L'histoire des stands de tir en France est intimement liée à l'évolution des pratiques sportives et à la préparation militaire. Le développement du sport moderne, né en Angleterre au XIXe siècle, a influencé la création de clubs sportifs en France, initialement réservés à une élite.
La Société de Tir de Besançon est née en 2003 de la fusion des 4 clubs civils qui cohabitaient jusqu’alors dans la capitale de Franche-Comté. Les anciens stands de tir à 10m (air comprimé) du collège Voltaire (UTINAM) et de la Tour de la Pelote ont ainsi été restitués. La Ville de Besançon a en contrepartie construit des installations neuves sur le stade du Rosemont : Notre club y dispose désormais d’un stand air comprimé de 2 x 10 postes de tirs, permettant l’accueil de compétitions officielles FFtir.
Les séances d’essai se déroulent le Jeudi de 18h à 20h au stand du Rosemont. Nous sommes toujours heureux de répondre aux sollicitations de collectivités locales ou d’associations pour participer à l’animation de manifestations publiques grâce à notre stand de tir 10m (air comprimé) mobile, et nos moniteurs agréés FFTir. Un bon moyen de faire découvrir notre activité de façon ludique, en contentant petits et grands, dans un cadre sécurisé.
Les pas de tir du Stand de Chaudanne sont installés dans les anciens fossés de ce Fort historique, au pied des murailles. 11 postes de tir à 25m y ont été installés (pas de tir couvert). Le local du Club occupe quant à lui l’un des fortins avancés du fort, et héberge le pas de tir 50m (6 postes de tir avec tables de tir couché). Les porte-cibles sont fournis mais chaque tireur doit apporter ses cibles (en vente sur place) et de quoi les fixer (punaises, agrafes…).
Le Comité directeur a décidé à ce jour d’un commun accord, d’appliquer les recommandations du courrier envoyé par la Ville de Besançon et signé par l’Adjoint aux Sports. L’interdiction du tir aux armes d’épaule de calibre supérieur au .22lr sur le stand de Chaudanne prend donc effet à ce jour. Les personnes qui utiliseraient des armes interdites par le courrier passeront en Conseil de Discipline Fédéral.
Lire aussi: L'histoire des Sociétés de Tir
Après la défaite de 1871, les sociétés de tir ont proliféré en France, encouragées par l'État pour préparer la revanche. Ces sociétés, ainsi que les sociétés de gymnastique, organisaient la préparation militaire de la jeunesse avec le concours de l’armée, délivrant le brevet militaire de gymnastique et de tir.
Dès le début du XXe siècle, les sociétés de gymnastique et de tir organisent la préparation militaire de la jeunesse avec le concours de l’armée, en délivrant le brevet militaire de gymnastique et de tir.
L’étendue géographique des sociétés de gymnastique, de tir et d’instruction militaire à travers la France était très inégale. L’un des buts des sociétés de préparation militaire était de développer chez leurs membres les techniques de la lecture des paysages et des cartes, et de leur inculquer quelque peu des connaissances et de la compréhension topographique qui se trouvaient à la base des tactiques militaires de l’époque.
Si aujourd’hui encore, les policiers municipaux viennent s’y entraîner, le club s’est volontairement éloigné de ce côté martial, au profit de l’esprit sportif. « Les cibles de forme humaine sont strictement interdites, mais aussi les tenues treillis, tout ce qui est guerrier ». L’utilisation des armes y est progressive, très encadrée, et les nouveaux pratiquants observés de près.
« Il faut être patient et respectueux du pas de tir. Ce n’est pas un sport à prendre à la légère, ce n’est pas la fête foraine. »
Lire aussi: Découvrez la Société de Tir de Villeneuve-sur-Lot
Pour la seconde fois de son histoire, la Société de tir de Besançon accueillera, du 14 au 19 février, les championnats de France de tir sportif à 10/18 mètres, à Besançon Micropolis. C’est un événement de haute portée symbolique puisqu’il représente la reprise des compétitions après deux années de mise en sommeil.
Pour Jean Vieille-Petit, président de la ligue régionale de tir de Franche-Comté, forte de 5 200 licenciés pour 54 clubs, c’est l’occasion de motiver les nouveaux adeptes qui ont rejoint la discipline durant la pandémie. « Depuis 2008, après une période de forte baisse des effectifs due à de nouvelles mais nécessaires contraintes réglementaires, ceux-ci ne font qu’augmenter. On partait alors de 2 800 licenciés… Même au cours de ces deux dernières années, nous avons gagné des recrues, venues d’autres sports, car la porte de nos stands était restée ouverte. »
Si elle est une petite ligue, la Franche-Comté se félicite de ses podiums réguliers : « Ce n’est pas le volume qui fait la qualité mais l’attention portée aux entraînements. Le tir, c’est déjà une façon de faire le vide, de décompresser, en se mettant dans une bulle et répéter inlassablement ses enchaînements pour arriver au geste parfait.
« ous encourageons les clubs à l’imposer à tous les nouveaux car c’est la meilleure façon d’acquérir toutes les bases pratiques, la position, la visée, le lâcher, les automatismes… » Par ailleurs, l’évolution des stands vers des pas de tir à longue distance, il en existe trois à 200 m en Franche-Comté, « et on a bon espoir d’en voir se construire un à 300 m dans le périmètre du Grand Besançon », a généré un nouvel attrait pour la discipline qui répond à l’engouement depuis une dizaine d’années pour les armes dites réglementaires.
Ces vieux fusils, portant des noms mythiques, Winchester 75, Mauser, Einfield, souvent moins précis que les carabines modernes mais qui amplifient l’attrait du challenge, font entrer le compétiteur dans un univers minutieux où recharger soi-même ses munitions devient la règle d’une alchimie victorieuse.
Lire aussi: Tir à Marly : L'Histoire
Pour autant, l’attrait des armes ne révèle pas un tempérament de cow-boy chez ceux qui le vivent à travers le tir de précision. « On a la discipline la plus encadrée qui soit sur le plan réglementaire. Nul ne touche une arme sur nos stands sans avoir été passé au fichier des interdictions de détention » et obtenir un permis pour leur possession s’accompagne d’un strict contrôle.
« Du coup, on a des tarifs d’assurance ridiculement bas… À vrai dire, même en compétition, le tir est une lutte contre soi-même. On a l’habitude de dire que plutôt qu’un match de 60 coups, on livre 60 matchs à un seul coup.
tags: #societe #de #tir #de #besancon #histoire