles hors de toute rubrique, de taille variable, parfois à la une (12 % du total). Bien en vue, ils concernent avant tout le high life, les épreuves organisées par Le Petit Var (sur un principe réitératif) et celles qui ont une aura de modernité (comme les meetings aériens en 1913 qui attirent un large public). De ces épreuves qui peuvent bénéficier à l’économie locale (commerces, sociétés de voiturage, etc.) Le Petit Var attend, du moins peut-on le penser, une hausse des ventes. Certains d’entre eux tiennent de la presse au ciseau, emprunts légèrement revisités pour les adapter à la situation locale.
Quoiqu’ils soient en toute petite proportion (1 % de l’ensemble), on ne peut omettre les brèves que l’on qualifiera, faute de mieux, de « diverses ». Elles apparaissent de façon aléatoire dans toutes les rubriques du Petit Var. Ainsi dans les rubriques politiques locales pour les relations des délibérations d’un Conseil municipal ou de l’Assemblée départementale. Parce qu’il accorde beaucoup d’importance à la démocratie locale, Le Petit Var en est friand. Ici et là, des références au sport apparaissent : subvention à un club, création d’un boulodrome, etc. Pour terminer, Les « Nouvelles maritimes » (militaires notamment) peuvent elles aussi abriter des entrefilets sportifs.
Enfin et bien sûr, l’information sportive figure dans les colonnes spécialisées. La première chronique structurée voit le jour le 24 septembre 1896. À la fin du siècle, elle couvre une gamme réduite de sports : cyclisme, automobilisme, hippisme, yachting et tauromachie. Le yachting est le mieux couvert, mais les brèves traitent plus des entrées et des sorties des ports azuréens que de régates, servant alors à alimenter la chronique de la vie mondaine et à susciter la curiosité des badauds massés des quais aux pontons. Les autres sports sont couverts en fonction des rendez-vous nationaux.
À l’aube du XXe siècle cette rubrique paraît encore de façon très variable. En témoignent les 31 parutions de 1903. À la différence de nombreux autres quotidiens parisiens et régionaux qui, dès les années 1900, tiennent rubrique chaque jour, Le Petit Var, en 1913, garde cette périodicité aléatoire (72 parutions). Cette situation est assez atypique, surtout lorsqu’on considère la part de la rubrique dans la distribution de l’information sportive : elle n’en représente que 17 %. La rubrique n’empêche donc nullement la fragmentation de l’information sportive. Constatons de même que l’apparition de la presse sportive, fin 1905 (Le Var sportif et La Vie sportive), n’a pas pour conséquence la disparition des articles sur le sport dans Le Petit Var.
On peut au contraire considérer que la venue des titres spécialisés détermine la densification de la rubrique au tournant des années 1910 ; une période où, plus largement, le lectorat varois intéressé par l’actualité sportive dispose d’un large choix d’organes de toutes origines, spécialisés ou non, mais qui traitent d’actualité et/ou de sociabilités sportives. Au final, même avec cette information disséminée, Le Petit Var confirme que le sport est un fait socioculturel et structurant en forte expansion.
Partant des surfaces mensuelles réservées au sport, on peut dégager quelques caractéristiques du temps festif et sportif varois et de son écho dans Le Petit Var.
En 1883, les deux mois les plus féconds en informations sont juin et juillet. C’est le temps des fêtes locales qui ont subi depuis la fin de l’Ancien Régime une série de métamorphoses mises en évidence par les travaux de Michel Vovelle et de Maurice Agulhon : concentration estivale, organisation par des confréries s’effaçant face à la municipalisation et à la laïcisation - d’ailleurs en phase avec l’orientation politique du journal de Dutasta. Les années suivantes, la conjoncture écrête le pic estival : la crise phylloxérique non éradiquée et le retour meurtrier du choléra entraînent la réduction voire l’annulation des festivités en raison de la saignée démographique, de la baisse des prix et des primes promis aux compétiteurs. Ces malheurs du temps alimentent largement les informations non sportives. Quant aux mois d’hiver, ils sont, en 1883, silencieux.
Les données de 1893 montrent une courbe plus régulière avec l’érosion des jeux traditionnels - à la notable exception du boulisme - et la mise en place d’épreuves cyclistes et du bloc conscriptif. Aucun mois ne s’inscrit en négatif, l’hiver commençant à devenir lui aussi un théâtre sportif.
En 1903 le principal pic, en mai, s’explique par l’importance accordée à la course automobile Paris-Madrid et à ses prolongements politiques. Il n’y a pas de creux marqués en raison de la reprise de l’essor du mouvement associatif au sein duquel les sociétés multisports lissent leurs activités sportives et festives tout au long de l’année.
Enfin, la nouveauté de 1913 tient au pic hivernal. Il témoigne de l’implantation du football et du rugby.
Cette rapide analyse incite à formuler quelques remarques sur la périodisation et la typologie du mouvement associatif.
Ce qui frappe en 1883 est l’importance des jeux traditionnels, une mosaïque d’épreuves qui diffère d’un village à l’autre et qui puise ses origines dans le plus profond Moyen Age. La course à l’œuf, la course de l’âne, le mât de cocagne sont, avec le tir à l’arc ou à l’arbalète et le jeu de boules, les épreuves les plus citées. Une décennie plus tard, le paysage a changé avec la montée en puissance du bloc conscriptif et de la gymnastique, du cyclisme et du tir. Les jeux traditionnels sont, en nombre de citations, en régression. En 1903, cette tendance se confirme avec une forte poussée du cyclisme et de la gymnastique. Le tir connaît aussi un certain regain d’intérêt. En 1913, le paysage est dominé par le cyclisme, la gymnastique, le football et le rugby. Le tir se maintient, mais à un niveau moindre.
On peut résumer cette évolution en trois temps :
Ainsi, l’analyse diachronique du sport dans Le Petit Var révèle une évolution significative de la place et de la nature de l’information sportive, reflétant les transformations socioculturelles et les mutations du paysage sportif varois.
L’arrivée d’un nouveau propriétaire sur ce site situé au 245 avenue des Meuniers, sur la route qui mène au Revest, va peut-être permettre d’apporter une réponse à cette énigme historique. Le Club de tir police varois (CTPV) vient en effet d’acquérir l’endroit, jadis appelé "Établissement de Saint-Pierre", pour la modique somme d’un demi-million d’euros.
"On était installé depuis trente ans à Lagoubran (1), sur un terrain militaire qui a longtemps abrité une usine de torpilles", explique Gilbert Tort, l’ex-commandant de police qui préside désormais aux destinées de cette structure prisée des forces de l’ordre. La raison invoquée par la Défense - le besoin de récupérer de l’espace en vue du chantier préparatoire à l’accueil du futur porte-avions sur la base navale de Toulon - ne souffrait guère la contestation.
Avec ses trois longs tunnels bétonnés, son terrain vaste (mais inconstructible), sa capacité d’accueil et son accès sécurisé, la poudrière des Moulins cochait pas mal de cases. Si tout se passe bien, après quelques travaux d’aménagement, les fines gâchettes du coin devraient pouvoir dégainer leurs armes au pied du Faron dès l’an prochain.
"On connaît l’histoire de la poudrière, insiste Gilbert Tort. "Imaginons que le terrain puisse enfin être dépollué, poursuit Gilbert Tort. Imaginons aussi qu’on retrouve du matériel militaire. On pourrait alors transformer cette poudrière en un lieu de mémoire avec l’installation d’un petit musée, pourquoi pas, en partenariat avec le ministère des Ancien combattants.
La Société de tir d'Hyères (STH) est un fringuant quinquagénaire. Les tempes sont certes argentées par le poids des ans, mais il se porte comme un charme. Dimanche, le club de tir sportif fêtait son anniversaire à la Maunière, son lieu d'implantation depuis 1967. Des nombreux adhérents étaient réunis autour d'un buffet froid et au son du groupe Blues Color (Hyères, Le Lavandou, Bormes), embauché pour l'occasion.
Que d'évolutions en 50 ans ! À l'origine, le site de la Maunière avait été choisi parce que l'armée y tirait déjà. Derrière la zone Saint-Martin, le lieu est parfaitement isolé pour la pratique du tir. Des travaux récents d'insonorisation ont accentué cette discrétion. C'est l'architecte hyérois Guy Devilleneuve qui en fut le président fondateur. On ne parlait alors que d'un stand sommaire sous voûte, installé sur un ancien four à chaux. Le second président de la STH fut l'opticien M. Baud. Puis, sous la houlette de M. Frison, agent immobilier, le club s'équipe de murs en dur.
Aujourd'hui, la structure est l'une des plus complètes de la région, avec 10 postes de tir à 25 m, huit postes à air comprimé à 10 m, sept postes à 15 m, sept postes à 10 m pour gros calibres et neuf postes à 50 m.
Sur 671 adhérents, licenciés de la Fédération française de tir, la STH compte 62 femmes dont 60 % environ sont des compagnes de tireurs. De nombreux retraités de la police et gendarmerie. Mais aussi des fonctionnaires en activité des polices municipales d'Hyères, La Londe, La Crau, La Farlède et Rocbaron, des gendarmes de la Bayorre et du Golf Hôtel qui viennent tirer à titre personnel. Enfin, des convoyeurs de fonds qui s'entraînent au tir de riposte sur courte distance.
La découverte de la discipline se fait avec des armes à air comprimé, avant de passer aux armes à feu. Trois initiateurs FFT et trois animateurs se chargent de l'encadrement. « Nous avons quelques armes en prêt, mais les trois quarts des tireurs du club viennent avec leur propre arme », dit le président Guy Bosatelli.
Le mot du maire. « La convention qui lie la société de tir hyéroise avec la ville, arrive à échéance. Elle sera renouvelée parce que cette activité est une tradition à Hyères, qu'elle est gérée par des gens très compétents et qu'elle a un rayonnement pour toutes les communes voisines.
La section tir du Rugby Club Toulonnais fut fondée en 1935 et s’entraînent sous les gradins du Stade Mayol. Cette section tir prendra son indépendance après la Seconde Guerre Mondiale et deviendra la Société de Tir Toulonnaise, toujours active et qui a conservé, en souvenir de ses fondateurs, les couleurs Rouge et Noir.
En 1937, le Rugby Club Toulonnais compte cinq sections (rugby, basket, athlétisme, tir et préparation militaire) pour 288 membres.
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