Le set 21309 NASA Apollo Saturn V est un hommage en briques à l'une des plus grandes réalisations de l'humanité dans le domaine spatial. Cet ensemble LEGO Ideas, qui a connu un succès retentissant, offre une expérience de construction immersive et un modèle final impressionnant.
Un peu de culture, pour commencer, ça ne fait jamais de mal. Saturn V est un lanceur géant développé dans les années 1960 par la NASA pour le programme spatial habité Apollo. Utilisé sans aucun échec entre 1967 et 1973, il a placé en orbite les vaisseaux qui ont déposé les astronautes américains sur le sol lunaire. Cette énorme fusée de 2 800 tonnes, capable de placer 118 tonnes en orbite basse terrestre, a été développée dans le contexte de la course à l’espace opposant Américains et Soviétiques. C’est le premier lanceur à mettre en œuvre des moteurs brûlant le mélange cryogénique performant d’hydrogène et d’oxygène liquides.
Une boîte plutôt imposante (normal, me direz-vous, vu la taille du set), mais que pour ma part je trouve relativement contenue, étant données les dimensions finales de la fusée. Celle-ci est représentée sur la boîte, premier étage allumé, en plein vol vers la lune. On y voit également un petit encart avec 2 astronautes et le module lunaire, et un autre qui récapitule la taille de l’engin : pas moins d’un mètre de haut, pour 18 cm de large à la base. Au dos de la boîte, on retrouve un synoptique du déroulement de la mission lunaire, illustré avec le modèle Lego. Sur le côté, on voit les différents étages séparés les uns des autres, avec leurs noms : Premier étage S-IC, Deuxième étage S-II, Troisième étage S-IVB, Module lunaire, Module de service, Module de commande et enfin Tour de sauvetage.
A l’intérieur, une notice un peu « vintage » dans la présentation, avec à l’intérieur tout plein de détails sur les missions Apollo et leur déroulement. Malheureusement, pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec la langue de Shakespeare, tout est en anglais. A côté d’elle, 12 sachets de pièces numérotés, autant dire que le tri va se réduire au strict minimum, premier bon point. Pratiquement chaque ouverture d’un sachet de pièces va révéler des pièces très intéressantes, que les MOCeurs confirmés ne manqueront pas de savoir utiliser à bon escient.
On commence donc par l’assemblage du premier étage, et c’est plus précisément par l' »intérieur » de celui-ci que démarre la construction. C’est donc avec le deuxième sachet de pièces que démarre l’habillage, avec l’assemblage de 4 modules identiques qui vont venir se fixer sur nos pièces rouges. C’est avec le sixième sachet que l’on assemble les réacteurs de notre fusée, avec encore quelques belles pièces à ajouter à l’inventaire de ce set, qui commence à être vraiment très riche.
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Le principe constructif retenu pour l’assemblage du premier étage reste le même pour l’assemblage du second, étant donné que celui-ci fait le même diamètre que le premier. On commence donc par assembler son « cœur », auquel on ajoute un habillage, d’abord à base de slopes, puis de pièces fixées aux clips laissés en attente, et on termine par l’assemblage des réacteurs du deuxième étage. Il faut bien veiller, tout au long de la construction de la fusée, à lire finement les instructions.
On remarque sur la dernière photo présentée dans la galerie au dessus les barres laissées en attente dans les angles. Celles-ci vont venir s’enficher dans les clips laissés en attente lors de l’assemblage du premier étage, permettant d’assembler ou de séparer les deux étages facilement.
Le troisième étage a été (pour moi) l’étape la plus « galère » de l’assemblage de la fusée. En effet, celui-ci est beaucoup moins rigide que les deux précédents, de par son diamètre plus faible.
L’assemblage touche à sa fin, puisqu’on attaque ici le douzième et dernier sachet de pièces. On termine enfin avec l’assemblage du module lunaire en lui-même et de sa petite saynète associée, avec le drapeau américain sur la surface lunaire et ses 2 astronautes (rappelons qu’un des trois est resté en orbite autour de la lune), puis l’assemblage de l’amerrissage, et enfin par les supports qui permettent d’exposer notre fusée en position horizontale.
On manque de superlatifs tellement ce set présente de qualités. Si, peut-être un truc : les « microfigs » qu’on aurait aimé identifiables, et plus grandes… mais c’est vraiment pour chipoter. Reste maintenant à résoudre un dernier problème : où exposer ce set qui reste difficile à caser au vu de sa taille, mais n’est-ce justement pas une des raisons pour lesquelles on l’a acheté ?
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À l’occasion du cinquantième anniversaire des premiers pas sur la Lune, je me suis intéressé aux sets LEGO inspirés par le travail de la NASA. Après tout, ce partenariat, qui n’est pas du même ordre qu’une exploitation de licence comme peut le faire LEGO avec Disney, ne date pas d’aujourd’hui !
L’immense aventure humaine et technologique de 1969 a inspiré nombre de créations artistiques et populaires, dont LEGO n’est qu’un aperçu. Quel enfant des années 1980 n’a pas été bercé et marqué par toute cette influence ? Le premier set LEGO directement inspiré d’une mission NASA remonte à 1975, trois ans après la dernière mission lunaire d’Apollo 17, et six ans après le petit pas de Neil Armstrong. Dans le set 367 Space Module with Astronauts (module spatial avec astronautes), LEGO reproduit, avec les standards de construction de l’époque, les premiers pas de l’Homme sur notre satellite. Un Homme, oui, mais un américain surtout. Bannière étoilée, salut militaire au drapeau planté, design du module lunaire et du rover à l’inspiration Apollo-esque, aucun doute n’est permis.
Ils sont loin les premiers sets “espace” des années 1960 où les fusées et les pas de tir ne portaient aucune allégeance : en cette période de guerre froide, le futur de LEGO se fera plutôt à l’Ouest.
Le set 367 Space Module With Astronauts changera de numéro et de nom pour être commercialisé aux Etats-Unis justement, et devient le set 565 Moon Landing (l’alunissage). Comme cela, ce sera plus clair ! Pendant près de quinze ans, le groupe LEGO ne commercialisera aucun set clairement inspiré des missions de l’agence américaine. Ils sont bien trop occupés à développer leur propre mythologie, ce qui deviendra la gamme Classic Space accumulant les sets de légende.
De la NASA des années 1970-1980, LEGO ne conservera qu’une chose : l’esprit d’aventure, de partenariat scientifique et d’exploration pacifique de l’espace. Les 91 sets développés dans cette gamme, entre 1978 et 1987, retracent les aventures d’un groupe d’humains partis à l’exploration de la Lune, de Mars, puis de mondes encore plus reculés, dans un but scientifique : personne ne se fera la guerre dans l’espace. Ne parlez surtout pas de Star Wars aux dirigeants de l’époque !
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L’impressionnante entreprise qu’est le développement de la navette spatiale inspirera à nouveau les créateurs du groupe pour commercialiser le set 1682 Space Shuttle Launch (le lancement de la navette spatiale), en 1990, cette fois dans la gamme LEGOLAND Town (l’ancêtre de LEGO City). Encore une fois, on reproduira l’esthétique globale de la navette et ses décorations : drapeau américain, logo NASA, même le pas de tir est reconnaissable entre mille. L’astronaute ne porte en revanche aucun détail sur sa combinaison de vol, blanche immaculée. C’est un set (très) simple. Qui a dit simpliste ?
Il marque néanmoins le début d’une impressionnante collection de sets LEGOLAND Town puis LEGO City dévolus à l’exploration spatiale. C’est le but de cette gamme : reproduire le monde dans lequel vivent les enfants qui jouent avec ces sets. J’ai compté 14 sets Town ou City depuis 1990 qui reproduisent le design général d’une navette spatiale américaine, dont les derniers vols se sont achevés en 2011 : c’est dire si ce monument de l’histoire spatiale mondiale aura marqué les esprits.
Mais la gamme LEGO City n’a pas l’apanage des sets inspirés de la navette ! Une incursion Technic en 1996, et un excellent modèle Creator Expert en 2010 : si les courbes de ces deux vaisseaux sont tout à fait ressemblant aux véritables modèles de la NASA, il n’est fait nulle part mention de l’agence.
En 2003, le groupe LEGO noue un nouveau partenariat avec la NASA et la chaîne de télévision Discovery Channel. L’objectif est de familiariser les enfants avec les travaux passés et actuels de l’agence. Seront alors produits six sets dans cette gamme Discovery, reproduisant les missions les plus emblématiques des dernières années : les missions Apollo avec en point d’orgue l’alunissage de 1969, le programme de la navette spatiale, les missions robotisées martiennes, et bien sûr la station spatiale internationale.
Cette gamme a permis à LEGO de se positionner dans un nouveau créneau, jusqu’alors peu exploité par la marque : les boutiques de musées, d’astronomie, de sciences et de découverte de la planète. Cibler des enfants et adolescents fréquentant ce genre de lieu n’est pourtant pas l’objectif principal de LEGO dans ces années de difficulté financière majeure : selon l’exécutif de l’époque, il faut avant tout reconquérir le coeur (et l’esprit) des enfants plus férus de jeux vidéos que de construction de briques. Le groupe perdra des fortunes à essayer de séduire un public perdu d’avance, et enterrera bien vite cette gamme.
Dix ans plus tard, le renouveau de sets inspirés des missions de la NASA ne viendra pas du groupe LEGO, mais de ses fans. Biberonnés toute leur enfance d’un imaginaire spatial, bercés par les sets LEGOLAND Space, les fans d’espace investissent rapidement la toute nouvelle plateforme participative lancée en 2012, LEGO CUUSOO, renommée IDEAS en 2014.
Parmi les 26 sets de cette gamme, toujours exploitée, 6 concernent l’espace, et 3 sont des modèles directement inspirés de l’histoire de la NASA :
Le prochain set de la gamme Ideas consacré à l’espace sera une réinterprétation de la Station Spatiale Internationale, avec un décollage prévu en 2020, alors que nombre de projets spatiaux se bousculent déjà pour, peut-être, devenir un futur succès.
À quoi peut-on s’attendre pour l’avenir de LEGO et de la NASA ? En juin dernier, le groupe LEGO annonce et commercialise dans la foulée un nouveau set exclusif Creator Expert 10266 NASA Apollo 11 Lunar Lander : une version modernisée du 10029 Lunar Lander de la gamme Discovery. Ultra détaillé, muni d’une plaque reproduisant le sol lunaire, de deux astronautes de la NASA, et de leur drapeau américain, ce set, commercialisé depuis deux mois est un immense succès et fête admirablement bien les 50 ans de l’homme sur la Lune.
Jusqu’à présent, en dehors des sets de science fiction Espace, toutes les représentations de l’espace et des missions de la NASA illustraient le passé. Avec la toute nouvelle gamme LEGO City Mars Exploration, sept nouveaux sets, inspirés par les travaux en cours ou futurs de la NASA, présentent ce que pourrait devenir le futur de l’exploration spatiale. Drones, rovers, exploration robotique, station orbitale lunaire, le futur de notre présence dans les étoiles s’écrit dès maintenant pour LEGO.
Cet article a été réalisé par le Youtuber BrickInvest. Ma collection s'est agrandie petit à petit. Puis, au bout de quelques mois, j'ai constaté que certaines fusées n'existaient pas. J'ai commencé doucement en créant les fusées françaises Diamant. Puis la navette européenne Hermès. Mon souhait est d'être le plus fidèle possible à la réalité. Il y a donc une grosse phase de recherche documentaire, plus ou moins difficile selon les contextes. Toujours pour être le plus fidèle possible, il est important de calculer les dimensions réelles de la fusée ou des autres projets. Les plans sont rares et il faut donc souvent se baser sur des photos et en déduire les volumes en fonction de dimensions connues trouvées dans les documents réunis.
?? partir d'un logiciel dédié, je commence la réalisation du modèle. La réalisation est alors itérative. Une première version rapide, puis une liste d'améliorations, des interactions avec ma communauté ou des passionnés en particulier et on fait une seconde version. Et on recommence jusqu'à atteindre une version satisfaisante. Une fois une version satisfaisante réalisée, on passe à la construction réelle. L'objectif est de vérifier techniquement que le modèle est viable. On teste la solidité du modèle, le rendu final.
La tour ombilicale possède 18 niveaux. Le premier mesure 15,8 m par 12,1, le second 13,7 m par 12,1 et les 16 autres 12,1 m par 12,1. Les niveaux sont mesurés en pieds par rapport au dessus de la plateforme, niveau " 0 ". Le premier niveau est le 30, à 9,1 m au dessus, le second est le 60, 9,1 m plus haut et les 16 autres allant du niveau 80 au niveau 380, avec 20 d' intervalle (6,1 m). Deux ascenseurs à grande vitesse de 1250 kg situé au centre de la tour permettent l' accès à chaque niveau jusqu' au 340. A coté des ascenseurs, un escalier permet lui de monter jusqu' au niveau 360.
Le LUT permet d' accéder à chaque partie du lanceur Saturn, du premier étage S1C à la tour de sauvetage LES au sommet. Neuf bras de service extensibles et rétractables permettent au niveau de chaque étage les liaisons électriques, carburant, pneumatique et air conditionné. Au sommet de la tour se trouve une grue d' une capacité de 10/25 tonnes capable de tourner sur 360°. Elle sert pour soulever et amenée du matériel sur le pont de la plateforme. La grue a aussi été utilisé pour suspendre un panier avec un technicien dedans pour inspecter l' isolation thermique de l' étage S2.
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