La Coupe de France est souvent le théâtre de belles histoires, et le match entre Lens et Monaco n'a pas fait exception. Le temps réglementaire s'était achevé sur un score de 2-2, mais la séance de tirs au but a été tout simplement incroyable. Six des dix premières tentatives ont été manquées, et il a fallu attendre le 9e tireur pour voir l'ASM s'imposer (2-2, 6-5 t.a.b.).
Ce dimanche, sur la pelouse de Bollaert, c'est à Monaco que les penalty ont souri. Au terme d'un match animé et conclu sur le score de 2-2, Lens et l'ASM se sont départagés à 11m face aux cages. Entre intimidation, arrêt monumental et suspense de tous les instants, cette séance de tirs au but a offert un grand spectacle pour ces 32es de finale de Coupe de France.
C'est pourtant les Lensois, menés 2-0 après seulement 21 minutes de jeu, devant leur public, qui avaient fait preuve, au cours des 90 premières minutes, d'une grande force mentale pour revenir dans le match. Grâce à deux réalisations de Faitout Maouassa juste avant la pause et Florian Sotoca à l'heure de jeu, les hommes de Franck Haise, particulièrement nerveux sur son banc avant d'être expulsé par l'arbitre de la rencontre, ont arraché les tirs au but.
Dans une ambiance glaciale, très légèrement réchauffée par les supporters lensois toujours aussi bruyants, les deux formations se sont avancées devant la tribune Trannin pour décider qui allait pouvoir rejoindre les 16es de finale de cette Coupe de France. Le premier penalty, tiré par Wesley Saïd face à Radosław Majecki, a donné le ton de cette séance. Le gardien polonais de Monaco s'est parfaitement élancé sur sa droite pour détourner la frappe du Lensois de sa main gauche. Si Ben Yedder puis Sotoca ont ensuite converti chacun leur tentative, il s'en est suivi une incroyable série de ratés et d'arrêts.
A 1-1 entre les deux formations dans cette séance, Fofana pour Monaco puis Fulgini pour Lens ont complètement raté leur penalty. L'international français a offert un ballon trop mou à Brice Samba tandis que la tentative de Fulgini s'est envolée dans les nuages de Bollaert. Samba, qui n'a pas hésité à faire parler son expérience de l'exercice en intimidant du regard les tireurs adverses, a ensuite poursuivi son festival face à Vanderson, détournant magistralement son penalty avant que Medina (transversale) puis Boadu (nouvel arrêt de Samba) ne manque à leur tour leur tir au but. Cinq échecs consécutifs rarissimes à ce niveau de compétition.
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Les huit tireurs suivants ont finalement transformé leur tentative pour amener les deux équipes, après 16 tireurs différents, à égalité, 5 tirs au but chacun. C'est finalement le pauvre Adrien Thomasson qui a fait les frais d'un nouvel arrêt de Radosław Majecki. Pas très bien tiré, son pénalty est venu mourir dans les gants du gardien monégasque, avant que le jeune défenseur de Monaco, Soungoutou Magassa envoie son équipe au tour suivant. Le dénouement d'une séance interminable qui aura vu s'élancer pas moins de 18 tireurs différents.
L’AS Monaco poursuit son chemin en Coupe de France. Opposés au Racing Club de Lens pour les 32e de finale, les Rouge et Blanc ont fini par l’emporter lors de la séance des tirs au but. Rapidement devant sur le score de 2-0, ils se sont ensuite fait rattraper avant de conclure au neuvième penalty par Soungoutou Magassa et verront les seizièmes de finale de la compétition. Les Rouge et Blanc se rendent à Bollaert pour les 32e de Coupe de France dans une rencontre qui s’annonce prometteuse. Pour ce premier tour de Coupe, Adi Hütter doit jongler avec les absences pour cause de CAN, suspension et blessures. Devant un parcage une nouvelle fois bien rempli avec 700 supporters monégasques, l’AS Monaco n’a pas de temps à perdre et trouve la faille au bout de 33 secondes de jeu. Le milieu formé à l’Academy n’a alors plus qu’à pousser le cuir au fond des filets. Avant d’égaliser par Florian Sotoca qui place son ballon entre les jambes du gardien monégasque (62e). L’AS Monaco rejoint donc le stade des seizièmes de finale en venant à bout du Racing au terme d’une interminable séance de tirs au but et confirme son statut de bête noire dans la compétition (cinq qualifs sur cinq).
C'était tellement dingue que, l'espace de dix minutes, Bollaert a oublié le froid glacial qui avait transpercé pendant toute la rencontre les acteurs de ce formidable Lens-Monaco. Des buts, des renversements de situation, du suspense, et donc une apothéose, avec cette séance de tirs au but précédée par de puissants Corons et marquée par cinq arrêts de gardiens et deux tentatives non cadrées.
« Je n'avais jamais vu une séance de tirs au but comme ça dans ma vie », lâchait d'ailleurs spontanément Adi Hütter, l'entraîneur de l'ASM, bien heureux que la prolongation ait été retirée du menu, alors que son équipe subissait mille maux sur la fin. Comme le disait Hütter, « aux tirs au but, les gardiens sont toujours les héros », et c'est surtout de Radoslaw Majecki dont on se souviendra. Le Polonais, qui n'avait plus disputé le moindre match officiel depuis début juin avec le Cercle Bruges, a livré un grand match, multipliant les arrêts pour éviter que Lens ne marque un troisième but et stoppant d'entrée la tentative de Wesley Saïd, le tout premier joueur à s'élancer lors de cette séance d'anthologie.
Mais il se faisait vite voler la vedette par son homologue Brice Samba, qui entamait un show et électrisait Bollaert d'un seul coup. Après avoir encaissé la frappe de Wissam Ben Yedder, le gardien lensois provoquait le destin en allant parler à Youssouf Fofana, le deuxième tireur monégasque. Serein sur le coup, la doublure de Mike Maignan chez les Bleus a alors profité de l'ambiance pour engranger de la confiance. Vanderson en a fait les frais, voyant Samba sortir sa tentative par un plongeon sur la gauche. Dans la foulée, Myron Boadu subissait le même sort, même s'il avait choisi l'autre côté.
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Radoslaw Majecki a dévié le dernier tir au but lensois, celui d'Adrien Thomasson, et a qualifié son équipe pour les seizièmes de finale. (A. « Ce n'est pas du hasard, mes trois arrêts, je les ai travaillés. C'est rare qu'un gardien sorte trois tirs au but sur une séance, mais je sentais bien la chose, tant mieux pour moi, poursuivait Samba, qui a aussi touché les tentatives de Guillermo Maripan et Edan Diop. Mais ça fait chier de sortir de la compétition. » Le mur lensois était d'autant plus frustré du résultat qu'il avait rassemblé ses coéquipiers avant la séance, en leur assurant qu'il réussirait à arrêter des frappes adverses.
Trois des quatre échecs lensois ont été commis par des joueurs entrés en jeu (Saïd, Fulgini et Thomasson), tandis que Facundo Medina a trouvé la barre. En sortant notamment la tentative d'Adrien Thomasson. Hütter estimait aussi avoir été « plus chanceux que Lens ». Mais il était surtout satisfait de voir sur la fin de la séance trois gamins de 19 et 20 ans (Diop, Ouattara et Magassa) réussir avec autorité leurs tentatives. Avec une mention spéciale à Kassoum Ouattara, le joker arrivé en novembre d'Amiens (L2), passeur décisif pour Akliouche pour sa toute première titularisation sous les couleurs monégasques et qui a réussi à prendre Samba à contre-pied. Et permis à l'ASM de continuer de rêver à un trophée qui lui échappe depuis 1991.
Le RC Lens accueillait l’AS Monaco à Bollaert-Delelis lors des 32es de finale de la Coupe de France. Dans un match où les Monégasques ont dominé le premier acte avant que les Lensois ne reviennent dans la partie, ce sont finalement les hommes d’Adi Hütter qui se sont imposés lors de la séance de tirs au but (2-2, 5-6 t.a.b). Il ne fallait pas être en retard au stade ou devant sa télévision car l’affrontement a commencé sur les chapeaux de roues. Après seulement 33 secondes de jeu, Wissam Ben Yedder a su profiter d’une relance ratée de Florian Sotoca pour aller parfaitement tromper Radosław Majecki (0-1, 1'). En grande difficulté pendant plus d’une demi-heure, les Sang et Or ont subi face à des visiteurs beaucoup plus juste techniquement. Parfaitement servi par Kassoum Ouattara, Maghnes Akliouche a alors fait le break dans un but vide (0-2, 21'). C’est avec envie et solidarité que les Pas-de-Calaisiens ont remonté la pente. Lancé vers le but, Elye Wahi s’est écroulé après un contact avec Thilo Kerher mais l’arbitre n’a pas bronché. Privé de leur entraîneur, les Lensois ont continué de pousser pour revenir au score. Totalement indécise, la fin de match semblait malgré tout tourner en faveur des locaux. Mis régulièrement sous pression, Majecki a répondu présent jusqu’au coup de sifflet final. Les deux équipes se sont alors dirigées vers la tant redoutée séance des tirs au but. Une séance où les gardiens se sont grandement illustrés. Malgré un immense Brice Samba dans les cages lensoises, ce sont bien les Monégasques qui sortent vainqueurs de cette séance de tirs au but et qui décrochent leur billet pour les 16e de finale !
| Équipe | Tirs Réussis | Tirs Tentés | Arrêts du Gardien |
|---|---|---|---|
| RC Lens | 5 | 9 | 3 (Samba) |
| AS Monaco | 6 | 9 | 2 (Majecki) |
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