Envie de participer ?
Bandeau

Cet article explore l'histoire des sociétés de tir et la préparation militaire en France, en se basant sur une variété de sources, y compris des revues, des textes législatifs et des ouvrages imprimés.

Revues et Périodiques Militaires

Les revues et périodiques ont joué un rôle crucial dans la diffusion d'informations et la promotion des activités militaires. On distingue les titres nationaux et les titres locaux, chacun ayant une portée et un public spécifiques.

Titres Nationaux

Parmi les titres nationaux, on trouve des publications officielles du Ministère de la Guerre, des revues historiques de l'armée, et des journaux dédiés aux combattants et aux victimes de guerre :

  • MINISTERE DE LA GUERRE, État militaire pour…, contenant le ministère de la Guerre, l'État-major général de l'armée, les États-majors de place, les intendants et sous-intendants militaires, la garde royale, les légions départementales, le corps royal d'artillerie, etc., Paris, [s.n.?], 1821-1831.
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Revue historique de l'armée, publication trimestrielle de l'État-major de l'armée, Paris, Ministère de la Guerre, 1945-.
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Répartition et emplacement des troupes de l'armée française, Paris, Impr. nationale, 1897-1901.
  • SECRETARIAT D'ÉTAT CHARGE DES ANCIENS COMBATTANTS ET DES VICTIMES DE GUERRE, MISSION PERMANENTE AUX COMMEMORATIONS ET A L'INFORMATION HISTORIQUE, Les Chemins de la mémoire, lettre, Paris, MPCIH, 1990-.
  • SOCIETE DES AMIS DU MUSEE DE L'ARMEE, Bulletin [puis] Revue de la Société des amis du Musée de l'Armée, Paris, 1909-.
  • Bulletin des armées de la République, réservé à la Zone des armées, Paris, [s.n.], 1914-1917.
  • Journal des combattants, [puis et de toutes les victimes de la guerre, hebdomadaire indépendant fondé en 1916 par André Linville ], Paris, Journal des combattants, 1916-.
  • Journal militaire [puis] Journal militaire officiel [puis] Journal militaire et politique [puis] Bulletin officiel du Ministère de la Guerre, contenant… les ordonnances… les nominations… l'annonce ou extrait des ouvrages…, Paris, [s.n.?], 1790-1912.
  • Mémorial du Dépôt général de la guerre[puis] Mémorial topographique et militaire rédigé au Dépôt général de la guerre, Paris, [s.n.?], 1802/03-1904.
  • Revue d'infanterie, Paris, [s.n.?], 1887-1914, 1920-1939.
  • Volontaires (Les), journal de la Fédération nationale des combattants volontaires de la Grande Guerre, [puis]organe de la Fédération nationale des combattants volontaires de la Grande Guerre, [puis] organe de la Fédération nationale des combattants volontaires des guerres 1914-1918, 1939-1945, des T.O.E. et des Forces de la résistance, Paris, Fédération nationale des combattants volontaires de la Grande Guerre, [1926 ?]-.

Titres Locaux

Les titres locaux offrent une perspective régionale sur les questions militaires et les anciens combattants. Voici quelques exemples :

  • CHARTON (Charles), Annuaire du département des Vosges, Épinal, Haener, [puis] Gérard, [puis] Vve Gley, 1793-1926.
  • FEDERATION VOSGIENNE DES MUTILES ET ANCIENS COMBATTANTS DE LA GRANDE GUERRE, Bulletin de la Fédération vosgienne des mutilés et anciens combattants de la Grande Guerre, Épinal, 1919-1922.
  • UNION NATIONALE DES COMBATTANTS, GROUPE DES VOSGES, La Voix du combattant vosgien, bulletin mensuel du groupe vosgien de l'Union nationale des Combattants, Mirecourt, [s.n.], 1923-1924.
  • UNION NATIONALE DES COMBATTANTS, GROUPE VOSGIEN-COMTOIS, La Voix du combattant, mensuel officiel de l'Union nationale des Combattants, édition régionale des sections de l'U. N. C. du groupe vosgien-comtois, Paris, Remiremont (impr. à Aurillac), 1925.
  • Association vosgienne de Paris, liste des prisonniers civils du département des Vosges rapatriés d'Allemagne… suivie d'une… liste des prisonniers vosgiens internés en Suisse…, Saint-Denis, [1915 ?]-.
  • Association vosgienne des anciens combattants de l'Armée d'Orient, annexe au bulletin [puis] journal mensuel de la Fédération nationale, Épinal, [192 ?]-.
  • Bulletin de l'Association des mutilés et anciens combattants du Val-d'Ajol et du Girmont, Le Val-d'Ajol (impr. à Remiremont), 1924-1928.
  • Bulletin de l'Union des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle et des Vosges, Épinal, 1923-.
  • Bulletin départemental des régions libérées des Vosges, Épinal, 1919-1920.
  • Bulletin des combattants de la section et du groupement de Remiremont affiliés à l'U.N.C. et de la Société mutuelle de retraite des combattants du groupe vosgien-comtois, Remiremont, 1927-.
  • Bulletin des sociétés d'éducation physique et de préparation au service militaire des Vosges, Épinal, [s.n.], 1931-[1934 ?].
  • Bulletin mensuel de l'Union des mutilés et éprouvés [puis] des mutilés, des éprouvés et des anciens combattants de la guerre de l'arrondissement de Neufchâteau, Neufchâteau, 1920-.
  • La Dépêche vosgienne, journal de la guerre, Épinal, 1914-1917.
  • L'Écho des bombes, organe des Hautes-Vosges, Saint-Dié, 1915.
  • Le Journal des mutilés, Thaon (impr. à Épinal), 1917.
  • La Légion vosgienne des victimes de la guerre, Poilu vosgien et Trait d'union vosgien réunis, organe de la Légion vosgienne (fédération vosgienne et Union nationale des Combattants) des mutilés, anciens combattants, veuves, orphelins, ascendants et prisonniers de guerre, Épinal, 1928-.
  • Le Phare, études militaires, sociales, économiques et politiques, Remiremont, 1911-1912.
  • Le Poilu républicain des Vosges, organe officiel de la fédération départementale des combattants républicains, Épinal, Saint-Dié (impr. à Saint-Dié), 1938-.
  • Le Poilu vosgien, organe mensuel de la fédération vosgienne des mutilés et anciens combattants de la Grande Guerre, Épinal, 1922-1927.
  • Trait d'union (Le), organe régional des sections du groupe vosgien-comtois, édition spéciale de « La Voix du combattant », Remiremont (impr. à Aurillac), [1922 ?]-[1925 ?].
  • Trait d'union vosgien (Le), organe mensuel de l'Union nationale des combattants des Vosges et cantons limitrophes, [puis] organe mensuel du groupe des Vosges et des sections de la Haute-Saône, etc., de l'Union nationale des Combattants, supplément régional de « La Voix du combattant », Saint-Dié, 1925-1927.

Textes Législatifs et Réglementaires

Les textes législatifs et réglementaires ont défini le cadre juridique du recrutement, de la conscription et de la justice militaire.

Lire aussi: L'histoire des Sociétés de Tir

  • BONNEFONS (A.), Code de la conscription, guide du tirage au sort d'après la loi du 27 juillet 1872…, Paris, J. Dumaine, 1873.
  • Code de justice maritime, comprenant le Code de justice militaire pour l'armée de mer… le Code d'instruction criminelle, le Code pénal ordinaire, le Code de justice militaire pour l'armée de terre, les lois et décrets sur l'état des officiers, la Légion d'honneur, l'état de siège, la déportation…, Paris, Impr. impériale, 1858.
  • Code-manuel de justice militaire pour l'armée de terre, annoté d'après la jurisprudence de la cour de cassation et des conseils de révision, suivi d'une tenue d'audience très complète à l'usage des présidents et juges des conseils de guerre, des codes criminels, des dispositions concernant les opérations militaires…, 3e éd. mise à jour, Paris/Limoges, H. Charles/Lavauzelle, [1895].
  • DRILLIEN (Jean-Baptiste), Code pénal militaire, présentant la nomenclature alphabétique des crimes et délits, avec les peines qui y sont attachées tant par le Code de justice militaire… que par le Code pénal ordinaire, Paris, Blot, 1861.
  • Emplois civils réservés aux anciens militaires gradés, décret portant règlement d'administration publique et relatif aux emplois réservés aux anciens militaires gradés comptant au moins cinq ans de services, Paris, A. Le Normand, [1902]
  • GOUVION-SAINT-CYR (Laurent de), Instruction sur les engagements volontaires, donnée en exécution des articles 2, 3, 4 et 6 de la loi du 10 mars 1818, sur le recrutement de l'armée, Brest, Michel, [1818].
  • Instruction générale sur la conscription. Modèles, Paris, F. Didot, 1811.
  • KERCHNER (Prosper-Napoléon), Règlement du 9 avril 1858 sur le Service intérieur de la gendarmerie, modifié par décisions des 26 novembre 1872, 9 juillet 1874 et 24 juin 1875, suivi de l'Instruction spéciale du 25 avril 1873 sur l'hygiène des chevaux des brigades de gendarmerie…, Paris, Léautey, 1882.
  • Loi du 21 mars 1905 sur le recrutement de l'armée.
  • Loi du 17 avril 1919 sur la réparation des dommages causés par les faits de la guerre.
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Bulletin officiel des lois, décrets et règlements qui régissent l'armée dans ses rapports avec le Service de santé, [puis] Journal militaire officiel, [puis] Bulletin officiel du ministère de la Guerre. Gendarmerie, [puis] Bulletin officiel. Guerre. Partie documentaire, [puis] Bulletin officiel du ministère de la Guerre et du ministère de la France d'Outre-mer. Partie documentaire, Paris, [s.n.], 1883-.
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Collection des décrets, arrêtés, instructions, circulaires, etc. intéressant l'ensemble des services et ayant paru depuis le 11 octobre 1870, Tours, Bordeaux, [s.n.], 1870-1871.
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Extraits des décrets des 23 octobre et 28 décembre 1883 portant règlement sur le service dans les places de guerre et les villes de garnison, et sur le service intérieur des troupes de l'artillerie et du train des équipages militaires, Paris, Impr. nationale, 1888.

Ouvrages Imprimés

Les ouvrages imprimés offrent des analyses et des récits détaillés sur l'histoire militaire, la préparation militaire et le recrutement de l'armée.

Généralités

Parmi les ouvrages généraux, on trouve des histoires militaires de la France, des dictionnaires d'art et d'histoire militaires, et des guides des musées d'histoire militaire :

  • BERNACHOT (Jean), Les armées françaises en Orient après l'armistice de 1918, Paris, Service historique de l'armée de terre, 1970-1972, 3 vol. [Vol. 1 : l'Armée française d'Orient, l'Armée de Hongrie, 11 novembre 1918-10 septembre 1919. Vol. 2 : l'Armée française d'Orient, l'Armée du Danube, 28 octobre 1918-25 janvier 1920. Vol. 3 : le Corps d'occupation de Constantinople, 6 novembre 1920-2 octobre 1923 ].
  • BERTAUD (Jean-Paul), SERMAN (William), Nouvelle histoire militaire de la France. Tome I : 1789-1919, Paris, Fayard, 1998.
  • BESTETTI (Philippe), HOHNADEL (Alain), La bataille des forts, Bayeux, Éd. Heimdal, 1995.
  • BOUDET (Jacques), dir., L'histoire universelle des armées, Paris, R. Laffont, 1965-1966, 4 vol. [Vol. 3 : Les temps modernes, 1700-1914, de Pierre Le Grand à Moltke, soldats du fusil et du canon. Vol. 4 :L'époque contemporaine, 1914 à nos jours, de Foch à Eisenhower, soldats du char et de l'avion ].
  • CHESNEL (comte de), Encyclopédie militaire et maritime dictionnaire des armées de terre et de mer, 4e éd. revue, Paris, A. Le Chevalier, 1865, 2 vol.
  • CORVISIER (André), dir., Dictionnaire d'art et d'histoire militaires, Paris, Presses universitaires de France, 1988.
  • CORVISIER (André), Histoire militaire de la France, des origines à nos jours, [éd. mise à jour], Paris, Presses universitaires de France, 1997, 4 vol., (Quadrige, 251-254).
  • DU HAYS, Les armées françaises au Levant, 1919-1939. Tome 1, L'occupation française en Syrie et en Cilicie sous le commandement britannique, novembre 1918-novembre 1919, Vincennes, Service historique de l'armée de terre, 1978.
  • DURANDIN (Catherine), LABROUSSE (Jeanne), BERNIER (Alain), et alii, Dictionnaire de la Défense et des forces armées, les hommes, les moyens, les missions, Paris, Larousse, 1988.
  • DUTAILLY (Henry), Les problèmes de l'armée de terre française, 1935-1939, Paris, Impr. nationale, 1980.
  • FORCADE (Olivier), dir., Militaires en république, 1870-1962 : les officiers, le pouvoir et la vie publique en France, [actes du colloque international tenu au Palais du Luxembourg et à la Sorbonne, 4-6 avril 1996], Paris, Publications de la Sorbonne, 1999, (Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles, 1).
  • GODECHOT (Jacques), Les institutions de la France sous la Révolution et l'Empire, Paris, Presses universitaires de France, 1968.
  • GOUGE (René), Les États généraux des régions dévastées, rapport général, septembre-octobre 1919, Paris, Éd. Le Matin, 1919.
  • HANOTAUX (Gabriel), éd., HANOTAUX (Camille), HANOTAUX (Gabriel fils), ill., Histoire militaire et navale, Deuxième volume, Paris, Société de l'histoire nationale, Plon, 1927, (Histoire de la nation française ; 8, 2). [Contient : Histoire militaire et navale, de la constituante au Directoire, par le général Mangin ; Histoire militaire et navale, du Directoire à la Guerre de 1914, par le maréchal Franchet d'Esperey ; Histoire militaire et navale, la Guerre de 1914-1918, par Gabriel Hanotaux].
  • HUMBERT (Jean-Marcel), Guide des musées d'histoire militaire, 400 musées en France, Paris, Charles-Lavauzelle, 1982.
  • LE HALLE (Guy), Le système Séré de Rivières ou le témoignage des pierres, Louviers, Ysec éd., 2001.
  • LOIR (Maurice), Au drapeau !, récits militaires extraits des mémoires de G. Bussière et E. Legouis, du comte de Ségur, du maréchal Masséna, du général vicomte de Pelleport,…, et des journaux du temps [avec un tableau historique des régiments français], 5e éd., Paris, Hachette, 1914.
  • MARIN (Louis), La Garde militaire du Rhin, aspiration bimillénaire de la France, sauvegarde de sa sécurité, de celle de l'Occident, de la paix, Paris, impr. Deshayes, 1946.
  • MASSON (Philippe), Histoire de l'armée française, de 1914 à nos jours, [Paris], Perrin, 2002, (Tempus, 13).
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Annuaire de l'Armée française… sur les documents publiés par le ministère de la Guerre, Paris, [s.n.?], 1873-1905.
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Annuaire du corps des officiers d'administration des services des hôpitaux de l'armée de terre, établi sur les documents du ministère de la Guerre [puis]Annuaire du corps de l'intendance du personnel de santé et des officiers d'administration des hôpitaux…, Paris, [s.n.?], 1855-.
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Annuaire officiel de l'Armée française, troupes métropolitaines et troupes coloniales[puis] Annuaire officiel des officiers de l'armée active…, Paris, [s.n.?], 1906-1914, 1920/21-.
  • MINISTERE DE LA GUERRE, Annuaire officiel des officiers de l'armée active limité aux listes d'ancienneté et suivi d'une table alphabétique… [puis] Annuaire officiel de l'Armée française…, Paris, [s.n.?], 1924[?]-.
  • PAOLI (François-André), L'Armée française de 1919 à 1939, Vincennes, Service historique de l'armée de terre, 1969-1975, 4 vol. [Vol. 1 : La reconversion. Vol. 2 :La phase de fermeté. Vol. 3 : Le temps des compromis. Vol. 4 : La fin des illusions ].
  • TRINGANT-GENESTE (Edgar), Décès aux armées et dans les hôpitaux à l'intérieur, disparitions, rôle des maires et officiers de l'état-civil municipaux, actes, procès-verbaux, avis, Orléans, impr. orléanaise, 1914.
  • TRUTTMANN (Philippe), La barrière de fer, Luxembourg, Gérard Klopp, 2000.

Préparation Militaire et Recrutement de l'Armée

Ces ouvrages traitent de la préparation physique, de l'éducation militaire et des lois régissant le recrutement :

  • ARGY (Charles-Henri-Louis d'), Extrait de l'instruction pour l'enseignement de la gymnastique dans les corps de troupes… précédé du Livret de commandements à l'usage des instructeurs des régiments, Paris, Ministère de la Guerre/J. Dumaine, 1850.
  • ARNAUD (Pierre), Le militaire, l'écolier, le gymnaste, naissance de l'éducation physique en France, 1869-1889, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1991.
  • AUVRAY (Michel), L'âge des casernes, histoire et mythes du service militaire, La Tour d'Aigues, Ed. de l'Aube, 1998, (Monde en cours).
  • BERTHAUT (Auguste), Infanterie, instruction pratique des cadres, Paris, Ministère de la Guerre, 1877.
  • Catalogue spécial pour sociétés de tir et de préparation militaire, Nancy, Berger-Levrault, 1926.
  • CENTRE D'ETUDES D'HISTOIRE DE LA DEFENSE, La conscription d'hier à aujourd'hui [actes du débat organisé le 8 mars 2000], Paris, Centre d'études d'histoire de la Défense, 2000, (Cahiers du CEHDe, 15).
  • CLARKE (Henri), Instruction pour la commission chargée d'examiner la conduite des officiers qui ont servi pendant l'usurpation, Metz, Ministère de la Guerre/Mme Verronais, [s. d.].
  • Cours de télégraphie par M. Morris, directeur du télégraphe militaire, 1883-1884, Paris, École supérieure de guerre, 1883-1885, 2 vol. [Manuscrit]
  • DISLERE (Paul), Les devoirs des maires en cas de mobilisation générale, nouv. éd., Paris, P. Dupont, [1913].
  • Guide des chefs de famille et des jeunes gens pour l'exécution des lois et ordonnances sur le recrutement de l'armée, Paris, impr. Cordier, 1826.
  • JARDOT (Alexandre-Anne), Ap...

Société de Tir de Tendon : Un Exemple Local

Au lendemain de la guerre de 1870, de nombreuses sociétés ont été créées pour former des hommes patriotes et en faire des défenseurs de la patrie. Outre les sociétés de gymnastique qui ont préexisté au conflit (La Vosgienne à Épinal, 1863), des sociétés de tir ont vu le jour (en 1865, Société des francs-tireurs vosgiens de l’arrondissement de Saint-Dié).

Après Épinal et Le Tholy, des habitants de Tendon, regroupés autour d’Aristide Humbertclaude, maire de la commune, ont demandé au préfet des Vosges l’autorisation d’en créer une. À l’origine (1879), elle comprenait vingt-quatre membres, mais s’est accrue rapidement et a rassemblé jusqu’à plus de soixante hommes en 1893 (de Tendon, mais aussi des communes avoisinantes voire d’Épinal). On y utilisait, sous le contrôle de l’armée, des fusils Martigni à baïonnette, des mousquetons pour les jeunes et même des carabines scolaires (en 1898). Les concours de tir avaient lieu une à plusieurs fois par an, notamment le 14 juillet à partir de 1889. À cette occasion, les hommes politiques du département, et en particulier Jules Méline, ont fait des dons pour doter de prix les heureux gagnants.

Lire aussi: Découvrez la Société de Tir de Villeneuve-sur-Lot

Les Concours de Tir : Une Tradition Germanique

Les compétitions d'arbalète et d'arquebuse étaient à leur apogée aux XVe et XVIe siècles, principalement dans les pays germaniques. Ces compétitions avaient lieu pendant la belle saison, à l’échelle locale, entre voisins, à l’échelle régionale ou interrégionale.

La fête la plus connue est celle qui se tient à Strasbourg en 1576, pour célébrer le centenaire des Guerres de Bourgogne, mais ce n’est pas la seule : les concurrents alsaciens, rhénans, souabes et suisses se retrouvent au moins une fois par an dans les villes partenaires.

Chaque organisateur, ville comme prince local, mettait toutes ses possibilités à contribution pour rendre sa fête encore plus belle et plus grande que celle du voisin.

L'Arquebuse : Une Arme de Discipline

Contrairement aux arcs, qui possèdent une cadence plus grande et se prêtent à un tir de saturation, ces armes peuvent être manipulées en visant directement la cible : le carreau d’arbalète ou la balle sont propulsés artificiellement et ne dévient guère de leur trajectoire horizontale. Leur emploi est bien adapté à la défense des places fortes, aux embuscades ou à la chasse.

En rase campagne, en bataille, leur manipulation exige une grande discipline : le chargement se décompose en plusieurs mouvements qui occasionnent des temps morts, à moins de mettre en place un système de roulement, un feu roulant.

Lire aussi: Tir à Marly : L'Histoire

Pour autant qu’on puisse le dire, les pays germaniques ont une avance considérable sur les autres nations. Leur excellence guerrière repose sur la combinaison de piquiers et d’arquebusiers. Ces derniers forment près d’un tiers, ou plus, des effectifs des armées de métier.

Ainsi, en 1514, les 494 lansquenets de passage à Dijon se répartissent entre 48 double-paye (doppelsöldner), joueurs d’épée ou hallebardiers expérimentés, 140 hacquebutiers et 306 soldats du rang.

Les Sociétés de Tir : Organisation et Règlements

À Metz, la compagnie d’arbalétriers reçoit ses statuts en 1399 : élection de deux maîtres, serment, cotisation, entraînement régulier le dimanche. Elle organise un concours de tir à l’oiseau le 1er mai, avec des invitations et un vin d’honneur.

À Strasbourg, le règlement des arbalétriers de 1405 renouvelé en 1534 spécifie le rôle de son comité directeur, les Siebner, sous le parrainage d’un des stettmeister de la cité (oberschützenherr) et la présidence d’un membre du Conseil des XV (obersiebnerherr), ce qui suffit à dire l’importance de la chose.

Adopté par ses membres, les « gemein schützen gesellen » dans le dernier tiers du XVe siècle, celui de Mulhouse est placé sous la protection de la Vierge et de saint Sébastien, pour « promouvoir la paix et l’amitié de leur bonne compagnie » et ratifié par le bourgmestre et le conseil de la ville. Il s’articule autour de deux points : le tir proprement dit et l’organisation interne de la société.

D’abord, pour éviter la fraude lors des épreuves, on prévoit que seul un juge qui ne fait pas partie des compétiteurs est habilité à marquer les points sur le tableau des résultats. Les tricheurs se voient confisquer leur arme.

La Sociabilité des Sociétés de Tir

La sociabilité des schützengesellschaften mériterait de longs développements, mais elle est difficile à saisir à travers des archives qui mettent l’accent sur le contrôle administratif des autorités. Ces dernières s’efforcent de les encadrer dans la perspective militaire qui les intéresse.

Les arbalétriers et les arquebusiers sont traités de la même manière - à Bâle, en 1466, les sociétés correspondantes reçoivent les mêmes statuts -, mais les premiers, qui se prévalent de leur antériorité, finissent par céder le pas aux seconds. Les incitations officielles dont bénéficient ceux-ci se font toujours plus fortes avec le temps.

Les Terrains d'Exercice

Logiquement, pour éviter des dégâts collatéraux, ces lieux sont établis extra muros, à l’instar de ce qui se passe à Metz où, en 1564, les arbalétriers disposent d’un terrain sur la grève de la Moselle, le long du rempart, avec « une maisonnette et un cellier à mettre vin joindant », que l’on définit également comme « place close de vive haye ».

À Colmar, le site retenu se trouve à proximité du Pont de Pierre, à la sortie de la ville en direction de Bâle. À Strasbourg, comme à Mulhouse, on distingue nettement ce qui concerne les arbalétriers et ce qui relève des armes à feu : les premiers sont établis au Zimmerhof, au-delà de la Porte des Juifs, vers le canal des faux remparts.

tags: #societe #de #tir #de #remiremont #histoire

Post popolari: