La pêche sous-marine, aussi appelée « chasse sous-marine » ou « pêche en plongée », est un sport subaquatique qui consiste à explorer les profondeurs et à capturer sous l’eau certains poissons, mollusques, crustacés, etc.
La pratique de la chasse sous-marine est très ancienne et aurait débuté dans l’Antiquité. Elle était d’abord une activité de subsistance, car elle permettait aux populations de se nourrir. Les pêcheurs pratiquaient déjà l’apnée et prélevaient des crustacés, des éponges de mer et des coquillages. Il y a 5 000 ans, en Égypte, les monuments étaient déjà ornés de coquilles d’huîtres.
Le développement des techniques de pêche et des équipements s’est fait au fil des siècles, comme l’évolution du scaphandre, l’invention du harpon par les Polynésiens ou encore l’étude du phénomène de décompression. Ces avancées ont permis de rendre cette activité moins dangereuse et plus accessible.
La plongée sous-marine est progressivement devenue une pratique de loisirs et de tourisme.
Avant toute chose, il est très important de vous renseigner sur la réglementation et les lois applicables en matière de plongée et de pêche sous-marine dans la région où vous êtes.
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Le respect des règles en matière de chasse sous-marine permet :
Avant de plonger dans les profondeurs, assurez-vous de bien pouvoir reconnaître les espèces marines protégées et de chasser en toute légalité.
Pour commencer correctement la chasse sous-marine, il est primordial de vous former pour acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à une plongée en toute sérénité. La formation à la chasse sous-marine doit être réalisée auprès d’un organisme agréé de formation et avec l’accompagnement d’un moniteur.
Avant de débuter la CSM, vous devez :
Quelques vérifications s’imposent avant d’effectuer votre session de pêche sous-marine :
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Partez toujours en binôme lorsque vous plongez. Plonger à deux assure une surveillance mutuelle et un soutien en cas d’urgence, comme une panne de matériel ou un problème de santé.
La pêche sous-marine se pratique en apnée avec une combinaison, des palmes, un masque, un tuba, une ceinture de plomb, une bouée de signalisation avec un drapeau et une arbalète sous-marine (ou fusil harpon) si vous chassez des poissons.
L’usage du harpon, qu’il soit propulsé par un fusil ou une arbalète, est interdit aux mineurs de moins de 16 ans (arme de catégorie D). La réglementation précise que la force propulsive ne peut être développée au moyen d’un « mélange chimique ou à la détente d’un gaz comprimé, sauf si la compression de ce dernier est obtenue par l’action d’un mécanisme manœuvré par le seul utilisateur ».
Il ne doit jamais être tenu hors de l’eau et ne peut pas être utilisé pour la capture de crustacés. En dessous de 16 ans, la capture d’oursins ou de mollusques est cependant autorisée, tout comme l’usage de la foëne à main (ou pole spear, longue flèche munie d’un élastique que le chasseur sous-marin enfile autour de sa main ou de son poignet).
L’équipement de plongée sous-marine dépend du type de plongée que vous souhaitez faire. Si vous voulez pratiquer au niveau des côtes et plonger en apnée, un masque, des palmes et un tuba seront suffisants. Choisissez une combinaison adaptée à votre morphologie et à la température de l’eau pour vous assurer une protection thermique optimale.
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Pour vous aider à choisir l’équipement de plongée approprié à votre niveau d’expérience, à vos besoins et à votre budget, vous pouvez consulter un professionnel ou un instructeur. Vous bénéficierez ainsi de conseils personnalisés et pourrez plonger bien équipé(e) et en toute quiétude.
Il est obligatoire de respecter la réglementation générale des pêches maritimes et la réglementation spécifique à la pêche sous-marine (zones d’interdiction, protection de certaines espèces, etc.). Il est ainsi indispensable de se renseigner auprès de l’administration des Affaires maritimes locales.
Afin de préserver le milieu marin, cette activité est très réglementée. Si elle ne nécessite pas de permis de chasse spécifique, le chasseur sous-marin doit être couvert par une assurance (responsabilité civile).
La pêche sous-marine doit s’inscrire dans une démarche durable. C’est notamment pour cela qu’elle est exclusivement réservée à la consommation personnelle. Certaines espèces sont notamment interdites :
D’autres sont réglementées (l’oursin, l’ormeau, la coquille Saint-Jacques, le thon rouge et le bar) et il est pour cela indispensable de vous renseigner avant de partir en mer.
De manière générale, il est interdit de pêcher à moins de 150 mètres des embarcations de pêche ainsi que des engins de pêche signalés par des balisages, à l’intérieur des ports, des zones de baignade, des cantonnement, des réserves et des zones militaires.
Afin d’être certain de pouvoir pêcher et de ne prendre aucun risque, il est encore une fois impératif de se renseigner auprès des autorités maritimes compétentes sur les lieux autorisés et interdits.
Afin de vous fondre dans l'eau, et vous rapprocher au maximum des poissons, plusieurs techniques existent. Lorsque vous êtes dans l'eau, vous devez faire preuve d'adaptation, que ce soit dans vos mouvements ou dans vos approches.
Dans les faits, vous palmez doucement et maintenez le fusil devant vous, dans la même direction que votre regard qui scrute les proies - vous voilà prêt à tirer à tout instant. Pour pratiquer la chasse à l’indienne, une grande réactivité et de bons réflexes sont nécessaires : ce qui s’acquière avec le temps.
Affinez votre technique selon l’univers où vous évoluez :
Cibles : les espèces chassées sont très variables, parfait pour les débutants. Côté équipement, privilégiez les fusils entre 70 et 90 cm.
Souvent privilégiée par les novices, cette technique se pratique dans peu d’eau, sur des rochers ou le long d’une digue, mais aussi dans les posidonies. Une bonne visibilité sera précieuse pour repérer les cavités. Approchez le trou de côté ou d’en haut, mais jamais de face ! Et avant de tirer, soyez bien sûr de l’espèce pour anticiper sa réaction et vérifier qu’il ne s’agit pas d’une espèce protégée.
Cibles : les congres, murènes, rascasse (attention aux épines dorsales !) ou poulpes, qui sont friands de l’ombre. Côté équipement, optez pour un petit fusil de 50 cm, gage de maniabilité - et une flèche d’un bon diamètre (6,5 mm) pour la résistance.
Pour être efficace, la technique de la chasse à la coulée demande expérience et entraînement. Depuis la surface, vous repérez votre proie sur un fond sableux ou rocheux, puis vous fondez silencieusement sur elle. Votre canard doit être impeccable, votre descente précise, rapide, discrète et votre tir précis. Une profondeur de 5 m minimum est donc nécessaire pour ne pas vous faire repérer à l’avance par le poisson : du coup, bonne apnée exigée !
Cibles : soles, rascasses et turbots ne seront pas trop craintifs. Privilégiez un fusil de pêche plutôt long pour la précision (1 m et plus).
Pour cette technique, vous restez immobile, posé au fond (ou entre 2 eaux pour les plus confirmés) en vous servant du relief pour vous cacher. Par exemple, positionnez-vous entre 2 rochers ou derrière des algues. Une bonne apnée est ici aussi indispensable, tout comme un bon lestage pour rester collé au fond. Ce type de pêche sous-marine requiert contrôle de soi et précision, elle est donc plutôt réservée à des chasseurs expérimentés.
Cibles : elles seront variables : loups, sars, daurades... Pour la chasse à l’affût, la longueur du fusil sera directement lié à la visibilité de l'eau (plus l'eau sera claire, plus on pourra opter pour une arbalète longue) En général, l'agachon se pratique au minimum avec une arbalète de 75cm.
Aussi appelée la « chasse dans le bleu », elle se pratique au large, en pleine eau. L’éloignement de la côte et les grosses proies tirées qu’elle implique, la rendent réservée aux chasseurs experts, qui affichent une excellente condition physique et une connaissance accrue de l’environnement (courant, météo, espèces…).
Cibles : ici, ce sont les gros poissons de pleine mer qui sont visés. Pour les fixer, un fusil long (1,20 m et plus) est conseillé : il vous procurera puissance et précision. Un moulinet sera aussi indispensable pour remonter votre proie tranquillement tout en restant en surface.
C’est la seule technique permise aux chasseurs sous-marins âgés de moins de 16 ans. Elle est en effet idéale pour les jeunes qui n’auront pas la force de recharger le fusil. Elle oblige à être proche du poisson et à faire preuve d’une bonne précision. C’est en cela, la meilleure technique d’apprentissage pour s’initier à la chasse sous-marine !
Mieux vous connaîtrez l’environnement et la biologie de vos proies, plus vous comprendrez leur mode de vie et mieux ce sera pour les trouver…
Voici un résumé des obligations et recommandations pour la pêche au fusil harpon :
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