Le but du Musée suisse du tir est de visualiser l’histoire de l’évolution du tir suisse avec tout ce qui s’y réfère, de collectionner armes, munitions, monnaies commémoratives, médailles, gobelets, rapports et factures de fêtes de tir, plans de tir et règlements, affiches, modèles, littérature, d’en acquérir et de les classer par genre.
La collection appartenant au Musée suisse du tir dispose de tout ces objets et documente l’histoire depuis la fondation de la Société suisse des tireurs en 1824. Les biens de la collection contiennent d’autre part, une vue d’ensemble complète de toutes les armes à feu depuis 1817, des trophées d’importance nationale et internationale, coupes, lithographies, affiches, ainsi que des gobelets, montres et médailles.
Dès la fin du XIVe siècle, les cottes recouvertes de plaques métalliques sont remplacées par des éléments d’armure. Le casque à visière succède, quant à lui, au heaume. Au XVe siècle, le port du harnois blanc (armure blanchie par le polissage) se généralise. Entièrement articulé et ajusté au cavalier, il le protège de pied en cap.
Date : 1425 - 1450
Poids : 0,94 kg
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Longueur : 0,96 m
Caractéristiques : pommeau rond à ressaut en losange, fusée en bois recouvert de cuir, quillons en losange infléchis vers la lame.
N° inv.
L’épée, symbole de pouvoir et de justice, est l’arme par excellence des chevaliers. Les soldats, les prêtres et les civils en sont également équipés. Conçue pour trancher et percer, elle sert à la fois d’arme de combat et de chasse. Sa manipulation nécessite un entraînement technique avec un maître d’arme. Sa conception évolue tout au long du Moyen Âge.
Date : 1530 - 1550
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Poids : 0,21 kg
Longueur : 29 cm
Origine : aire germanique
Caractéristiques : fusée en bronze doré, pommeau évasé, courts quillons en coquille, croisée cannelée, lame avec poinçon.
N° inv.
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Armes civiles et militaires, la dague est portée à la ceinture. Facile à dissimuler par sa dimension, elle est souvent une arme traître. Les archers en portent pour donner le coup de grâce, une fois l’homme à terre. Le nom des dagues varie en fonction de la forme de la garde : à rouelle, à rognons ou encore à quillons comme celle présentée dont la fusée, de facture raffinée, est habilement travaillée.
Date : XVe siècle
Origine : Suisse
Poids : 2,29 kg
N° inv.
Dans le prolongement de la hampe, une longue dague permet de donner également des coups d’estoc. Conçue pour le combat rapproché, elle empêche tout mouvement de l’adversaire en bloquant les articulations de son armure.
Date : XVIe siècle
Origine : Italie
Longueur : 2,33 m
Caractéristiques : estoc de section quadrangulaire, hampe moderne.
N° inv.
Les armes d’hast sont détenues par les fantassins. Leurs fers, de formes variées, sont emmanchés sur une hampe en bois plus ou moins longue. Ces armes permettent aux piétons de couper les jarrets des chevaux, de passer entre les plates des armures ou encore de faucher et piquer les cavaliers. Leur nom varie selon leur forme : hallebarde, vouge, fauchard, langue de bœuf, ou encore guisarme, nom de la pièce présentée ici.
Date : XVIe-XVIIe siècle
Poids : 3,92 kg
Origine : Allemagne
Caractéristique : arc métallique, arbrier en bois couvert d’os en partie supérieure et incrusté de motifs circulaires en os sur les parties latérales, le cranequin métallique est fixé sur l’arbrier par une boucle.
N° inv.
L’arbalète est puissante, silencieuse et précise. Elle s’emploie autant comme arme de guerre que de chasse. Largement répandue dans le monde médiéval, les armuriers ont toujours cherché à l’améliorer. Celle-ci s’arme à l’aide d’un cranequin que les hommes portent à la ceinture.
Date : XVIe siècle
Origine : aire germanique
Caractéristiques : 12 canons de 66,5 cm de longueur recouverts d’une peinture d’origine de couleur alternativement vermillon et verte.
Projectile : balle de plomb de calibre 16 à 18 mm
N° inv.
Le ribaudequin, ou orgue, est une arme à poudre capable de balayer un large rayon du champ de bataille. La mise à feu se fait à l’arrière grâce à un rail qui relie les lumières des 12 canons. Les dessins réalisés par Léonard de Vinci ont permis de reconstituer l’affût en bois de cette arme.
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