Le pistolet à blanc 8mm est une réplique d'une arme réelle, conçue pour simuler un tir sans projeter de balle. En effet, le canon est modifié pour empêcher l'insertion et le tir de munitions réelles.
Une balle à blanc contient de la poudre compressée, similaire à une balle réelle, mais sans ogive métallique. Lors du tir, cette poudre explose, produisant un bruit fort et de la fumée, imitant fidèlement une arme à feu réelle.
Utilité :
Les balles en caoutchouc de gros calibre sont insérées dans un embout vissé au bout du canon. Lors du tir, l'explosion de la balle à blanc projette la balle en caoutchouc avec une force considérable.
Les cartouches à blanc sont des munitions factices conçues pour être utilisées dans des armes d'alarme. Elles ne contiennent aucun projectile et produisent une détonation sonore puissante, imitant le tir d’une vraie arme à feu, sans danger létal. Ce type de munition non létale est idéal pour des usages variés : défense personnelle, entraînement au tir, reconstitution historique, ou encore effets spéciaux dans le cinéma et le théâtre.
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Lors du tir, la poudre explose et génère un bruit fort et de la fumée, mais sans libération de balle.
Utiliser une cartouche à blanc pour la défense permet de dissuader un agresseur de façon non létale. Le bruit impressionnant produit par des calibres comme le 9 mm PAK ou le 8 mm suffit souvent à interrompre une agression sans mettre en danger la vie humaine.
Ces munitions d’alarme sont idéales pour les personnes cherchant une solution de protection légale, puisqu’elles appartiennent à la catégorie D. Leur acquisition est autorisée à toute personne majeure en France.
Elles permettent également de se familiariser avec le maniement d’un pistolet d’alarme ou d’un revolver à blanc, avant un éventuel passage aux armes réelles.
Les munitions factices sont disponibles dans plusieurs calibres, adaptés à différents modèles d’armes d’alarme.
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Les calibres les plus répandus :
Différences entre cartouches à blanc, à gaz CS, au poivre et flash :
Ces variantes permettent de choisir la munition non létale la mieux adaptée à votre situation ou à votre scénario d’utilisation.
Voici quelques marques reconnues pour leur qualité et compatibilité avec les armes d’alarme :
Bien que ces cartouches de catégorie D soient moins dangereuses que des munitions réelles, leur usage nécessite de respecter quelques règles :
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Si l’on s’en réfère à la législation française, les pistolets d’alarme sont classés dans les armes de catégorie D, donc en vente libre. Il est ainsi tout à fait possible de s’en procurer un, à condition toutefois d’être âgé d’au moins 18 ans. Le port d’un pistolet d’alarme est quant à lui interdit.
Les armes à blanc ou d’alarme ont souvent posé un problème aux législateurs européens ou français du fait, pour certains modèles (les plus anciens) d’une possible transformation, ou simplement de leur ressemblance avec une vraie arme à feu (pour les plus récents conçus pour que toute tentative de modification entraine la destruction).
Rappelons que plusieurs textes ont bien posé le cadre et conservé dans leur catégorie d’origine les armes transformées. Malheureusement le remède qui est présenté risque d’être pire que le mal, en particulier par un effet de substitution.
Résumé :
Les armes d’alarmes sont classées normalement en catégorie C 12° à compter du 1er juillet 2024. Il faut un certificat médical pour les acquérir. Si l’acquisition et la mise en possession nécessitent l’inscription dans le SIA, celles déjà détenues ne sont pas à déclarer. Pas de règle de stockage particulière.
A noter que l’absence d’un des trois premiers critères conduira à reclasser l’arme en C1° ou C3° voire B. Quand à l’absence du système d’alimentation, il établira qu’il ne s’agit pas d’une arme, mais d’un objet non classé.
Surtout la difficulté à qualifier la notion « d’aisément transformé » risque de susciter de la jurisprudence et surtout des ennuis à moult possesseurs de bonne foi d’armes d’alarme ou de signalisation anciennes.
Du temps des « anciennes » règlementations, c’était la notion d’utilisation « outillage courant » employé dans le paragraphe 5 de la 4ème catégorie de l’article 2 du décret n°95-589 du 6 mai 1995.
Autrefois classées en catégorie D§i), elles sont désormais classées en catégorie C12°... Par contre les système d’alimentation de toutes armes de catégorie C (donc y compris les C12) sont désormais classés uniquement en C10 [R311-2 III alinéa10).
Ne nécessite pas la présentation d’un titre (Art R312-54) mais simplement d’un certificat médical de moins d’un mois (Art R312-53). A noter que dans la note aux armuriers citée plus bas (Le côté officiel), il est indiqué : L’acquéreur relevant de la catégorie « détenteur sans titre » n’a pas à produire le certificat médical au moment de l’achat.
Que l’arme soit trouvée ou provienne d’un héritage, cela implique déclaration via la création d’un compte SIA au titre de l’alinéa 2 du R312-84 et nécessite la présentation d’un certificat médical de moins d’un mois (Art R312-55) sous le même régime que les armes non létales (C3°) et les armes neutralisées (C9°).
Et heureusement car sinon il aurait fallu fournir un certificat médical, mais également ouvrir un compte SIA et éventuellement subir l’enquête administrative. De quoi transformer bien des quidams en potentiels délinquants par méconnaissance et mettre à rude épreuve le SIA. Mais heureusement, nous n’en sommes pas là !
Cette nouvelle catégorie C12° ne constituant pas une arme à feu au sens du CSI, les conditions de stockages prévues par l’article R314-4 ne s’appliquent pas (Voir article.).
Ce qui est heureux car cela aurait enlevé tout intérêt à l’’arme à blanc, qui impressionne par son simple bruit, par rapport aux armes classées en C3 (gomme-cogne), voire celles utilisées pour la défense et détenues par les « personnes exposées à un risque sérieux ».
A l’inverse de ces dernières, elle restera disponible pour pouvoir être utilisée au moment précis où le risque sérieux se matérialise ! Et accessoirement cela facilitera la tâche des collectionneurs et musées...
En théorie c’est simple :le port et le transport sont interdits, sauf motif légitime, aussi bien pour les armes (catégorie C) que pour les munitions (catégorie D) (Art L315-1). Par contre les contraintes de transport de l’article R315-4 ne s’imposent pas puisqu’il ne s’agit pas d’arme à feu au sens du CSI.
Si pour les collectionneurs, tireurs, chasseurs le titre légitime le transport et les motifs sont ceux habituels, Si la carte de collectionneur permet le port durant une reconstitution historique et si le permis de chasse valide le permettrait en théorie en action de chasse (sous réserve qu’une arme d’alarme et de signalisation puisse être considérée comme « destinées à être utilisées en action de chasse ».
Pour les acheteurs courants, les motifs légitime de transport sont assez limités (de/vers un armurier, déménagement).
Hors la sanction n’est pas négligeable : jusqu’à 30 000 EUR pour une personne seule et 2ans d’emprisonnement (au delà 75 000 EUR et 5 ans). De plus il y a inscription au FINIADA.
Pour le transport, l’absence de contraintes de transport réglementaire a un effet pervers : parfois la différence entre port et transport d’une arme immédiatement utilisable est ténue et à l’appréciation des Forces de l’ordre puis de la justice.
C’est pourquoi nous recommandons d’utiliser les méthodes de transport habituels des armes à feu de catégorie C (verrou de pontet ou fourreau/ valise fermés à clé ou démontage d’un élément ainsi il pourra être démontré qu’il s’agit d’un transport, permettant ainsi d’éviter bien des ennuis (même condamnations, dont inscription FINIADA, que pour l’absence de motif légitime).
Attention, comme pour toute les autres armes de catégorie C, il convient de respecter la procédure prévue par l’article R314-24.
Comme les armes d’alarme et de signalisations font désormais parties de la catégorie C, l’inscription au FINIADA rend impossible l’acquisition ou la détention de ces armes. Toutefois les conditions de cession ou de destruction doivent désormais être celles de la catégorie C (cf.
Attention pour les personnes fichées au FINIADA uniquement au titre des L312-3 ou L312-3-1 du CSI (pour lesquelles seules les armes de catégories A à C sont interdites), vous êtes désormais obligés de vous dessaisir de vos armes à blanc ou d’alarme du fait de leur changement de catégorie.
En effet, création d’un compte SIA et donc fichage risquent de rebuter plus d’un candidat à l’achat. Mais surtout ce décret arrive comme un cheveu sur la soupe à une heure où rien n’est prêt pour son application : les numéros RGA des armes d’alarme et de signalisation n’existaient pas. Les armes en stocks chez les importateurs sont entrées en catégorie D, elles ne figurent pas sur leur LPN (Livre de Police Numérique) et la profession n’a pas de consigne claire pour gérer la transition. Mod.
La cartouche à blanc ne contient pas de balle. Elle reproduit le son d’un tir réel sans expulser de projectile.
Oui, elles sont en vente libre pour les personnes majeures. Elles entrent dans la catégorie D.
Elles permettent une dissuasion sonore. Pour plus d'efficacité, préférez les cartouches CS ou au poivre.
Il faut vérifier le calibre indiqué sur votre arme d’alarme ou sa notice.
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