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Le monde du football est rempli de moments spectaculaires et de records impressionnants. Des buts marqués depuis des distances incroyables aux séances de tirs au but interminables, ces exploits captivent l'attention des fans et entrent dans l'histoire du sport.

Séances de Tirs au But: Quand la Tension Atteint Son Paroxysme

Les séances de tirs au but sont souvent considérées comme l'une des épreuves les plus stressantes et imprévisibles du football. Elles mettent à l'épreuve les nerfs des joueurs et des supporters, et peuvent durer extrêmement longtemps.

Records Mondiaux

En Israël, à l’occasion d’une rencontre entre le SC Dimona et Shimshon Tel Aviv, le record du monde de la plus longue séance de tirs au but a été battu. Un nouveau record du monde a été établi, avec pas moins de 56 tirs au but au total. C’est le nombre de tirs au but qu’il a fallu pour départager le SC Dimona et Shimshon Tel Aviv, en Israël, mardi 21 mai. Après un match nul (2-2) au terme de la prolongation, les deux équipes ont dû passer par la case tirs au but.

Une séance qui a duré éternellement puisqu’il a fallu 23 tirs réussis au Dimona pour venir à bout de son adversaire (23-22). Et les joueurs de Dimona ont finalement eu les nerfs les plus solides pour sortir vainqueurs, avec 23 tirs réussis contre 22 pour leurs adversaires, pour un total de 28 tirs par équipes. Au bout du bout du suspense. En demi-finales des playoffs de 3e division en Israël, le SC Dimona est venu à bout de Shimshon Tel Aviv, mardi soir, au terme d’une séance de tirs au but interminable et irrespirable.

Le précédent record remontait à mars 2022, lors d’une rencontre opposant Washington à Bedlington, en Angleterre. Il a fallu 54 tirs au but pour que Washington (club de 10e division anglaise) s'impose face à Bedlington (3-3, 25-24 aux t.a.b.) lors d'une interminable mort subite. Un record. Après un match déjà prolifique (3-3), les deux clubs du nord-est de l'Angleterre ont dû tirer 54 tirs au but pour se départager. Washington, club de 10e division anglaise, s'en est finalement tiré (25-24) avec la victoire et un record.

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Les amateurs de statistiques pourront noter que seulement 5 penalties ont été manqués. Selon la BBC, il y a également eu plus de tirs marqués que de spectateurs présents au stade situé à Sunderland. Les 40 fans pourront se targuer d'avoir assisté à une partie qui pourrait rentrer dans le livre Guinness des records. Jusqu'ici la meilleure marque culminait à 48 tentatives. En 2005, les Namibiens du KK Palace avaient vaincu les Civics (17-16).

En Angleterre, le match d’Ernest Armstrong Memorial Cup entre Washington et Bedlington s’est décidé au terme d’une séance de tirs au but dantesque, entrée dans l’histoire. Ces deux équipes anglaises s’affrontaient dans le cadre de l’Ernest Armstrong Memorial Cup. Un match spectaculaire puisque le tableau d’affichage indiquait 3-3 à l’issue du temps réglementaire. Il a donc fallu attendre les penalties pour dégager un vainqueur. Et quelle attente! Pas moins de 54 tentatives ont été nécessaires, Washington - pensionnaire de 10e division - l’ayant finalement emporté… 25-24. Il s’agissait tout simplement de la plus longue séance de tirs au but recensée jusqu’à présent.

Pour l’anecdote, le 10 mars 2022, seules 40 personnes ont assisté à ce moment d’histoire. Vous l’aurez compris, il y a donc eu plus de tirs que de têtes présentes.

Record en France

Le record de France de la plus longue séance de tirs aux buts a été battu en Dordogne il y a une dizaine de jours lors d'une rencontre de coupe régionale entre Javerlhac et Belvès. La rencontre n'avait en apparence rien pour devenir historique, et pourtant. La Dordogne Libre rapporte que le 11 septembre, en coupe régionale de Nouvelle-Aquitaine, Javerlhac et Belvès ont fait match nul 3-3 avant de se départager dans une séance de tirs au but qui fera date : 46 tirs au but, exceptionnel (21-20).

La séance a finalement durée plus de 35 minutes et a vu les visiteurs sortir vainqueurs. Au niveau mondial, une séance de 62 tirs en Corée du Sud en 2019 n’ayant apparemment pas été homologuée, la palme serait anglaise et vieille de seulement six mois: en mars dernier, deux clubs amateurs, Washington et Bedlington, auraient mis 54 tirs pour se départager (25-24). L’un des arbitres assistants m’a glissé, avant le match, qu’il sentait que cela allait durer longtemps, révélait Julien Delage, le secrétaire du club de Javerlhac, spectateur ce jour-là. Il ne pensait pas si bien dire !

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Le dimanche 11 septembre dernier, un record de France a été pulvérisé dans le plus grand anonymat. Jusqu'à la publication d'un article de nos confrères de Dordogne Libre paru ce mercredi. Celui-ci informe que la rencontre de Coupe de Nouvelle-Aquitaine entre Javerlhac et Belvès a donné lieu à une séance de tirs au but rentrée dans les annales du football hexagonal. Incapables de se séparer au bout du temps réglementaire, puis du temps additionnel, les deux clubs ont alors automatiquement basculé sur les coups de pied de réparation, sans passer par la case prolongation.

Les acteurs l'ignoraient mais ils allaient entrer dans l'histoire. Toujours aussi proches, y compris dans ce nouvel exercice, les deux communes périgourdines se marquent à la culotte et atteignent rapidement la barre des dix tirs au but de part et d'autre. Puis celle des vingt, donc des 40 au total. Et celle des 44, signifiant que les onze acteurs des deux camps, incluant les gardiens de but, se sont d'ores et déjà présentés à deux reprises dans la surface de réparation.

Lors du 3eme passage, la situation s'est enfin décantée. Anthony Boulestier de Javerlhac, habituellement si précis, a expédié son penalty sur le poteau. "Sur les deux premiers, je ressentais la pression. Là, c'était bien retombé. J'y suis allé serein. J'aurais sans doute dû y mettre la même concentration" a confié le joueur à Dordogne Libre. Cet échec a donc mis fin à une séance de tirs au but longue de 35 minutes ponctuée par 46 tentatives (20-21). Un nouveau record en France.

Une séance de tirs au but qui dépasse les cinq penaltys initiaux par équipe, c’est relativement fréquent. Que certains joueurs aient à tirer deux fois, car tout le monde y est déjà passé une fois, c’est déjà plus rare. Alors devoir tenter trois fois sa chance, c’est quasiment du jamais vu. C’est pourtant ce qui est arrivé à deux joueurs, un de Javerlhac et un de Belvès, deux équipes de Dordogne qui s’affrontaient le 11 septembre dernier, lors d’un 2e tour de coupe régionale. Pas vraiment un derby tant il est difficile de faire plus éloigné que Javerlhac, à la limite de la Charente, et Belvès, à l’autre extrémité du département. Les deux équipes faisaient match nul 3-3 avant de se départager dans une séance de tirs au but qui fera date.

Il y avait 3-3 à la fin du temps réglementaire. Le reste appartient à l’histoire…

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Séances de Tirs au But Mémorables en Coupe du Monde

La séance de tirs au but fait son retour pour les rencontres à élimination directe de la Coupe du monde 2022. Pour se rappeler la première séance de tirs au but effectuée dans la compétition internationale, il faut remonter près de 40 ans en arrière... La célèbre France-RFA 1982 à Séville En effet, c'est la demi-finale de Coupe du monde 1982 qui va se jouer, pour la première fois, sur des penalties ! Un match qui est encore dans toutes les mémoires des fans des Bleus. On parle de la très célèbre nuit de Séville.

L'Allemagne de l'Ouest et la France réalise l'une des plus belles parties de l'histoire de la compétition. Malgré une avance de deux buts en prolongations, la France se fait reprendre et doit disputer cette séance de tirs au but. La première reste, encore aujourd'hui, la plus longue de l'histoire de la compétition. On a eu le droit à près de 12 tentatives, pour une victoire 5 à 4 de la RFA. C'est un record qui sera égalé près de 12 ans plus tard.

La Roumanie et la Suède luttent pour une place dans le dernier carré de cette Coupe du monde. Et c'est la sélection suédoise qui s'impose, lors de cette séance de tirs au but, après 12 tentatives, sur le même score de 5 à 4.

Après l’invraisemblable scénario des prolongations, où quatre buts sont inscrits en 17 minutes, arrive donc la première séance de tirs au but de l’histoire de la coupe du monde. Les Bleus sont si épuisés qu’on voit mal comment Michel Hidalgo va faire pour trouver cinq volontaires. Ce sera donc Giresse, Amoros, Rocheteau, Six et Platini. Les trois premiers marquent (avec une mention spéciale à Amoros qui n’a que vingt ans et dont le calme est sidérant).

En face, Stielike vient de tirer sur Ettori et Six, qui joue alors à Stuttgart, a l’occasion de donner un avantage quasi-définitif aux Bleus. Mais sa frappe du gauche est renvoyée par Schumacher, et Platini termine les poings serrés en lâchant un « fais chier ! » alors qu’il pensait envoyer les Bleus en finale.

Quatre ans plus tard, c’est au terme de ce qui restera sans doute comme le plus grand match de son histoire que l’équipe de France se retrouve à l’épreuve des tirs au but contre le Brésil. Qu’elle en soit arrivée là tient du miracle, tant les Auriverde ont dominé et se sont créé des occasions à la pelle. Mais Bats et les poteaux se sont toujours trouvés sur la trajectoire, et ça continue pendant la séance de tirs au but. La frappe sans élan de Socrates est repoussée par le gardien d’Auxerre. Stopyra et Amoros, toujours lui, transforment leur tentative.

Quand vient le tour de Bellone, on n’est pas rassuré, et l’attaquant monégasque non plus. Mais le gardien brésilien Carlos crache sur le ballon, ce qui met en rage le gaucher qui allume un pétard. Poteau, ricochet sur la tête du gardien et but. Histoire de pimenter un peu la sauce, Platini dont c’est l’anniversaire tire au-dessus de la lucarne, mais Julio Cesar trouve le poteau de Bats juste après.

Si l’adrénaline est la plupart du temps à son maximum dans ce genre d’épreuve, il arrive pourtant que ce ne soit pas le cas. Lors de l’Euro 96 en Angleterre, les Bleus de Jacquet ont trouvé la défense qui fera merveille pendant quatre ans, mais l’attaque est en panne, pas aidée par un Zidane hors de forme. En quarts de finale contre les Pays-Bas, il ne se passe pas grand chose hormis un coup-franc hollandais sur le poteau à cinq minutes de la fin (suite à une main de Desailly à la limite de la surface de réparation) et un face-à-face Seedorf-Lama à la dernière minute. Les prolongations ne donnent rien.

Contre la République tchèque dans un stade d’Old Trafford aux deux-tiers vide, les Bleus sont privés de Deschamps et Desailly joue au milieu. Là non plus, il ne se passe rien hormis un tir de Djorkaeff sur la barre à l’heure de jeu. Au bout d’un ennui considérable, et d’un nouveau 0-0, les tirs au but se profilent. Jacquet fait tirer les mêmes et dans le même ordre (Zidane, Djorkaeff, Lizarazu, Guérin et Blanc) et comme trois jours plus tôt, ils marquent tous. Les Tchèques aussi.

Cette fichue demi-finale n’en finira donc jamais ? Reynald Pedros se dévoue et fait une Bossis en tirant sur Kouba.

Autant dire qu’il faut chercher à la loupe pour trouver l’ordre des tireurs. Merci au passage à Matthieu Delahais pour m’avoir signalé cet oubli. Après un 2-2 contre le Maroc lors du tournoi Hassan II, comme le réglement le prévoit, un vainqueur doit être désigné par une séance de tirs aux but sans prolongation. Quatre des cinq premiers tireurs français marquent (Blanc, Lebœuf, Trezeguet et Pirès et Vieira), Djorkaeff échouant en deuxième position. Il en faut plus pour dissuader Aimé Jacquet décide de renouveler son dispositif Euro 96 ceinture et bretelles lors du quart de finale mondial contre l’Italie le 3 juillet 1998.

Avec un milieu à trois récupérateurs (Karembeu, Deschamps, Petit) et un seul attaquant de pointe (Guivarc’h), les Bleus résistent bien mais peinent à se montrer dangereux devant. En prolongations, c’est même Roberto Baggio qui manque de quelques centimètres la cage de Barthez qui était battu. Lors de la séance des tirs au but, Zidane marque le premier, Baggio égalise. Mais Lizarazu échoue et l’Italie prend l’avantage par Albertini. Autant dire que la pression est terrible pour Trezeguet et Henry, vingt ans chacun, mais il en faut plus que ça pour impressionner les Monégasques. D’autant qu’Albertini a vu son tir repoussé par Barthez. Laurent Blanc redonne l’avantage aux Bleus, et la frappe de Di Biagio tape la transversale. Barthez n’a pas encore réalisé que la séance était finie.

La septième séance de tirs au but intervient au terme d’un match amical, en préparation de l’Euro 2000 au Maroc, toujours au tournoi Hassan II. Au terme d’un 2-2 contre le Japon, comme il faut un vainqueur, les tirs au but sont organisés sans prolongation. Les Bleus l’emportent en quatre tirs. La plus cruelle épreuve, à ce jour, est sans doute celle de Berlin le 9 juillet 2006. Jouer une finale de Coupe du monde au tirs au but, voilà une idée franchement stupide, alors qu’il serait tout à fait possible de rejouer la finale trois jours plus tard, le tournoi étant terminé.

En tout état de cause, ce sont bien les Italiens qui sont ravis d’être encore vivants après deux heures de jeu qu’ils finissent sur les rotules. Mais les Bleus ont perdu Vieira sur blessure en début de deuxième mi-temps, et quand la séance de tirs au but arrivent, ils ne sont plus dans le match. Zidane a été exclu dix minutes plus tôt, et comme Henry et Ribéry sont sortis, leur moral est dans les chaussettes. Domenech désigne les deux attaquants remplaçants Wiltord et Trezeguet, et trois défenseurs (!), Abidal, Sagnol et Gallas (Malouda se faisant oublier). Mais comme la transversale repousse (devant la ligne cette fois) la frappe de Trezeguet, et que les Italiens font un sans-faute, la série se termine à 5-3 et Gallas ne tire pas.

Il faudra attendre quinze ans pour revoir un tel exercice, et il n’aura pas plus de succès que le précédent. Le 28 juin 2021 à Bucarest contre la Suisse en huitième de finale d’un Euro dont ils sont les favoris, les Bleus se cassent les dents en étant poussés à la prolongation après avoir menés 3-1 à un quart d’heure de la fin. Lors de la séance de tirs au but, Paul Pogba, Olivier Giroud, Marcus Thuram et Presnel Kimpembe font le job, tout comme les cinq tireurs suisses. Il ne reste plus que Kylian Mbappé, qui a raté plusieurs fois le cadre pendant le match.

Il ne fallait pas en arriver là : contre l’Argentine en finale de la Coupe du monde 2022, et contre Emiliano Martinez, grand spécialiste du genre, alors que deux des spécialistes français de l’exercice (Giroud et Griezmann) ne sont plus sur le terrain, on se doutait que la séance de tirs au but allait être douloureuse. Et ça n’a pas raté. Alors que les quatre tireurs argentins transformaient leur tentative (2-4), les Bleus échouaient deux fois par Kingsley Coman et Aurélien Tchouaméni, rendant inutiles les tirs victorieux de Kylian Mbappé (le premier) et de Randal Kolo Muani (le quatrième). Perdre une finale de Coupe du monde aux tirs au but, c’est très dur.

Et c’est au moment où on ne les attendaient plus que les Bleus en ont enfin gagné une : le 5 juillet 2024 contre le Portugal à Hambourg. Au terme d’un match très frustrant où ils ont encore canardé les tribunes, et alors que Griezmann et Mbappé étaient sortis et que Giroud n’avait pas pu rentrer (changement demandé à la 120e...), les cinq tireurs ont tous marqué (5-3), même si la liste était plutôt improbable : Ousmane Dembélé, Youssouf Fofana, Jules Koundé, Bradley Barcola et Théo Hernandez, le seul spécialiste de la série.

Au terme d’un match palpitant contre la Croatie en quart de finale retour de Ligue des Nations, les Bleus l’emportent 2-0, et comme d’habitude depuis 2006, ne font pas la différence en prolongation. Ce sont donc les tirs au but, et cette fois, Mike Maignan arrête les tentatives de Nikola Moro et de Josip Stanisic, alors que Franjo Ivanovic avait manqué le cadre.

C’est Laurent Blanc qui détient le record de tirs au but réussis, avec quatre tentatives entre 1996 et 1998. Youri Djorkaeff en a lui aussi tiré quatre mais il en a manqué un, certes anecdotique contre le Maroc. Enfin, Zinedine Zidane en a réussi trois sur trois (96 et 98), toujours en premier tireur. Il aurait pu faire aussi bien que Blanc s’il n’avait pas été exclu en prolongations à Berlin.

Tableau des Tireurs et Échecs

Compétition Année Tireurs Ayant Échoué
Coupe du Monde 1982 Six, Bossis
Coupe du Monde 1986 Platini
Euro 1996 Pedros
Coupe du Monde 1998 Lizarazu
Coupe du Monde 2006 Trezeguet

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